Prévalence et facteurs associés au stress professionnel chez les enseignants du secondaire de Ouagadougou, Burkina Faso une étude observationnelle transversale / Prevalence and associated factors of occupational stress among secondary school teachers of Ouagadougou, Burkina Faso: a cross-sectional observational study

Contexte et objectif. Le stress au travail touche tous les secteurs d'activités dont celui de l'éducation. La présente avait pour objectif de déterminer la prévalence du stress chez les enseignants et d'identifier les facteurs associés au stress chez les enseignants du secondaire de Ouagadougou. Méthodes. Nous avons réalisé une étude transversale auprès des enseignants du secondaire de la ville de Ouagadougou. Le questionnaire teacher stress inventory de Fimian a été utilisé pour évaluer le niveau de stress chez les enseignants. Nous avons utilisé une analyse régression logistique multivariée pour identifier les facteurs associés au stress chez les enseignants. Résultats. Quatre cent trente-neuf enseignants ont été enrôlés. L'âge moyen des enseignants était de 43,5 ans. Ils avaient en moyenne un volume horaire hebdomadaire de 19,3 heures. Ils enseignaient en Moyenne depuis 15,6 ans. Les enseignants consommateurs de substances psychoactives représentaient 34,8 %, ceux qui avaient des pathologies en cours représentaient 37,1 %. La prévalence du stress professionnel chez les enseignants était de 16,4 %. Les pathologies en cours (OR ajusté =2,06, p=0,012), le volume horaire hebdomadaire supérieur à 22 heures (OR ajusté=1,92, p=0,024) augmentaient le risqué d'être stressé chez les enseignants. A l'inverse avoir des loisirs réduisait 3x ce risque (OR ajusté =0,31 ; p=0,020). Conclusion. La prévalence du stress chez les enseignants du secondaire est élevée. Les pathologies en cours chez les enseignants, un volume horaire hebdomadaire supérieur à 22 heures étaient des facteurs de risque tandis que les loisirs étaient un facteur protecteur.

Causes de stress chez les médecins en milieux hospitaliers dans la ville de Lubumbashi / NA

ntroduction.Les stress sont cliniquement sous-estimés pourtant ils ont des répercussions non négligeables sur la qualité de vie et sur le travail du médecin et de son entourage. L'objectif est de déterminer les causesde stress chez lesmédecins de l'Hôpital Provincial de Référence (HPR) Jason Sendwe de Lubumbashi.Matérieletméthodes.Nous avons mené une étude descriptive transversale auprès des 36 médecins de l'HPR Jason Sendwe de Lubumbashi ayant donné un consentement éclairé pour répondre à nos questions pendant la période allant de Janvier à Mars 2022.Résultats.L'analyse des données montre que l'âge moyen des médecins interrogés était de 46 ± 5,4ans dont les extrêmesétaient de 34 et 66 ans. Les médecins de sexe masculin représentaient 66,7% et 44,4% étaient mariés. Parmi eux 30,6% avaient une expérience professionnelle > 10 ans et 41,7% œuvraient dans le département de chirurgie. Les causes principales de stress des médecins étaient la surcharge du travail dans 33,3% des cas et l'impuissance de sauver un patient par manque des médicaments dans 22,2%. La perte de certaines habilités techniques était la conséquenceprincipaledans 44,4% des cas. Les signes de stress étaient caractérisés par l'insomnie, céphalées et vertiges respectivement dans 25%, 22,2% et 19,4%. Se confier à un ami en dehors du service était le mécanisme d'adaptation adopté par les médecins en cas de stress dans 27,8% des cas.Conclusion.La profession médicale expose aux circonstances qui provoquent les stress. Ainsi les médecins devront bénéficier des meilleures conditions de travail pour leur équilibre et leur sérénité au quotidien.

