Relationships matter: contraceptive choices among HIV-positive women in Tanzania

Efforts to eliminate mother-to-child transmission of HIV in Tanzania are guided by a four-prong strategy advocated by the World Health Organization (WHO). Prong 2, prevention of unintended pregnancies among women living with HIV, has, however, received the least attention and contraceptive use to prevent unintended pregnancies remains low. This study explored the perceived barriers to the use of modern methods of contraception, and factors influencing contraceptive choice among HIV-positive women in urban Dar-es-Salaam, Tanzania. A qualitative multi-site study was conducted, utilising in-depth interviews and focus group discussions with 37 sexually active HIV-positive women aged between 20 and 44 years, attending three health facilities within Dar-es-Salaam. The theoretical framework was a patient centred model. Four barriers were identified: the influence of the women's spousal relationships; personal beliefs and the relationship of these in understanding her disease; the influence of the social demands on the woman and her relationships; and the importance of a woman's relationship with her healthcare provider/healthcare system. Being the bearers of bad news (HIV-positive status) the pregnant women experienced conflicts, violence, abandonment and rejection. The loss in negotiating power for the women was in relation to their intimate partners, but also in the patient­healthcare provider relationship. The role of the male partner as a barrier to contraceptive use cannot be understated. Therefore, the results suggest that healthcare providers should ensure patient-focused education and provide support that encompasses the importance of their relationships. Additional research is required to elucidate the functional association between contraceptive choices and personal and social relationships

Utilisation des méthodes contraceptives modernes en République Démocratique du Congo: prévalence et barrières dans la zone de santé de Dibindi à Mbuji-Mayi

Introduction: l'objectif de cette étude était de déterminer la prévalence contraceptive moderne et les barrières à l'utilisation des méthodes contraceptives modernes chez les couples de la Zone de Santé Dibindi, à Mbuji-Mayi en République Démocratique du Congo.Méthodes: de Mai à Juin 2015, nous avons réalisé une étude descriptive transversale. Nous avons inclus les femmes âgées de 15 à 49 ans, en union maritale, non enceinte au moment de l'enquête, qui habitaient la Zone de santé Dibindi depuis deux ans et ayant consenti librement de participer à l'étude. La collecte des données a été réalisée par interview libre des femmes. La prévalence contraceptive moderne se référait aux femmes en cours d'utilisation, au moment de l'enquête, des contraceptifs modernes. La comparaison des proportions a été réalisée au seuil de signification de 5%. Le test de Bonferroni a été utilisé pour comparer, deux à deux, les proportions des barrières à l'utilisation des contraceptifs modernes.Résultats: la prévalence contraceptive moderne à Dibindi, en 2015, était de 18,4%. Elle était faible eu égard aux services de planification familiale disponibles dans cette Zone de santé. Plusieurs femmes refusaient d'utiliser les méthodes contraceptives modernes malgré l'information dont elles disposaient à cause de leur désir de maternité, l'interdiction religieuse, l'opposition du conjoint et la crainte des effets secondaires.Conclusion: l'information suffisante et centrée sur chaque cliente ou son couple, sur la planification familiale, devrait être renforcée de façon à éliminer les fausses croyances, ce qui accroitrait l'utilisation des méthodes contraceptives modernes