Facteurs limitant la prise en charge du leiomyome remanie au CHU Mel de Cotonou : à propos d'un cas et revue de litterature

Les léiomyomes sont des pathologies courantes. Cependant ils peuvent présenter parfois des aspects inhabituels ce qui engendre des difficultés de prise en charge. La reconstitution du parcours thérapeu-tique d'une patiente de 36 ans, infertile porteuse d'un utérus polymyomateux et son suivi postopératoire ont permis d'identifier de nombreux facteurs limitant la précocité de la prise en charge. Malgré une prise en charge chirurgicale effective le pronostic fonctionnel reste réservé

Les étiologies des urgences obstétricales à la maternité du centre hospitalier universitaire départemental de l'Ouémé-plateau (CHUD O/P) au Bénin

Objectif : Décrire les étiologies des urgences obstétricales dans le service de gynécologie et d'obstétrique du Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l'Ouémé-Plateau.Patientes et Méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale, descriptive et analytique menée à la maternité du CHUD O/P sur une période de 06 mois allant de Février 2016 à Aout 2016. Les critères d'inclusion étaient constitués de toutes les patientes admises à la maternité du CHUD O/P et traitées pour des complications de la gravido-puerpéralité. N'étaient pas inclues les urgences non obstétricales.L'analyse et les tests statistiques ont été effectués sur les logiciels CS PRO 6.2 et SPSS en comparant les moyennes et les écarts, en utilisant le chi carré de Pearson pour les variables dichotomiques en acceptant une probabilité significative p0,05. Les considérations éthiques, la confidentialité et l'anonymat étaient respectés. Résultats et conclusion : La fréquence d'admission des urgences obstétricales était de 34,8%. L'âge moyen était de 27,3 +/- 5,7 ans. Elles étaient nullipares (31,4%), aux activités professionnelles peu rémunératrices (69,3%). La référence était dans 70,4% le mode d'admission mais inadéquate. Les causes retrouvées par ordre de fréquence, étaient : les dystocies (30,7%) ; les urgences hémorragiques (25,9%) ; les urgences hypertensives (21,5%) ; les hypoxies foetales (17,8%) et les infections 4,0%). La létalité maternelle et néonatale étaient respectivement de 3,8% et 11,5%.L'anticipation des SONU s'avère indispensable dans la prise en charge des urgences obstétricales

Facteurs de risque d'hémorragie du post-partum immédiat dans un hôpital de district du nord Bénin

Introduction : L'hémorragie du post-partum constitue la principale cause de décès maternel surtout dans les pays en développement. L'objectif était de déterminer les facteurs de risque d'hémorragie du post-partum. Patientes et méthodes : Il s'est agi d'une étude transversale descriptive et analytique réalisée dans un hôpital de district au nord du Bénin. L'étude a concerné 186 cas d'hémorragie du post partum immédiat pris en charge dans cet hôpital du 15 octobre 2015 au 14 avril 2017. Les données ont été traitées avec les logiciels de statistique SPSS 20.0 et Epi info 7. Pour la comparaison des variables, nous avons utilisé le texte de « Khi-deux » et la différence était supposée statistiquement significative pour un p inférieur à 0,05. La confidentialité des résultats et l'anonymat des accouchées étaient respectées. Résultats : Les étiologies de l'hémorragie du post-partum immédiat dans l'étude étaient l'atonie utérine (50%), les lésions traumatiques de la filière génitale (48,4%) et la rétention placentaire (39,8%). L'atonie utérine était corrélée à la grande multiparité, à l'antécédent d'hémorragie de la délivrance, à la pré-éclampsie, au déclenchement du travail, à l'accouchement par césarienne,au travail prolongé et à la macrosomie. Quant aux lésions traumatiques de la filière génitales, elles étaient statistiquement associées à la primiparité et à la macrosomie. La rétention placentaire était surtout retrouvée chez les accouchées ayant un antécédent de césarienne. Conclusion : Il existe bien des facteurs de risque d'hémorragie du post-partum immédiat. La recherche systématique et la prise en charge précoce de ces facteurs pourraient contribuer à la réduction de la mortalité maternelle liée à l'hémorragie du post-partum immédiate