Vécu psychosocial des soignants en réanimation face à la pandémie à COVID-19 au centre hospitalier universitaire de Cocody (Abidjan - cote d'ivoire) / psychosocial experiences of caregivers in intensive care in the face of the pandemic at Covid-19 at Cocody University Hospital (Abidjan - Côte d'Ivoire)

L'objectif de notre travail était d'étudier le vécu psychosocial des soignants en réanimation face à la pandémie à Covid-19. Patients et méthode : il s'agissait d'une étude descriptive transversale par questionnaire incluant les soignants du service de réanimation du Centre Hospitalier Universitaire de Cocody du 1er juin au 31 juillet 2020. Résultats : quarante-cinq soignants étaient concernés avec un sex-ratio de 0,87. L'âge moyen était de 40,8±8,6 ans (27-62). Les célibataires étaient de 53% avec au moins un enfant à charge (67%). On notait 26,7% de médecins, 13,3% d'internes, 26,7% d'Infirmier Diplômé d'Etat et 33,3% d'aides-soignantes. La disponibilité des Equipement de Protection Individuelle étaient de 47%. Les travailleurs se sentaient fortement exposés (26,7%). Les situations de travail stressant étaient surtout les soins sur les patients suspects (51,2%). Les difficultés respiratoires(91%) et le manque de concentration (76%) étaient retrouvés chez les soignants stressés. Le soutien social venait surtout des familles (46,7%). Les scores de la latitude décisionnelle et de la demande psychologique étaient plutôt bas, respectivement 53% et 60%. Leur lien relationnel montrait une situation de travail génératrice de stress (22,5 %). Conclusion: Le soutien psychologique et l'approvisionnement en ressources matérielles seraient fondamentaux pour l'amélioration de la qualité de vie professionnelle des soignants

The objective of our study was to investigate the psychosocial experience of intensive care workers in the face of the Covid-19 pandemic. Patients and method: this was a descriptive cross-sectional study by questionnaire including the caretakers of the intensive care unit of the Cocody University Hospital. Results: Forty-five caregivers were involved with a sex ratio of 0.87. The mean age was 40.8±8.6 years (27-62). Single people were 53% with at least one dependent child (67%). There were 26.7% physicians, 13.3 % interns, 26.7% state-registered nurse and 33.3 % caregivers. The availability of individual protection equipment was 47 %. Workers felt highly exposed (26.7 %). Stressful work situations were mainly caring for suspicious patients (51.2%). Breathing difficulties (91%) and lack of concentration (76%) were found in stressed caregivers. Social support came mainly from families (46.7%). The scores for decision-making latitude and psychological demand were rather low, 53% and 60% respectively. Their relational relationship showed a stress-generating work situation (22.5%). Conclusion: Psychological support and the provision of material resources would be fundamental to improving the quality of work life for caregivers

Perception de la tension au travail (job strain) en milieu hospitalier à Pointe-Noire, Congo-Brazzaville / Perception of job strain in the hospital environment at Pointe-Noire, Congo-Brazzaville

Objectif : Evaluer la situation de job strain et les manifestations psychosomatiques ressenties par les personnels soignants des hôpitaux de Pointe-Noire. Méthodologie : L'étude était une enquête transversale analytique. Un auto-questionnaire monté selon le modèle « demande-contrôle-soutien ¼ de KARASEK, avait été utilisé pour recueillir de manière anonyme des données sociodémographiques, des informations relatives à l'état de santé, à leur poste de travail et d'identifier des facteurs de risques psychosociaux. Résultats : Sur l'ensemble des cent cinquante (150) soignants retenus, 47,02% présentaient une faible latitude décisionnelle contre 52,98% avec une forte latitude. La forte demande psychologique était perçue par 50,33% des soignants contre 49,67% avec une faible demande. La situation de job strain était retrouvée chez 26,67% des soignants. Les services des urgences et de médecine étaient les plus exposés avec respectivement 25% et 20% du personnel en situation de job strain. Une faible ancienneté au travail prédisposait à une perception de job strain plus élevée. Les médecins spécialistes et les infirmiers représentaient les catégories professionnelles les plus tendus avec respectivement 42,86% et 30,23% des individus concernés. Un lien statistique était retrouvé entre d'une part le job strain et d'autre part les troubles musculosquelettiques et l'auto-estimation de l'impact du travail sur la santé. Conclusion : Les risques psychosociaux notamment le stress sont une préoccupation réelle dans les établissements de soins et cette enquête a permis de noter qu'ils pourraient avoir des conséquences sur la santé des soignants à Pointe-Noire.

