The estimated burden of fungal disease in South Africa

Background. With a population of 56.5 million, over 7 million persons living with HIV, one of the world's highest rates of tuberculosis (TB) and a large proportion of the population living in poverty, South Africa (SA)'s fungal disease burden is probably substantial and broad in scope.Objectives. To estimate the burden of fungal disease in SA.Methods. Using total and at-risk populations and national, regional and occasionally global data, we estimated the incidence and prevalence of the majority of fungal diseases in SA.Results. Estimates for the annual incidence of HIV-related life-threatening fungal disease include cryptococcal meningitis (8 357 cases), Pneumocystis pneumonia (4 452 cases) and endemic mycoses (emergomycosis, histoplasmosis and blastomycosis, with 100, 60 and 10 cases per year, respectively). We estimate 3 885 cases of invasive aspergillosis annually. The annual burden of candidaemia and Candida peritonitis is estimated at 5 421 and 1 901 cases, respectively. The epidemic of pulmonary TB has probably driven up the prevalence of chronic pulmonary aspergillosis to 99 351 (175.8/100 000), perhaps the highest in the world. Fungal asthma probably affects >100 000 adults. Mucosal candidiasis is common, with an annual prevalence estimated at 828 666 and 135 289 oral and oesophageal cases, respectively, complicating HIV infection alone (estimates in other conditions not made), and over a million women are estimated to be affected by recurrent vulvovaginal candidiasis each year. Tinea capitis in children is common and conservatively estimated at >1 000 000 cases. The inoculation mycoses sporotrichosis, chromoblastomycosis and eumycetoma occur occasionally (with 40, 40 and 10 cases estimated, respectively). Overall, we estimate that over 3.2 million South Africans are afflicted by a fungal disease each year (7.1% of the population).Conclusions. Significant numbers of South Africans are estimated to be affected each year by fungal infections, driven primarily by the syndemics of HIV, TB and poverty. These estimates emphasise the need for better epidemiological data, and for improving the diagnosis and management of these diseases

Aspects épidemiologiques et cliniques des mycoses superficielles en milieu hospitalier à Cotonou de 2005 à 2014

Introduction : Les mycoses superficielles sont fréquentes en zones tropicales et représentent le premier motif de consultation en dermatologie dans de nombreux pays africains. Matériel et méthodes : Une étude rétrospective, descriptive et analytique a été réalisée dans le service de Dermatologie du Centre National Hospitalier et Universitaire de Cotonou pour décrire le profil épidémiologique et clinique des mycoses superficielles. Elle a inclus sur 10 ans tous les patients chez qui un diagnostic clinique de mycose superficielle a été retenu. Résultats : La prévalence des mycoses superficielles était de 9,6% (1037/10787 patients). Les deux sexes étaient uniformément représentés et l'âge moyen était de 32,2 ans. Trois groupes cliniques de mycoses superficielles étaient retrouvés : dermatophytoses (44,7%), candidoses cutanéo-muqueuses (32,8%) et pityriasis versicolor (31,3%). Les épidermomycoses (93,4%) étaient réparties en dermatophytoses de la peau glabre et des plis (36,4%), pityriasis versicolor (31,3%) et candidoses des plis (25,7%). Les onychomycoses (9,7%) étaient soit de suspicion candidosique (6,4%) ou soit dermatophytique (3,3%). Les teignes représentaient 5% de l'ensemble des mycoses superficielles et la candidose muqueuse 0,7%. Les principaux facteurs favorisants identifiés étaient l'utilisation abusive des savons antiseptiques (20,4%) et l'usage à visée cosmétique de produits dépigmentants (12,7%). Conclusion : Les mycoses superficielles étaient fréquentes avec une prédominance des épidermomycoses dans le service de dermatologie de Cotonou. Les habitudes cosmétiques représentaient un important facteur favorisant de ces épidermomycoses

Dermatophytes and other Skin Mycoses Found in Featherless Broiler Toe Webs

Background: Feartherless broilers which are produced by a complex breeding programme from feathered parents carrying the Sc-gene; dissipates excessive body heat under hot and humid conditions. It has high body weight; and grows very rapidly when compared with standard commercial broilers. Their toe webs are bigger than standard commercial broilers; and could harbor fungi which can cause infections where there is the opportunity. Objectives: To isolate and identify the presence of fungi in toe webs of featherless broilers. Methods: A total of 50 featherless broilers' toe webs samples were examined microscopically for the presence of fungi. The samples were examined microscopically and culturally using standard microbiological techniques. Results: The fungi recovered were as follows. Microsporum gypseum 9 (22); Trichophyton mentagrophytes var. mentagrophytes 5 (12); Microsporum gallinae 3 (7); Aspergilus flavus 10 (24); Fusarium sp 6 (15); Alternaria alternata 3 (7) Scopulariopsis brevicaulis 2 (5) and Candida albicans 3 (7); Conclusion: The featherless broilers' toe webs habour fungi which cause mycotic skin disease and cannot be regarded as ordinary normal flora of toe webs

Le traitement des otomycoses: a propos de cinquante cas

L'otomycose devient une affection frequente dans nos services de consultation. A peu pres 20 pour cent des otites externes rentrent dans cette categorie. Leur diagnostic est tres souvent pose lors de l'examen otoscopique et confirme par l'examen direct et les cultures. En general un traitement bien conduit aboutit a une guerison clinique definitive. A condition de refrener l'abus de certaines gouttes auriculaires. Toute resistance au traitement doit faire suspecter une participation du terrain et rechercher d'autres localisations mycosiques; ainsi que la presence d'anticorps anti HIV I et II

Epidémiologie des teignes en milieu scolaire de Nouakchott: fréquence et étiologie

La presente etude a porte sur la frequence et l'etiologie des teignes en milieu scolaire de Nouakchott. Sur les 1.233 eleves examines; 179 ont presente des lesions cliniques caracteristiques; soit 14;5 pour cent; parmi lesquels 147 sont positifs sur le plan biologique (culture et/ou examen direct) soit une correlation de 93;8 pour cent. Il n'y a pas de difference significative entre les deux sexes; cependant; il y a une difference entre les groupes d'age ou le groupe de 7 a 10 ans est le plus touche; et la prevalence diminue avec l'augmentation de l'age. Il y a egalement une difference significative entre les differents quartiers; avec plus de 22 pour cent dans les quartiers de bidonvilles. La repartition etiologique montre une predominance du trichophyton violaceum (67;34 pour cent) suivi de trichophyton soudanensis (27;86 pour cent). La teigne est tres frequente et traduit des conditions socio-economiques precaires