Prise en charge des hémopathies malignes au centre national d'oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara d'Abidjan / Managem ent of hem atologic neoplasm sat the Centre National d'Oncologie Médicale et de Radiothérapie Alassane Ouattara ofAbidjan

Introduction. Les hémopathies malignes sont des proliférations anormales et anarchiques de cellules hématopoïétiques à point de départ médullaire ou périphérique. Notre étude qui avait pour objectif de faire le bilan de la prise en charge des hémopathies malignes au Centre national d'oncologie médical et de radiothérapie Alassane Ouattara. Méthodes. Il s'agissait d'une étude rétrospective descriptive d'une durée de 2 ans 3 mois allant du 1er janvier 2018 au 31 Mars 2020 portant sur 80 dossiers de malades porteurs d'hémopathies malignes et prise en charge dans le centre. Résultats. Notre étude a permis de recenser 2,2% d'hémopathies malignes sur les 3650 cas de pathologies cancéreuses recensées au CNRAO, soit une incidence 26,66 cas/an avec un sex-ratio 1,2. Les syndromes lymphoprolifératifs (SLP) sont les plus fréquents (96,25 %), sous trois principales formes: lymphomes malins non hodgkiniens (LMNH) non Burkitt (51,25%), leucémie myéloïde chronique (20%) et le myélome multiple (16,25%). Les LMNH représentent 51,25% des HM recensées avec 41,46 % de lymphomes de haut grade de malignité. La chimiothérapie était de mise chez tous nos patients. Ainsi sur 41 cas de LMNH, seulement 12 (29,27%) ont bénéficié du protocole R-CHOP. On notait 46,34% de réponse complète. Dans notre étude, le LH représentait 8,75% il était traité à 71,43% avec le protocole ABVD avec une réponse complète chez 6 patients. 37,5% des patients porteurs de leucémie myéloïde chronique ont reçu le Rituximab; ils ont été traités par les protocoles COP (31,25%), CHOP (31,25%), RCVP (12,5%) et R-CHOP (25%). La réponse thérapeutique était complète à 68,75%. Le protocole utilisé dans le traitement du myélome multiple a été le VMCD-REV à 76,92% avec pour réponse thérapeutique complète chez 6 patients, 3 réponses partielles et 4 en cours de traitement. Conclusion. Les SLP qui sont les plus fréquents des HM avec trois principales formes: LMNH non Burkitt, leucémie myéloïde chronique et myélome multiple. Nous avons cependant des difficultés quant à la mise en route de la chimiothérapie.

Introduction. Hematologic neoplasms are abnormal and anarchic proliferations of hematopoietic cells with a medullary or peripheral starting point. Our study aimed to report the management of hematological malignancies at the Centre National d'Oncologie Médicale et de Radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO). Methods. This was a descriptive retrospective study lasting 2 years 3 months from January 1st, 2018 to March 31st, 2020 concerning 80 patients with hematologic neoplasms who were managed in the CNRAO. Results. Hematologic neoplasms represented 2.2% of cancers (80/3650) at CNRAO, giving an annual incidence of 26.66 cases. The sex ratio was 1.2. Lymphoproliferative syndromes were the most common subgroups (96.25%). These were mainly non-Burkitt non Hodgkin lymphoma (51.25%), high grade lymphomas (41.46%), chronic lymphocytic lymphoma (20%) and multiple myeloma (16.25%). Chemotherapy was administered to all patients. Among 41 cases of non-Hodgkin lymphoma, 12 (29.27%) benefited from the R-CHOP protocol and full response was observed in 46.34% of them. We found 7 patients with Hodgkin lymphoma (8.75%) and the ABVD protocol was used for 6 cases (71.43%). Six out of these seven patients were in complete response. Among the 16 patients with chronic lymphocytic leukemia, 6 (37.5%) received Rituximab. The distribution of the patients with chronic lymphocytic leukemia was as follows: COP 31.25%, CHOP 31.25%, RCVP 12.5% and R-CHOP 25% and 68.75% had full response. The most common treatment protocol for multiple myeloma was VMCD-REV (76.92%). Six patients had complete response, 3 had partial response and 4 were in the course of treatment. Conclusion. In our practice, hematologic neoplasms are mainly lymphoproliferative syndromes and the most common varieties are non-Burkitt non Hodgkin lymphoma, high grade lymphomas, chronic lymphocytic lymphoma and multiple myeloma. We have difficulties in getting chemotherapy started.

