Les améloblastomes des maxillaires au centre hopsitalier universitaire d'odontosmatologie de Bamako

Introduction: L'objectif de cette étude était, d'évaluer les aspects sociodémographiques, cliniques, anatomopathologiques et thérapeutiques, des patients présentant des améloblastomes des maxillaires, au Centre Hospitalier Universitaire d'Odonto Stomatologie (CHU OS) de Bamako. Matériels et Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective et prospective sur une période de trois ans (de Janvier 2007 à Décembre 2010), sur des cas d'améloblastomes des maxillaires, confirmés par un examen clinique, associé ou à la radiologie, ou à l'anatomopathologie. Les données ont été recueillies à partir des dossiers médicaux, saisies et analysées avec le logiciel Epiinfo. Résultats : Les lésions tumorales ont concerné 55 hommes et 43 femmes avec un sex-ratio de 1,27. Les femmes au foyer ont été les plus représentées soit 35,7% des cas. La radiographie des maxillaires a été effectuée chez 96% des patients et la biopsie dans 66,3% des cas. La localisation anatomique la plus fréquente a été mandibulaire dans 89,80% des cas, et la zone de prédilection a été la symphyse mandibulaire dans 34,7% des cas. La chirurgie conservatrice a été réalisée chez 50% des patients et la chirurgie radicale dans 26,5% des cas. Conclusion : Cette étude montre une fréquence élevée de l'améloblastome des maxillaires, et un intérêt capital pour une prise en charge précoce, dans un souci de minimiser les récidives

Ostéites maxillaires au service de stomatologie de l'hôpital de Kati () (A propos de 33 cas)

Une étude rétrospective ayant pour but de déterminer la fréquence et la distribution des ostéites a été entreprise dans le service de stomatologie de l'Hôpital de Kati entre janvier 1981 et décembre 1986. L'échantillon a été choisi de façon accidentelle. Les malades étaient originaires du Mali, du Sénégal et de la Guinée. L'étude portait sur 33 patients âges de 1 à 55 ans dont 18 hommes et 15 femmes. Les interventions chirurgicales de séquestrectomie endo ou exo-buccale ont été pratiquées. Le maxillaire inférieur était le siège préféré avec 29/33 cas (87,9%) contre 4/33 cas (12,1%) pour le m a x i l l a i re supérieur. A l'hôpital de Kati, nous avons noté chez les cultivateurs moins de cas d'ostéites d'origine dentogène que chez les commerçants, éleveurs et m énagères (P=0,006). La distribution des ostéites des maxillaires a montré que les cultivateurs étaient davantage touchés par les ostéites post-traumatiques que celles d'origine dentogène (P=0,01). Toutefois, quelque soit l'origine des ostéites, leur fréquence ne variait pas de façon statistiquement significative selon le sexe des patients (P=1,009)

Tumeurs des glandes salivaires dans le service de stomatologie de l'hôpital de Kati (à propos de 60 cas)

Une étude portant sur les tumeurs des glandes salivaires a été réalisée dans le Service de Stomatologie de l'Hôpital de Kati de janvier 1981 à décembre 1990. Les patients étaient originaires du Mali et de la sous-région Ouest africaine ; leur sélection s'opérait de façon accidentelle. L'échantillon était composé de 60 malades dont 31 femmes et 29 hommes. Les tumeurs des glandes salivaires représentaient 60/513 cas soit 12,71% des consultations. La parotide était la région la plus touchée quel que soit le sexe 39/60 cas (65%). Les résultats des réponses biopsiques ont montré que la tumeur mixte dominait dans les deux sexes avec 15/33 cas (45,45%), tandis que le carcinome était plus fréquent chez les hommes 8/33 cas (24,24%) contre 3/33 cas soit 9,10% pour les femmes

L'améloblastome des maxillaires à propos de 35 cas au Service de stomatologie de l'Hopital de Kati; République du Mali

Une étude prospective destinée à évaluer la prévalence des cas d'améloblastome et à déterminer leur localisation a été entreprise à l'Hôpital de Kati entre janvier 1981 et mars 1992. L'échantillon choisi accidentellement (sur la base d'une recommandation de tierces personnes); était composé de 35 malades âgés de 12 à 45 ans (17 hommes et 18 femmes) originaires de l'ensemble du pays. Le diagnostic des patients a été effectué à la fois sur la base des radiographies; de ponctions exploratrices (11 cas) et de biopsies (24 cas). Ils ont utilisé la méthode chirurgicale en guise de thérapie. La tranche d'âge la plus touchée était comprise en 26 et 45 ans; l'ethnie majoritaire était celle des Bamanans; (34;28 pour cent); les cultivateurs représentaient 42;9 pour cent et les malades venaient le plus souvent de Kayes; 35 pour cent et de Ségou 17;1 pour cent. En fonction du siège; 91;7 pour cent des patients présentaient des tumeurs au niveau du maxillaire inferieur; cependant; la fréquence de l'améloblastome ne variait pas de façon significative quel que soit le sexe (pf=0;35). Quant aux atteintes du maxillaire supérieur; elles ne concernaient que les femmes avec 5;7 pour cent. Selon le devenir des patients opérés; 8;6 pour cent (3/35) seulement des malades étaient revenus pour cause de récidive

Traumatismes cranio-maxillo-faciaux dans le service de stomatologie de l'Hopital de Kati (Mali) : a propos de 78 cas

Une etude retrospective des traumatismes cranio-maxillo-faciaux a ete entreprise au service de stomatologie de l'Hopital de Kati de janvier 1981 a decembre 1992. Celle-ci avait pour but de determiner la frequence des traumatismes cranio-encephalitiques en fonction de l'age; du sexe; du siege; de l'etiologie; de la residence; de l'ethnie et du statut social des patients. L'etude a porte sur un echantillon aleatoire de 78 malades dont 85;9 pour cent (67/78) etaient des hommes et 14;6 pour cent (11/78) des femmes. 60;8 pour cent des patients etaient ages de 19 a 43 ans. Les sieges les plus frequemment touches etaient l'etage inferieur 53;8 pour cent; et moyen 26;9 pour cent. Les accidents de circulation demeuraient les premieres causes de traumatisme cranio-maxillo-facial a l'Hopital de Kati (53;8 pour cent) contre 33;3 pour cent pour les coups et blessures et 12;8 pour cent pour les causes balistiques. Les ruraux des regions de Koulikoro (35;9 pour cent); Kayes (21;8 pour cent) et ceux du district de Bamako (20;5 pour cent) etaient les plus concernes et parmi eux; l'ethnie bamanan occupait 41;0 pour cent