ABSTRACT
L'etude porte sur 61 cas de peritonite d'origine gynecologique consecutifs aux avortements provoques clandestins observes aux Cliniques universitaires de Kinshasa de janvier 1961 a decembre 1990. Le groupe a risque de peritonite consecutive aux manoeuvres abortives clandestines est constitue de jeunes femmes; agees de 16-25 ans et celibataires (plus de 60 pour cent); a majorite nullipares (54;7 pour cent). La forme clinique de peritonite generalisee a ete la plus frequente (70 pour cent). Le traitement applique aux malades reste medical pour 26 pour cent et de 74 pour cent en association avec le traitement chirurgical. Dans tous les cas le pronostic a ete favorable puisque le nombre de deces est relativement insignifiant. Toutefois on retiendra que dans cette etude de cas la morbidite a ete trop grande et compte tenu des mutilations subies au cours de la laparatomie; environ le tiers des femmes operees sont devenues definitivenment steriles