Un cas de polysensibilisation à neuf allergènes de contact au Bénin

Introduction : La polysensibilisation est définie par une réaction positive à au moins trois allergènes de contact chez la même personne. Nous rapportons ici le premier cas de polysensibilisation à neuf allergènes de contact observé dans notre pays. Observation : il s'agissait d'un cas de patch-test réalisé chez un homme de 35 ans qui était suivi pour un eczéma chronique récidivant des mains et des pieds sur un terrain d'atopie. Résultat : la lecture faite à 48 h et à 96 h a objectivé une polysensibilisation à neuf allergènes de contact. Discussion : Il s'agit du premier cas de polysensibilisation à neuf allergènes de contact décrit au Bénin. Dans une publication récente nous avions présenté les trois cas de polysensibilisation à six allergènes de contact observés dans notre pays. Conclusion : l'originalité de cette observation réside à la fois dans le nombre impressionnant d'allergènes de contact positifs et dans la forte intensité de ces réactions pour les neufs allergènes

Allergènes de contact au Bénin: études transversale à propos de 30 cas

Dans une étude transversale portant sur 30 patch-tests réalisés sur trois ans dans un cabinet privé de Dermatologie au Bénin, le taux de positivité était de 90% avec un sex ratio de 1,7. Les quatre allergènes les plus souvent positifs étaient : Paraphénylène diamine, Baume de Pérou, Bichromate de potassium et Sesquiterpène lactone Mix

Les condylomes acuminés génitaux chez un nourrisson de sexe masculin: abus sexuel ou non ?

Nous rapportons un cas de condylomes acuminés chez un nourrisson de sexe masculin âgé de 16 mois. Les condylomes acuminés constituent la plus fréquente des Infections Sexuellement Transmissibles.Si un abus sexuel est fortement suspecté chez notre patient, il n'en demeure pas moins que ces lésions peuvent être également manu portées ou de contamination per partum. Les condylomes d'origine sexuelle sont habituellement retrouvés chez les enfants de sexe féminin et à un âge plus avancé que celui de notre patient qui est de sexe masculin