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1.
Arch. inst. pasteur Madag ; 69(1): 41-45, 2003.
Article in French | AIM | ID: biblio-1259548

ABSTRACT

La boîte de Kartman associe, dans un même réceptacle, un rodenticide à action lente et un insecticide à action rapide. Elle offre l'opportunité de lutter contre les réservoirs et contre les vecteurs de la peste. Cette méthode a été évaluée dans deux quartiers de la ville d'Antananarivo en associant la communauté à cette lutte. Le rodenticide utilisé a été le diféthialone 25 ppm (Baraki®) et l'insecticide, un carbamate en poudre à une concentration de 3% (Propoxur ®). Le schéma de l'étude réalisée d'octobre 2002à mai 2003 repose sur une comparaison entre un "quartier traité" et un "quartier témoin".L'analyse a porté sur 4 variables : (1) le nombre quotidien de rats trouvés morts, (2) le nombrequotidien d'appâts non consommés restant dans les boîtes, (3) la prévalence des rats porteurs de puces, et (4) l'index pulicidien des rats. Les variables 3 et 4 ont été obtenues à partir de rats piégés vivants à une fréquence mensuelle. Le nombre de rats morts dans le quartier traité a été de 968 versus 3 dans le quartier témoin. Les autres variables étudiées ont atteint un niveau d'équilibre à partir du 4 ème mois. Ainsi, entre J120 et J180, la moyenne quotidienne du nombre d'appâts non consommés a été de 2,79 dans le quartier traité versus 0,14 dans le quartier témoin, la prévalence des rats porteurs de puces a été de 0% dans le quartier traité (n=2 rats) versus 61% dans le quartier témoin(n=42 rats), et l'index pulicidien de ces rats dans le quartier traité a été 0 versus 5,0 dans le quartier témoin. Cette étude démontre l'efficacité de cette méthode pour atteindre les réservoirs et les vecteurs de la peste urbaine. Sous réserve d'utilisation correcte, la boîte de Kartman a sa place parmi les moyens de lutte contre la peste dans les contextes inter-épidémiques ou épidémiques


Subject(s)
Madagascar , Plague , Plague/prevention & control
2.
Arch. inst. pasteur Madag ; 67(1-2): 14-18, 2001. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1259519

ABSTRACT

Après avoir touché Madagascar en 1898, la peste a atteint Antananarivo en 1921 et s'est étendue sur les Hautes Terres Centrales où elle persiste jusqu'à nos jours. Une recrudescence des cas a été constatée depuis une vingtaine d'années pendant lesquelles, la peste a réemergé dans la capitale Antananarivo et, dans le port de Mahajanga après respectivement 28 et 63 ans de silence apparent. Le programme national de lutte et de surveillance a, de ce fait, été renforcé. L'évolution de l'endémie dans le temps et dans l'espace au cours de cette période a été analysée à partir de 2 982 cas bactériologiquement confirmés ou probables(sex-ratio H/F : 1,3/1). L'incidence annuelle moyenne des cas de peste confirmés ou probables est passée de 33 pendant la période 1980-1984 à 298 pendant la période 1995-1999. Cette augmentation s'est accompagnée d'une large extension géographique de la zone d'endémie, passant de 17 à 37 districts pour la plupart situés à plus de 800 m d'altitude, sauf le port de Mahajanga. Par contre, le taux de létalité a baissé pendant la même période, passant de 41,6% à 20,7%. Un des objectifs des recherches actuelles est une meilleure compréhension des différents cycles épidémiologiques de la peste à Madagascar, afin d'améliorer les stratégies de lutte


Subject(s)
Madagascar , Plague/epidemiology , Recurrence
3.
Arch. inst. pasteur Madag ; 67(1-2): 19-20, 2001.
Article in French | AIM | ID: biblio-1259520

ABSTRACT

La surveillance de la peste murine en 1995 dans le marché de gros Tsenabe Isotry à Antananrivo a montré une circulation intense du bacille pesteux (80% de rats séropositifs) et un index cheopis (8,4) supérieur au seuil classique de risque épidémique (>1). Pourtant, le nombre de malades suspects déclarés dans ce quartier est très faible (3 cas suspects sans confirmation de 1995 à 1999). Dans le but de vérifier si la faible incidence de la peste humaine pouvait être due à l'acquisition d'une immunité, une enquête séroépidémiologique a été menée auprès des marchands en juin 1999 associée à l'analyse des données de la surveillance des rongeurs entre 1998 ­ 1999. La séroprévalence des porteurs d'anticorps anti-F1 est de 3,2% (3/95 marchands), alors que les marqueurs de la transmission de la peste chez les rongeurs et les puces continuent d'être très élevés. Ces résultats suggèrent que l'incidence de la peste parmi les marchands n'est pas liée à une immunité acquise, mais probablement à d'autres facteurs : le faible contact entre l'homme et les puces de rat en raison de l'abondance des rats, l'absence d'épizootie murine due à la résistance des rats de la capitale et le comportement du rongeur prédominant Rattus norvegicus moins commensal que R. rattus


Subject(s)
Bacteriology , Madagascar , Plague/epidemiology
4.
Arch. inst. pasteur Madag ; 66(1-2): 6-8, 2000. tab
Article in French | AIM | ID: biblio-1259501

ABSTRACT

Les auteurs rapportent les résultats d'une enquête séroépidémiologique destinée à évaluer l'importance de la peste dans la ville de Mahajanga en juillet 1999. 656 sérums issus d'un échantillon de sujets de 2 ans et plus tirés au sort dans la population par sondage en grappes ont été étudiés en utilisant une technique ELISA pour la recherche des anticorps anti-F1. Le taux de prévalence des anticorps anti-F1 est de 6,1 p. 1000, proche de la prévalence attendue dans cette ville où la peste est réapparue en 1991 après 62 ans de silence. L'enquête a également montré que la musaraigne endémique, Suncus murinus, joue sans doute un rôle comme réservoir de la peste à Mahajanga


Subject(s)
Madagascar , Plague/diagnosis , Plague/epidemiology
5.
Arch. inst. pasteur Madag ; 64(1-2): 15-17, 1998.
Article in French | AIM | ID: biblio-1259472

ABSTRACT

Le diagnostic bactériologique de la peste est basé sur la microscopie et l'isolement de Yersinia pestis à partir de prélèvements suspects. Lorsque la culture et l'inoculation à la souris sont négatives, l'examen direct du frottis permet de poser un diagnostic de présomption de peste. Examen simple à réaliser a priori, la microscopie pose cependant de réelles difficultés de lecture et de reproductibilité entre deux laboratoires. Cette étude compare les résultats obtenus au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Mahajanga et au Laboratoire Central de la Peste (LCP), lors des deux épidémies successives de peste en 1995 et 1996.En prenant la culture comme référence, la microscopie réalisée à Mahajanga est plus sensible mais moins spécifique que celle réalisée au LCP. Entre l'année 1995 (350 patients) et 1996 (245 patients), la concordance entre les 2 laboratoires s'est améliorée, passant de 55% à 75%. Malgré une sensibilité et une spécificité assez faibles par rapport à la culture (elle-même peu sensible aussi en raison des conditions de transport des prélèvements), la microscopie conserve toute sa valeur pour le diagnostic de présomption de la peste lorsqu'elle est faite par un personnel entraîné. La solution idéale à terme sera un test immunodiagnostique simple et rapide, réalisable par des agents de santé non biologistes


Subject(s)
Academic Medical Centers , Bacteriology , Madagascar , Microscopy , Plague/diagnosis , Yersinia pestis
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