ABSTRACT
This article discusses the relationship between state ideas and practices based on a case study of the Fundação Brasil Central (FBC), an agency created by the Estado Novo regime in 1943 and whose activities extended until 1967. The hypothesis is that Brazilian social thought should be analyzed as a cultural repertoire that produces effects on social life and the state. The article thus analyzes material from the FBC archives and travel records, geopolitical treatises, and other text sources published from the First Republic through the initial years of the Vargas Era. The aim is to show how narratives on Central Brazil shaped the language and practice of public administration.
Cet article discute le rapport entre les idées et pratiques des états à partir d'une étude de cas centrée sur la Fundação Brasil Central (FBC), institution créée par l'Estado Novo en 1943 et dont les activités se sont prolongées jusqu'en 1967. L'hypothèse est qu'on doit analyser la pensée sociale brésilienne comme un répertoire culturel qui produit des effets sur la vie sociale et sur l'Etat. Pour cela, l'article analyse un matériel d'archives de la FBC et des livres de voyage ainsi que des traités de géopolitique et d'autres sources de textes publiés au long de la Première République et dans les premières années de l'Ere Vargas. Le but est de montrer comment des récits sur le Brésil central ont configuré le langage et la pratique bureaucratique.