Objective: To assess the job strain situation and the psychosomatic manifestations felt by the health care worker of the Pointe-Noire hospitals. Methodology: It was an analytical cross-sectional survey. A self-questionnaire set up according to the KARASEK "demand-control-support" model had been used to anonymously collect sociodemographic data, information on their health situation, at their workplace and identify psychosocial risk factors. Results: of one hundred and fifty (150) caregivers considered, 47.02% had low decision latitude versus 52.98% with high latitude. The high psychological demand was felt by 50.33% of the medics versus 49.67% with a low demand. The job strain situation was found among 26.67% of medics. Emergency and medical departments were the most exposed with 25% and 20% of staff in a job-strain situation respectively. Low job seniority predisposed to a higher feeling of job-strain. Specialist doctors and nurses represented the most strained professional categories with 42.86% and 30.23% of the individuals concerned respectively. A statistical relation was found between job strain on the one hand and musculoskeletal trouble and self-estimation of the impact of work on health on the other hand. Conclusion: Psychosocial risks, particularly stress, are a real concern in health institutions and this survey note that there could be impact on medics' health in Pointe-Noire.

Causes of stress in vehicle manufacturing employees and perceptions of the effectiveness of a stress management intervention programme

Background: Stress has become a part of everyday life for most employees. Studies have shown the negative effect that stress has on employee wellbeing. Stress management intervention (SMI) programmes are commonly implemented by organisations to reduce work-related stressors, as well as to assist employees to cope with and minimise the impact of stress. Objectives: We aimed to explore the causes of stress at a vehicle manufacturing company, and the perceptions of employees about the effectiveness of an SMI programme. Methods: A qualitative interpretive approach was followed, using a case study design. The research was conducted at a vehicle manufacturing company in Pretoria, South Africa; eleven purposively sampled permanent white- and blue-collared employees who had participated in an SMI programme were included. Data were collected from personal interviews and a focus group discussion. The data were analysed using the ATLAS.ti software. Results: Some of the causes of stress in the workplace, identified by the participants, were company ethics and culture, interpersonal conflict, management style, deadlines, workload, type of job, job profiles, job insecurity, incompetence of employees, lack of resources, and remuneration. Most participants (90.9%) evaluated the SMI as being very effective. Conclusion: The causes of stress amongst workers are multifactorial. Effective SMIs can assist to alleviate stress and to equip employees with skills to manage stress. This promotes a healthy workforce and increases productivity. If SMIs are not implemented effectively, there might be loss in productivity, increased absenteeism, and deteriorating health in the workforce

Psychological working conditions and predictors of occupational stress among nurses, Salaga Government Hospital, Ghana, 2016

Introduction: occupational stress is a recognized health problem among nurses. Globally, its prevalence varies between 9.2% and 68.0%. It detracts from nurses' quality of life and efficiency of job performance. In Ghana, we do not know the important contributory factors to this problem. Our study sought to identify the important predictors of occupational stress among nurses.Methods: in January 2016, we conducted an institutional-based survey among nurses of Salaga Government Hospital. They completed a five-point Likert type questionnaire adopted from the British Psychological Working Conditions Survey, and the Nurse Stress Index. Across 30 predictor variables, a mean score of 4.00 to 5.00 represented high to extreme occupational stress. We performed bivariate and multivariate analyses to identify important predictors of occupational stress at 95% confidence level.Results: of 167 nurses, 58.1% (97) were females. Respondents who experienced high to extreme stress levels had a 2.3 times odds of reporting sickness absence (CI: 1.03-5.14). Sources of occupational stress included: manual lifting of patients and pieces of equipment (OR: 16.23; CI: 6.28 - 41.92), the risks of acquiring infections (OR: 14.67; CI 5.90 - 36.46), receiving feedback only upon unsatisfactory performance (OR: 28.00; CI: 9.72 - 80.64), and inadequate opportunities for continuous professional development (OR: 63.50; CI: 19.99 - 201.75).Conclusion: the working conditions of nurses were stressful. The most significant predictors of occupational stress were poor supportive supervision by superiors, lack of adequate skills to perform routine tasks, uncertainty about their job role, and the lack of adequate opportunities for career advancements