Avancee du front epidemique de l'infection a VIH1 en Afrique centrale

Pour limiter l'expansion de l'infection a VIH une etude socio-spaciale s'avere necessaire. En Afrique Centrale; la prevalence presente une situation contrastee; d'un cote l'expansion est rapide et lente de l'autre. Malgre une relative accalmie dans les grandes metropoles; on note une nette expansion dans les centres urbains secondaires

Specificite du card agglutination trypanosomiasis test (CATT) dans le diagnostic de la trypanosomiase humaine au Cameroun : approche du probleme

Cette etude a pour but de verifier si les parasitoses sanguicoles; filarioses et paludisme; interferent avec la trypanosomiase dans la positivite du test. Il a de ce fait ete decide de tester le card agglutination trypanosomiasis test dans une population indemne de trypanosomiase humaine africaine; par absence de vecteur; mais ou les taux de prevalence des filarioses sanguicoles pathogenes ou non pathogenes et de paludisme sont tres eleves. Il ressort de cette enquete que sur un total de 265 sujets; 80; soit 30;2 pour cent ont ete trouves porteurs d'au moins un parasite sanguicole. 4 sujets etaient positifs au CATT : aucun n'a ete trouve porteur de parasites

Interet de l'amodiaquine dans le traitement des acces palustres simples a plasmodium falciparum en zone de chloroquinoresistance

La resistance aux amino-4-quinoleines a ete constatee pour la premiere fois en 1985 au Sud du Cameroun; a Limbe. En 1987-1988; une etude realisee a Yaounde mettait en evidence un taux de 37 pour cent d'echec de l'amodiaquine a la posologie de 25 mg/kg sur trois jours. A celle de 35 mg/kg; toujours sur trois jours; ce taux d'echec a chute a 6 pour cent en 1989 et a 2 pour cent en 1990. En consequence l'amodiaquine; a la posologie de 35 mg/kg repartis sur trois jours; est proposee en traitement de premiere intention dans les formations sanitaires du Cameroun

Evaluation des taux d'infection par le VIH1 a Libreville; Gabon; en 1991 : evolution depuis 1986

Les auteurs rapportent les resultats d'une enquete de seroprevalence VIH1 effectuee en mars 1991 par le sondage en grappes dans la population generale de Libreville; Gabon. En populations standardisees; le taux de seroprevalence est de 2;8 pour cent; il etait de 1;6 pour cent en 1986 et de 2;0 pour cent en 1989. D'un point de vue methodologique; au lieu de realiser un passage transversal unique comme lors des enquetes precedentes; les enqueteurs sont repasses pour inclure dans l'echantillon les personnes absentes au premier passage. Si les resultats sont identiques pour le VIH1; les taux de serologie treponomique sont significativement superieurs chez les personnes absentes. Ceci suggere une possibilite de biais dans la representativite des echantillons realises pour ce type d'etude par passage transversal unique