Trusting The Pharmacist In Delivering Medication Information: A Community-Based Perspective

Objective: Optimal disease management is influenced by a solid patient-health provider relationship; which includes trust in the provider. The study compares respondents’ trust in pharmacists and physicians for the delivery of drug information. Methods: Residents of 3 rural communities in Lebanon, aged 40 and above, were invited to participate in the study, 760 accepted. Participants were asked who they trust the most with information about their medication: their physician or their pharmacist. Results: Of the total sample, 154 chose the pharmacist as their most trusted source of medication information (20%). Characteristics associated with choosing the pharmacist were: being a male (29.3% vs 16.2% p<.001), of younger age (31.5% among<50 y, 18.8% among 50-64 y, and 14.6% among 65+years p<.001), single (31.6% vs 21.9% married and 9.3 others, p=0.023), working (39.2% vs15.7% p<.001), and insured (2.3% vs 16.4% p=0.048). The multivariate logistic regression model revealed that having a family member with hypertension (OR=1.86 95% 1.23-2.82), or cardiovascular (OR=3.39 95%CI 1.55-7.45) increased the likelihood of trusting pharmacists over medical doctor. On the other hand, a self-report of cardiovascular disease (OR=0.34 95% CI 0.12-0.95) and taking medication (OR=0.41 95% CI 0.25-0.67) were associated with a decrease in the trust in the pharmacist in favor of the physician. Conclusion: Although pharmacists are the drug specialists, the majority of the Lebanese rural community residents reported higher trust in their physicians with information about their medication(s).

Micro carcinom papillaire de la thyroïde: prise en charge thérapeutique

INTRODUCTION : La prise en charge thérapeutique des microcarcinomes papillaires (MCP) de la thyroïde est controversée. L'ob-jectif de notre étude était de discuter les attitudes thérapeutiques devant un microcarcinome papillaire.MÉTHODES : Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 50 patients pris en charge pour MCP de la thyroïde sur une période de 7 ans (2007-2013).RÉSULTATS : L'âge moyen de nos patients était de 46 ans avec un sex-ratio de 0,11. Les circonstances de découverte étaient : un nodule thyroïdien suspect dans cinq cas, une adénopathie cervicale métastatique dans un cas. La découverte était fortuite à l'exa-men histologique chez 44 patients. Le geste chirurgical consistait en une thyroïdectomie totale dans tous les cas. Elle a été pratiquée en un seul temps opératoire dans 34 cas et en deux temps dans 15 cas. Un curage ganglionnaire central a été réalisé dans 56% des cas. La taille moyenne du MCP était de 4,6 mm. Le MCP était multifocal dans 16% des cas et bilatéral dans 10% des cas. Un envahissement de la capsule thyroïdienne a été retrouvé dans 4% des cas. Une atteinte ganglionnaire a été notée dans 14% des cas. Le traitement par l'Iode 131 a été indiqué chez 40 patients. L'activité moyenne administrée était nettement moindre chez les patients opérés après 2012 (70mCi contre 130 mCi). Quatre-vingt pourcent de ces patients ont reçus une activité inférieure à 100 mCi. Le recul moyen était de 52 mois. Nous n'avons pas rapporté de cas de récidive ou de métastase à distance.CONCLUSION : La totalisation chirurgicale et l'irathérapie ne devraient être indiquées qu'en présence de facteurs de mauvais pro-nostic vu le potentiel peu évolutif de ces tumeurs

Prise en charge chirurgicale des mucocèles naso-sinusiennes

Introduction : Les mucocèles nasosinusiennes sont des pseudo-tumeurs d'allure kystique, relativement rares. Malgré leur bénignité, elles ont une tendance expansive et destructrice. Buts : Proposer une stratégie thérapeutique appropriée des mucocèles naso-sinuisennes.Matériel et Méthodes : Etude rétrospective portant sur 43 patients opérés entre 1992 et 2012. Résultats :Il s'agit de 27 hommes et de 16 femmes. L'âge moyen était de 47 ans. Des antécédents de traumatisme crânio-facial, de chirurgie nasosinusienne ou du massif facial ont été retrouvés respectivement dans 16.27%, 25.58% et 9,3% des cas. Les localisations éthmoïdo-frontales étaient les plus fréquentes (14 cas). Les voies endoscopique endonasale, mixte ou externe ont été utilisées dans 30, 4 et 9 cas. Conclusion : La voie endoscopique endonasale est actuellement la voie de référence pour le traitement des mucocèles. La voie externe garde certaines indications. La marsupialisation est le traitement de choix permettant le respect de la physiologie sinusienn