ABSTRACT
In the 1990s, when Brazil was experiencing "trade opening", terms that were already dear to "neo-liberal" ideals such as "competitiveness", "entrepreneurship", and "success" slowly seeped into Brazilian societys imagination. Meanwhile, there was a sharp rise in membership in the Universal Church of the Kingdom of God, which defends the "Theology of Prosperity". In this article I examine information gathered through an ethnographic survey of worshippers at a UCKG congregation in Rio de Janeiro in order to expand the understanding of the aspirations, dispositions, and experiences of these lower-income social actors who chose to embrace this religious faith in the 1990s.
Dans les années 1990, lorsque le Brésil vit "son ouverture commerciale", des termes chers à l'idéologie néolibérale tels que "compétitivité", "esprit d'entreprise", "succès" etc. viennent s'installer progressivement dans l'imaginaire de la société brésilienne. À la même époque, il y a une forte montée du nombre d'adeptes de l'Église Universelle du Royaume de Dieu, qui prône la "Théologie de la Prospérité". Dans cet article, on examine des informations réunies en ethnographie parmi des fidèles d'un temple de l'IURD dans la ville de Rio de Janeiro, afin de mieux comprendre de qui il s'agit et quels sont les souhaits, envies et vécus de ces sujets issus de couches populaires qui, à ce moment donné, choisissent une telle doctrine religieuse.