Bilan d'activite coelioscopique dans un hopital secondaire. cas de l'hopital general d'Ayame (Cote d'Ivoire)

Objectif. Etablir le bilan de l'activite colioscopique a l'Hopital General d'Ayame Methode. Il s'agissait d'une etude retrospective et descriptive qui s'etait realisee a l'hopital general d'Ayame et qui concernait tous les actes coelioscopiques effectues dans le service de gynecologie et d'obstetrique du 02 janvier 2013 au 30 juin 2014. Nous avions etudie les caracteristiques socio-demographiques des patientes; les indications; les actes operatoires (diagnostiques et therapeutiques) et la morbidite postoperatoire. Resultats. Il a ete realise 45 interventions percoelioscopiques; soit 21% de l'activite chirurgicale gynecologique de l'hopital. Les patientes avaient un age moyen de 33;1 ans avec des extremes de 24 et 44 ans. Il s'agissait en majorite de nulligestes et primigestes (66%); de nullipares (71%); de cadres et de niveau scolaire superieur (48;8%); residant a Abidjan (66;6%) et vivant maritalement (75%). L'infertilite et la seconde consultation post-myomectomie etaient les indications avec respectivement 67% (30 cas) et 33% (15 cas). Les constatations per operatoires pour infertilite etaient dominees par les adherences periannexielles; les kystes ovariens et les obstructions tubaires avec des frequences respectives de 33%; 27% et 23%. L'adhesiolyse et la kystectomie representaient les actes chirurgicaux les plus realises dans des proportions respectives de 53;3% (24 cas) et 13;3% (6 cas). Dans tous les cas de seconde consultation postmyomectomie; nous avions note des adherences parmi lesquelles predominaient les type II (60%). Aucune complication operatoire n'avait ete observee. Conclusion : la colioscopie est realisable en dehors des structures sanitaires de niveau tertiaire. Une mise a niveau du personnel pourrait ameliorer sa pratique

Analyse situationnelle de la mortalite perinatale au CHU de Bouake: resultats d'une etude portant sur le 1er semestre 2011

Contexte la mortalite perinatale represente une situation frequente malheureusement peu analysee; alors qu'elle constitue un parametre important dans l'evaluation de la qualite des soins. Objectif : Analyser la situation de la mortalite perinatale afin d'en preciser les facteurs favorisants. Patientes et methode : il s'agissait d'une etude retrospective descriptive exhaustive qui s'est deroulee a la maternite du CHU de Bouake; couvrant le 1er semestre de l'annee 2011. Elle a concerne tous les cas de deces feotaux enregistres directement dans le service apres accouchement et les enfants evacues en pediatrie qui y sont decedes. Nous avons analyse les caracteristiques epidemiologiques des meres; les circonstances de l'accouchement et les facteurs pouvant expliquer les deces fotaux Resultats : la mortalite perinatale representait 122 des accouchements de la periode d'etude. Cent vingt six enfants; soit 68;9; etaient morts pendant le travail. En pediatrie; vingt cinq nouveau-nes (13;70) y etaient morts. L'age moyen des patientes etait de 30 ans et la tranche d'age la plus representee etait celle des adolescentes avec un taux de 29;5. Il s'agissait aussi en majorite des femmes au foyer (86;3); primipares (26;8); avec antecedents de deces neonataux (38;8); un age variant de 25-34 ans (44;8); et provenant de la ville de Bouake (61;2). Les patientes etaient a 84;7 admises apres une evacuation dont les principaux motifs etaient la dystocie mecanique (24;6) et les metrorragies (13;66). L'accouchement des fotus morts s'etait realise par la cesarienne et par la laparotomie dans respectivement 39;3 et 14;8 des cas. Les indications de cesarienne etaient essentiellement l'epaule negligee et le syndrome de pre-rupture uterine a un taux identique de 20;83; et l'hematome retro-placentaire dans 19;4 des cas. En l'absence d'autopsie; les causes les plus probables des deces etaient le travail prolonge (38;89); l'hypertension arterielle (10;92).Conclusion : la mortalite perinatale est elevee au CHU de Bouake. Les causes sont essentiellement les dystocies mecaniques; dont la prise en charge adequate devrait permettre de reduire sa prevalence