Efficacité du Dakin Cooper Stabilisé® dans la prise en charge des plaies drépanocytaires

Objectif : Apprécier l'efficacité et la tolérance du Dakin Cooper Stabilisé® dans le traitement des plaies drépanocytaires.Patients et méthodes : Il s'agit d'une étude prospective descriptive sur 35 patients, ayant des plaies drépanocytaires, recrutés au centre de Dermatologie de Treichville (Abidjan, Côte d'Ivoire) de janvier 2010 à déceRésultat : La douleur a disparu chez 91,4% des patients, une semaine après le début du traitement. La guérison est survenue chez 80% des patients après six semaines.Conclusion : Le Dakin Cooper Stabilisé® est efficace en six semaines dans le traitement des plaies drépanocytaires et est bien toléré

Arthroscanner du genou : à propos de 68 cas colligés à l'hôpital militaire d'Abidjan (HMA)

But: Decrire les donnees epidemiologiques; cliniques et scanographiques des lesions du genou observees a l'arthroscanner dans le service de radiologie de l'Hopital Militaire d'Abidjan Materiel et Methode: Nous avons mene une etude retrospective de novembre 2008 a juillet 2010; soit une periode de 20 mois concernant 68 patients.Resultats: Au plan clinique le genou droit etait le plus lese 54% des cas ; la notion de traumatisme a ete retrouvee dans 60% des cas ; les symptomes cliniques n'etaient pas toujours enonces par les cliniciens. Au plan scanographique les lesions meniscales ont ete retrouvees chez 51% des cas ; les lesions ligamentaires chez 48% des cas; avec 29% d'atteinte du LCA; les lesions cartilagineuses chez 25% et 59% de nos patients etaient au stade d'arthrose.Conclusion: L'arthroscanner a permis de faire le bilan lesionnel cartilagineux; meniscal et meme ligamentaire. Toutefois; l'IRM reste l'examen de reference pour l'etude des derangements intra articulaires du genou du fait de son innocuite et de sa resolution en contraste; mais elle reste encore inaccessible dans la plus part des pays d'Afrique noire

Evaluation de la prise en charge therapeutique de l'asthme de l'adulte dans la commune de Koumassi (RCI)

Dans le but de recenser les habitudes therapeutiques des praticiens sur l'asthme dans les structures peripheriques; une enquete prospective anonyme a ete menee aupres de 40 agents de sante exercant dans la commune de Koumassi. Cette enquete a concerne toutes les structures sanitaires (prive et public) et visait les medecins et les infirmiers. Au terme de ce travail on note: -Une presence plus massive des medecins dans les structures privees (57;1pour cent) tandis que les infirmiers se retrouvent beaucoup plus au public (63;2pour cent) ; -La plupart des praticiens ont peu d'experience medicale (62;5pour cent ont moins de S ans de pratique medicale) ; -Presque la totalite des agents de sante n'a recu aucune formation speciale pour la prise en charge de l'asthme. AU DES EQUIPEMENTS ET DES MEDICAMENTS: -De facon globale un deficit en materiel dans nos structures de sante notamment en debitmetre de pointe; en seringue electrique et en source d'oxygene ; -Les medicaments disponibles etaient essentiellement les corticoides injectables (dans 61;9pour cent. des cas au prive et 94;7pour cent. au public). AU PLAN DES STRATEGIES THERAPEUTIQUES: -Le bilan initial est essentiellement domine par la radiographie pulmonaire (76;2pour cent au prive contre 68;4pour cent au public). Les autres examens du bilan demeurent tres peu prescrits ; -Dans le traitement de la crise d'asthme: *Les bea-2-mimetiques representent la famille medicamenteuse la plus prescrite par les medecins (89;5pour cent) et les infirmiers (57;1pour cent) ; *L'aerosol doseur constitue la voie d'administration la plus ; *Les beta-2-mimetiques sont le plus souvent utilises en association avec les corticoides a action immediate. -Dans le traitement de fond. On retrouve toujours une prescription de beta-2-mimetqiues associes aux corticoides essentiellement. Cette corticotherapie dure generalement moins de 1 mois. Concernant les autres moyens intervenant dans la prise en charge de l'asthme on observe de facon generale que le debitmetre est meconnu et donc peu utilise par nos praticiens. La chambre d'inhalation est generalement peu utilisee (66;7pour cent des medecins et 68;4pour cent des infirmiers ne la prescrivent pas). Ces differents resultats montrent la necessite de doter nos structures sanitaires peripheriques en moyens materiels suffisants et former d'avantage nos praticiens