Influence de la co-infection paludéenne placentaire et VIH sur la biométrie et l'indice d'Apgar du nouveau - né à Kinshasa, République Démocratique du Congo

Introduction: La co-infection VIH-paludisme est très fréquente dans les régions d'endémie palustre et de haute prévalence du VIH/SIDA. Dans les régions de paludisme stable, l'infection par le VIH augmente les risques de paludisme asymptomatique, d'accès palustre simple et de létalité liée à cette parasitose. Evaluer l'impact de la co-infection VIH et l'infection paludéenne placentaire sur les paramètres biométriques et l'indice d'Apgar du nouveau-né sont les objectifs de ce travail. Matériel et Méthodes: Nous avons conduit une étude transversale comparative. 146 VIH+ et 149 VIH-mères consentantes et leurs nouveau-nés ont été recrutés dans 7 Maternités de Kinshasa (RDC). Les biopsies placentaires examinées au Service d'anatomopathologie de l'Université de Kinshasa confirment la présence de trophozoïtes. Les tests Chi carré, exact de Fisher et le t-Student ont servi aux analyses statistiques des données Résultats: La prévalence de l'infection paludéenne placentaire était de 72%. Cette infestation était plus importante dans le groupe des mères VIH+ avec 91% vs 53,70% pour les mères VIH-(p<0,0001).La moyenne de poids de naissance (PN) des nouveau-nés nés des mères co-infectées était inférieure à celle des enfants nés de mères VIH-avec placentas infectés (3033 ±524 g vs 3236 ±565g, p=0,009). Les nouveau-nés dont l'Apgar à la 5ième minute était <7 sont tous nés de mères co-infectées (p=0,009). Conclusion: La co-infection VIH et paludisme placentaire des gestantes influence négativement le PN et l'Apgar à la 5ième minute des nouveau-nés

Prevalence de la transmission perinatale du VIH sous prophylaxie a la Nevirapine a Kinshasa

La transmission verticale du VIH est la cause principale de l'infection pediatrique par le VIH. Plusieurs schemas d'antiretroviraux (ARV) sont utilises dans les programmes de Prevention de la Transmission de la Mere a l'Enfant (PTME) ; allant de la dose unique prophylactique a base de la Nevirapine (NVP); a l'utilisation des Antiretroviraux a Haute Activite Therapeutique (HAART). Dans cette etude nous cherchons a determiner la prevalence de la transmission perinatale du VIH sous monotherapie a la Nevirapine utilisee dans la PTME en Republique Democratique du Congo (RDC). La charge virale a ete dosee par PCR-RNA chez 147 meres seropositives consentantes ainsi que chez leurs enfants. Un premier prelevement de sang veineux a ete effectue a l'entree en salle de travail; un deuxieme a l'accouchement; chez les meres. Concernant les enfants; un prelevement a ete effectue au cordon ombilical et un autre entre 6 et 10 semaines de vie ex utero. De 146 echantillons de sang du cordon; 21 n'ont pas ete analyses; car alteres. Les particules virales ont ete retrouvees dans 19/125 echantillons preleves a la naissance; soit 15;20. Lors du 2ieme prelevement; cette charge virale est devenue indetectable chez 17/19. Seuls 80 enfants ont ete retrouves pour ce deuxieme prelevement. En definitif 67 enfants ont eu des analyses effectuees successivement sur les prelevements du cordon et sur ceux pratiques entre 6 et 10 semaines apres la naissance et 11 etaient infectes; soit 16;40(IC a 95: 8;50-27;50).Ces donnees sont les premieres rapportees en RDC