ABSTRACT
Background The practice of a first caesarean section can condition the future obstetric prognosis. The aim of this work was to study the indications of the first caesarean sections at the Yalgado Ouedraogo Teaching Hospital in Ouagadougou.Methods: This was a cross-sectional study with prospective collection. The data were collected from 1 March to 30 May 2018. The women who benefited from caesarean section for the first time were the study population. The review of the documents, the interview with the patients and the expert opinion were the techniques used. The expert opinion made it possible to determine whether or not the caesarean section was preventable.Results: The first caesarean sections accounted for 62.5% (280/448) of all caesarean sections and 34.6% (280/810) of all childbirths in the period. Caesarean section was urgently performed in 95% of cases. It was mostly an obstetrical indication. Probable fetal asphyxia was the first major indication (27.5%) followed by preeclampsia/eclampsia (15.7%) and uterine pre-rupture syndrome (8.9%). Caesarean section was found to be avoidable in 53 cases (18.9%). Probable fetal asphyxia was the most common indication (22.4%) of these preventable caesarean sections.Conclusions: The good management of preeclampsia, the strengthening of the birth room in fetal and maternal monitoring equipment, the close coaching of physicians in specialization and the periodic audits of practices would reduce the preventable caesarean sections.
ABSTRACT
L'objectif était d'étudier les différents aspects de la rupture prématurée des membranes dans un contexte de pays à ressources limitées. Il s'est agi d'une étude prospective et descriptive à visée analytique, sur une période de 12 mois, dans le département de Gynécologie, d'Obstétrique et de Médecine de la Reproduction du Centre Hospitalier Universitaire Souro Sanou de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. Elle a concerné les gestantes reçues dans notre département chez qui le diagnostic de rupture prématurée des membranes (RPM), sur des grossesses de 28 à 34 semaines d'aménorrhée, a été confirmé à l'issue de l'examen clinique. Nous avons enregistré 38 cas de rupture prématurée des membranes pour 5024 accouchements soit une fréquence de 0,75 %. Ces gestantes étaient surtout jeunes, primipares, femmes au foyer, non alphabétisées, ayant fait peu de consultations prénatales. Les antécédents de ces patientes ont été marqués par des cas de ruptures prématurées des membranes et d'avortement. Ces patientes présentaient en outre soit des infections urogénitales, des présentations irrégulières, des distensions utérines et/ ou un placenta prævia. Cela nous a permis ainsi d'identifier un groupe de femmes que l'on pourrait dans une certaine mesure qualifier de groupe à risque de rupture prématurée des membranes dans notre département. La présence de certains éléments cliniques et paracliniques chez ces patientes, nous a permis d'identifier ce qu'on pourrait appeler des femmes à risque de rupture prématurée des membranes