RESUMO
Objectif : Décrire les aspects échographiques des contusions spléniques de l'enfant au CHUP-CDG et rechercher une éventuelle association avec les lésions thoraciques à la radiographie standard.Patients et méthode : Il s'est agi d'une étude descriptive prospective réalisée du 1er Avril 2016 au 30 Novembre 2016. Elle a concerné les enfants âgés de 0 à 14 ans reçus dans le service de radiologie du CHUP-CDG pour contusion abdominale, qui ont présenté des lésions spléniques à l'échographie abdomino-pelvienne et bénéficié de radiographies complémentaires du gril costal gauche. Les caractéristiques sociodémographiques, les circonstances du traumatisme, le délai du diagnostic, les lésions échographiques spléniques, les autres lésions associées et les lésions radiographiques thoraciques. L'analyse des données a été réalisée à l'aide du logiciel de statistique Epi Info version 3.1.Résultats : Seize enfants, 11 garçons et 05 filles ont présenté une contusion splénique. Ils étaient âgés en moyenne de 09 ans, avec des extrêmes de 07 et de 14 ans. Les circonstances de survenue les plus fréquentes étaient constituées par les chutes d'arbre (dans 11 cas) et les accidents de la voie publique (dans 03 cas). L'exploration échographique a montré des contusions spléniques sévères, avec 75% de grade III de l'AAST, associées à un hémopéritoine (chez tous les 16 patients) et à un épanchement pleural (chez un patient). Aucune fracture costale n'a été observée. Conclusion : Les lésions spléniques post traumatiques étaient graves chez la majorité de nos patients mais n'étaient pas associées à des fractures costales. Cette étude préliminaire devrait être poursuivie dans le but d'indiquer ou non une radiographie thoracique complémentaire devant une lésion traumatique grave de la rate à l'échographie
Assuntos
Centros Médicos Acadêmicos , Burkina Faso , Criança , Radiografia Torácica , Fraturas das Costelas , Artéria Esplênica , Esplenopatias , UltrassonografiaRESUMO
La mortalité à 3 mois des infarctus cérébraux demeure encore élevée en Afrique Sub Saharienne. L'objectif de notre étude était d'évaluer la mortalité intra hospitalière, à un mois et à 3 mois des patients hospitalisés pour infarctus cérébral au Burkina Faso. Il s'agissait d'une étude de cohorte prospective de patients consécutivement hospitalisés pour infarctus cérébral, de mars 2015 à février 2016, puis suivis en consultation externe durant au moins 3 mois après l'AVC au Centre Hospitalier Universitaire de Tingandogo, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Les caractéristiques sociodémographiques, cliniques et paracliniques des patients à l'admission, les complications et la mortalité cumulée respectivement à la sortie d'hospitalisation, à un mois et à 3 mois, ont été analysées. En tout, 151 patients ont été enregistrés, avec une prédominance masculine (59,6 %) et une moyenne d'âge de 63,4 ans. Lors de l'admission, le National Institute of Health Stroke Score (NIHSS) moyen était de 14. L'oedème cérébral (39,7 %) et l'effet de masse (35,1 %) était les complications neuroradiologiques précoces les plus fréquentes. La durée moyenne d'hospitalisation était de 13,4 jours. Les taux de mortalité, intra hospitalière, à un mois et 3 mois étaient respectivement de 17,9 %, 19 % et 25,9 %. La mortalité des infarctus cérébraux reste élevée en Afrique Sub Saharienne. L'utilisation de la fibrinolyse, la mise en place des unités neurovasculaires et un accès des patients à la rééducation fonctionnelle, contribueront à l'amélioration de la survie des patients après infarctus cérébraux