ABSTRACT
Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques et thérapeutiques des gangrènes des organes génitaux externes masculins. Matériel et méthodes : Il s'est agi d'une étude descriptive et descriptive sur une période de 5 ans allant du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2011 au cours de laquelle nous avons enregistré 47 cas de gangrènes des organes génitaux externes. Nous avons analysé rétrospectivement les 39 dossiers qui étaient complets et exploitables. Résultats : Les gangrènes des organes génitaux externes étaient relativement peu fréquentes, constituaient 3,25% des urgences urologiques. Elles étaient l'apanage du sujet d'âge mur avec un âge moyen de 50,17 ans, tous de sexe masculin. Les patients provenaient majoritairement du milieu rural avec 56,4%. Le délai de consultation était assez long avec une moyenne de 9,69 jours avec des extrêmes de 2 jours et 30 jours. Les facteurs de comorbidité ont été retrouvés chez 46,11% des patients. L'origine cutanée a été retrouvée dans 48,7% des patients. Les prélèvements bactériologiques effectués chez 23 patients ont retrouvé un germe chez 13 patients et avec E. coli comme principal germe (10 cas) et accessoirement Staphylococcus aureus (1 cas), Klebsiella pneumoniae (1 cas) et Proteus mirabilis (1 cas). Au plan de la prise en charge tous les patients ont bénéficié d'un traitement médicochirurgical précédé d'une réanimation médicale. Un débridement large avec nécrosectomie a été réalisé chez tous les patients associé à une triple antibiothérapie d'abord probabiliste puis ajustée en fonction du résultat de l'antibiogramme lorsqu'un germe a été identifié. Tous les patients ont subi une cicatrisation dirigée et une plastie de recouvrement a été réalisée. La gangrène des organes génitaux externes reste une affection grave souvent invalidante avec un long séjour hospitalier. Le taux de mortalité était de 17,95%. Conclusion : Les gangrènes des organes génitaux externes masculins sont assez graves avec un fort taux de mortalité. Elles sont relativement peu fréquentes dans notre contexte et la prise en charge est médico-chirurgicale et doit être multidisciplinaire pour espérer obtenir des résultats satisfaisants
Subject(s)
Burkina Faso , Gangrene/therapy , Genitalia, Male , Microbial Sensitivity TestsABSTRACT
But. Etudier les peritonites aigues en milieu rural au Burkina Faso. Materiel et methode : Etude transversale descriptive sur trois ans allant du 1er janvier 2007 au 31 decembre 2009 des patients operes pour peritonite aigues generalisee dont le diagnostic a ete confirme en per operatoire au centre hospitalier regional de Dedougou. Resultats : En trois ans; 221 cas peritonites aigues generalisees ont ete operees. Ces peritonites ont represente 31;2 des urgences abdominales. L'age moyen de nos patients etait de 24;34 ans avec des extremes de 1 an et de 79 ans. L'etiologie typhique venait en tete avec 42;5 suivie de l'etiologie appendiculaire 33 et la perforation d'ulcere gastroduodenale avec 6;8. Les peritonites primitives representaient seulement 3;2. On a note 40;2 de complications dont la suppuration parietale constituait 56;2. La mortalite globale etait de 19
Subject(s)
Peritonitis/etiology , Peritonitis/surgery , Rural PopulationABSTRACT
Les cancers du côlon prennent de plus en plus une place importante dans la pathologie tumorale et atteignent des individus de plus en jeune. Aussi avonsnous jugé opportun de jeter en regard général sur les cancers du côlon opérés à Ouagadougou au Burkina Faso. Du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2008, soit 6 années, nous avons entrepris une étude rétrospective sur les cancers du côlon opérés dans le Service de Chirurgie viscérale du CHU Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou. 53 cas ont été recensés représentant 2% de l'ensemble des cancers et 16,2% de ceux du tube digestif. L'âge moyen était de 49 ans. Le sexe masculin était prédominant. Le délai moyen de consultation était de 16 mois. Les circonstances de découvertes avaient été dominées par les troubles du transit (67,9%). La coloscopie a été le moyen d'exploration le plus utilisé, elle a permis d'observer l'aspect macroscopique ulcéro-bourgeonnant et d'obtenir le type microscopique d'adénocarcinome après ana-lyse des biopsies effectuées. L'hémicolectomie a été le moyen théra-peutique le plus usité avec un taux de résécabilité de 86,8% et une médiane de survie à 5 ans de 47,2%