ABSTRACT
Introduction but.Les déchets hospitaliers et biomédicaux représentent un réel risque sanitaire et environnemental. Le but du travail est de décrire la gestion des déchets biomédicaux dans un hôpital de Brazzaville et ainsi contribuer à l'amélioration du mode de traitement des déchets biomédicaux au sein des structures sanitaires à Brazzaville. Méthodologie. Il s'agit d'une étude transversale, observationnelle et prospective qui s'est déroulée au sein de Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville au cours de la période allant de février a juillet 2017. Un interrogatoire a été réalisé à l'aide d'un questionnaire soumis aux agents exerçant dans les 09 départements pour évaluer les variables suivantes : typologie des déchets, le tri des déchets, le mode d'élimination, les accidents de manipulation, ainsi que le statut vaccinal de la personne. Résultats. Pour les 78 agents interrogés et en ce qui concerne les déchets tranchants, les plus fréquents étaient les seringues (83,22 %) et les lames (82,05 %). En ce qui concerne les déchets infectieux, les plus fréquents étaient les tubes (33,33 %) et en ce qui concerne les déchets assimilables aux ordures ménagères, il s'agissait avant tout de bouteilles vides (93,58 %). Il y a eu une réponse positive pour 55,12 % des agents en ce qui concerne le tri des déchets, pour 84,61 % en ce qui concerne l'incinération des déchets infectieux et pour 92,3 % en ce qui concerne l'enfouissement des déchets ménagers et assimilés. Les accidents étaient liés aux piqures pour 62,8 des répondants et parmi les répondants, seuls 21,79 avaient un statut vaccinal à jour contre le tétanos. Conclusion. Il y a une gestion inadéquate des déchets hospitaliers avec des effets potentiels néfastes sur la santé du personnel hospitalier et sur l'environnement