Prevalence and factors associated with the severity of anaemia among patients on chronic haemodialysis in Lagos, Nigeria

Anaemia is a global public health problem with high mortality and morbidity. It is also a common consequence of chronic kidney disease (CKD). There is a paucity of data on the actual burden of anaemia among patients on chronic haemodialysis (CHD) in Lagos, Nigeria. Objectives: To determine the prevalence and factors associated with the severity of anaemia among Nigerian patients undergoing chronic haemodialysis. Methods: This was a retrospective analysis of adult patients with end-stage renal disease (ESRD) on maintenance haemodialysis at the Lagos State University Teaching Hospital, Ikeja, Lagos. The data extracted from the clinical case files included the bio-demographic and clinical parameters, including the treatment modalities. Results: A total of 92 patients comprising 69 (75%) males and 23 (25.0%) females with the overall mean age of 48.2±14.0 years were included. Hypertension was the commonest aetiology of CKD and the average duration of haemodialysis was 16.6 months. The commonest access route for haemodialysis was a central line while 96.7% and 81.5% received erythropoietin and intravenous iron sucrose respectively. Seventy-three (79.3%) patients have had intra-dialysis blood transfusions in the past. Mild, moderate, and severe anaemia were recorded in 17%, 67%, and 16% respectively. The use of erythropoietin, iron sucrose, and increased frequency of blood transfusions correlated with the severity of anaemia. Conclusion: Anaemia is highly prevalent among patients with CKD on chronic haemodialysis. Increased frequency of blood transfusions, inadequate utilization of erythropoietin, and iron sucrose administration are associated with anaemia severity.

Anémies décompensées et transfusion sanguine chez les enfants de 0 à 59 mois (RD. Congo)

Introduction: L'anémie est un problème de santé publique, surtout dans les pays en voie de développement et chez les enfants de moins de 5 ans etles femmes enceintes.L'objectif de ce travail a été de déterminer le profil des anémies décompensées et les indications de la transfusion sanguine dans les anémies chez les enfants de 0 à 59 mois.Méthodes : il s'agissait d'une étude rétrospective et descriptive réalisée au Centre de Santé de Référence Katele (Moba, RDC) de janvier à décembre 2014. Notre échantillon était constitué de 730 enfants.Résultats :30,4% cas d'anémies décompensées ont été évoqués. Les enfants de 13 à 36 mois et de sexe féminin (54,5%)ont été plus concernés. Les signes de décompensation étaient constitués de tachycardie (98,2%), altération de l'état général (97,7%), pâleur cutanéo-muqueuse (96,8%), dyspnée (96,4%), battement des ailes du nez (92,8%) et souffle cardiaque systolique (46,9%). 17 enfants (7,7%) étaient amenés au stade de coma anémique et en majorité c'étaient des cas de transfert. Dans 39,6% il y avait d'antécédents transfusionnels et l'Hb était ≤ 5 g/dl dans 56,8% de cas. Le paludisme (p 0,000) est de façon significative la principale indication (91,0%) de transfusion sanguine, suivi de la malnutrition. La transfusion avait concerné 98,2% enfants. 10,4% de décès ont été notés.Conclusion :le paludisme était la principale étiologie des anémies décompensées. Des mesures préventives et d'amélioration de la prise en charge doivent être entreprises pour lutter contre les étiologies incriminées et diminuer la mortalité en dessous de 1 %. Les indications de la transfusion devraient être revues dans notre pratique hospitalière et la formation du personnel en médecine transfusionnelle s'avère à cet effet très utile

Profil étiologique des anémies dans un service de médecine interne

L'anémie constitue un problème majeur de la santé publique à travers le monde malgré l'amélioration remarquable des conditions de vie. Elle est classée par l'OMS comme l'un des dix problèmes les plus sérieux du monde. Notre objectif est de décrire les profils épidémiologique et étiologique des cas d'anémies prises en charge dans notre formation. Il s'agit d'une étude rétrospective menée durant 5 ans, allant de Janvier 2011 à décembre 2015 et portant sur 150 patients. L'âge moyen de nos patients est de 48,8ans et les femmes sont les plus touchées avec un sex-ratio de 1,78. Le taux moyen de l'hémoglobine est de 8 g/dl avec des extrêmes allant de 3,4 à 11,4 g/dl. L'anémie ferriprive est le diagnostic étiologique dominant étant retrouvée dans 60% des cas, suivie par l'anémie mégaloblastique observée chez 21% des patients puis les anémies hémolytiques dans 7,33% des cas. La survenue d'une anémie chez l'adulte peut représenter un véritable défit diagnostique pour l'interniste et cela parfois dans un contexte d'urgence. Le recours à des examens spécialisés peut s'imposer