ABSTRACT
Dans le monde, le nombre de nouveaux cas de tumeurs encéphaliques était de 14 millions en 2014 avec environ 8 millions de personnes décédées. Objectif: déterminer l'efficacité diagnostique de l'IRM multimodale dans la prise en charge des tumeurs encéphaliques dans notre contexte. Matériels et Méthodes: Etude rétrospective à visée descriptive, multicentrique sur une période de 2 ans allant de février 2017 à mars 2019, dans 2 services de radiologie et 2 services de Neurochirurgie, à Abidjan. Nous nous sommes intéressés àtous les patients ayant réalisé une IRM multimodale pour suspicion d'un processus tumoral encéphalique, et qui ont eu une exérèse chirurgicale suivie d'un examen anatomopathologique de la pièce opératoire. Les examens d'IRM multimodale encéphaliques ont été réalisés selon un protocole standard sur des appareils de 1,5 Tesla, et lus par des radiologues séniors. Nous avons confronté les résultats anatomopathologiques aux diagnostics posés à l'imagerie IRM multimodale.Résultats: Ont été retenu 18 dossiers. On notait une prédominance masculine avec un sex-ratio de 1,57. L'âge moyen était de 42,8 ans avec des extrêmes de 20ans et 61ans et un écart type de 10,75.La corrélation diagnostique entre l'examen anatomopathologique et l'IRM a été de6 sur 7 cas, 4 sur 5 cas, 2 sur 2 cas, 2 sur 2 cas et 1 sur 1 cas respectivement pour le méningiome, le gliome, les métastases, l'adénome hypophysaire, le lymphome cérébral primitif.Conclusion:Les tumeurs encéphaliques dans notre étude, étaient variéeset concernaient la population jeune. Les motifs d'erreur diagnostique étaient essentiellement en rapport avec la variété de présentations des tumeurs à l'IRM et l'expérience récente de nos radiologues sur l'utilisation efficace des séquences avancées.
Worldwide, the number of new cases of brain tumors was 14 million in 2014 with approximately 8 million people dying.Objective: determine the diagnostic effectiveness of multimodal MRI in the management of brain tumors in our context.Methods: Retrospective study with a descriptive aim, multicenter over a period of 2 years from February 2017 to March 2019, in 2 radiology departments and 2 neurosurgery departments, in Abidjan. We were interested in all patients who had a multimodal MRI for suspicion of a brain tumor process, and who had a surgical excision followed by an pathological examination of the surgical specimen. The multimodal brain MRI examinations were carried out according to a standard protocol on 1.5 Tesla devices, and read by seniorradiologists. We compared the pathological results with the diagnoses made on multimodal MRI imaging.Results:18 files were retained. There was a male predominance with a sex ratio of 1.57. The average age was 42.8 years with extremes of 20 and 61 years and a standard deviation of 10.75. The diagnostic correlation between the pathological examination and MRI was 6 out of 7 cases, 4 out of 5 cases, 2 out of 2 cases, 2 out of 2 cases and 1 out of 1 case respectively for meningioma, glioma, metastases, pituitary adenoma, primary cerebral lymphoma.Conclusion: The brain tumors in our study were varied and concerned the young population. The reasons for diagnostic error were mainly related to the variety of tumor presentations on MRI and the recent experience of our radiologists on the effective use of advanced sequences.
Subject(s)
Humans , Female , Brain Injuries , Magnetic Resonance ImagingABSTRACT
Objectif. Décrire les caractéristiques de la prise en charge des myomes utérins dans une unité d'IRM multimodale en Afrique subsaharienne. Matériels et méthodes. Étude transversale descriptive rétrospective, d'une durée de 08 mois, réalisée au service d'imagerie médicale de l'hôpital mère enfant de Bingerville. Nous avons inclus les patientes dont le motif et ou les résultats des examens faisaient mention de myomes utérins. Les paramètres étudiés étaient l'âge des patientes, le motif d'examen et les résultats de l'examen d'IRM. Résultats. Nous avons recruté 103 patientes. Leur âge moyen était de 40 ans. Dans 95,1% des cas, les indications portaient sur la cartographie et l'exploration des myomes utérins déjà connus. Les myomes étaient de découverte fortuite dans 5% des cas. Les myomes étaient uniques dans 9% et en nombre supérieur à 5 dans 61% des cas. Ils étaient majoritairement hyalins, en isosignal homogène T1 FSE (86%), en hyposignal homogène T2 PROPELLER et diffusion (97%) avec rehaussement homogène (85%). Il y avait des complications dégénératives dans 12% des cas et mécaniques dans 3% des cas. Elles étaient corrélées à un nombre de myomes supérieur à 5 (p=0,05), mais pas à la taille des myomes ni à l'âge des patientes. Les pathologies pelviennes associées (53%) étaient : lésions ovariennes non tumorales (45%), adénomyose (30%) et cancer du col utérin (25%). Conclusion. À Abidjan, les myomes utérins sont une pathologie de la femme en activité génitale, en période préménopausique. L'IRM est utilisée quasi exclusivement en seconde intention après l'échographie pour la cartographie préopératoire ou pré embolisation. La découverte de pathologies associées dont le cancer du col, devrait faire préférer l'IRM pour toute exploration diagnostique et pré thérapeutique
Objective. To describe the characteristics of the management of uterine myomas in a multimodal MRI unit of Sub-Saharan Africa. Methods. This was a cross sectional retrospective descriptive study of eight months duration that was carried out in the medical imaging department of the mother and child hospital in Bingerville. The patients whose indications and/or results of the MRI mentioned uterine myomas were included. The parameters studied were the age of the patients, the reason and the results of the MRI examination. Results. We studied 103 patients. Their average age was 40 years. In 95.1% of the cases, the indications were for mapping and exploring already known uterine myomas. Incidental myomas accounted for 5%. The myomas were unique in 9% and more than 5 in 61%. They were mostly hyaline, in homogeneous T1 FSE isosignal (86%), in homogeneous T2 PROPELLER and diffusion hyposignal (97%) with homogeneous enhancement (85%). Degenerative complications were noted in 12% and mechanical complications in 3%. They were correlated with a number of myomas greater than 5 (p=0.05) but not with size of myomas or age of patients. Associated pelvic diseases (53,4%) were mainly non tumoral ovarian lesions (45%), adenomyosis (30%) and cervical cancer (25%). Conclusion. In our setting, uterine myomas affect mainly the genitally active woman in the premenopausal period. MRI is used almost exclusively as a second line after ultrasound, for preoperative or preembolization mapping. The discovery of associated pathologies, including cervical cancer, should make MRI preferable for all diagnostic and pre-therapeutic exploration.
Subject(s)
Magnetic Resonance Imaging , Myoma , DiagnosisABSTRACT
Introduction: Identifier les tableaux radio-cliniques actuels des pneumopathies aigues du nourrisson rencontres en Cote d'Ivoire et demontrer le role de la radiographie thoracique dans leur prise en charge. Methodes: Etude retrospective de 24 mois ayant concerne l'analyse de 165 radiographies thoraciques (RT) de face realisees chez des nourrissons ages de 1 a 24 mois; hospitalises dans le service de pediatrie du CHU de Yopougon (Abidjan-Cote d'Ivoire) pour pneumopathies aigues. Les elements epidemio-cliniques; therapeutiques et evolutifs ont ete obtenus a partir du dossier medical des nourrissons.. Resultats: L'age moyen des nourrissons etait de 9 mois avec des extremes entre 3 et 22 mois. Le sex-ratio etait egal a 1;2. Les syndromes radiographiques etaient domines par le syndrome alveolaire (70;3) suivi par l'association syndrome alveolaire-syndrome bronchique (29;7). Les signes radiographiques de gravite etaient presents dans 61;8.Les entites radio-cliniques etaient representees par les pneumopathies massives (32;7); la pneumonie franche lobaire aigue (4;2); les abces du poumon (7;3); les staphylococcies pleuro-pulmonaires (4;2); les pleuro-pneumopathies (13;3); le pyo-pneumothorax (4;9); les broncho-) et la primo-infection tuberculeuse (3;7pneumopathies (29;7). Conclusion: A travers la mise en parallele des entites radio-cliniques avec les elements epidemiologiques et cliniques; la RT a permis de prejuger de l'etiologie des pneumopathies et de mettre en route immediatement le traitement specifique. A l'ere de la pandemie du VIH-SIDA; cette etude montre que la tuberculose pulmonaire est paradoxalement l'entite radio-clinique la plus rare