RESUMO
INTRODUCTION: Une série de facteurs de risque a été reliée au développement de la maladie péri-implantaire, parmi lesquels: la mauvaise hygiène orale, le diabète, le tabagisme et l'antécédent de parodontites. Le microbiote associé à la péri-implantite est semblable à celui associé à la parodontite, et il a été suggéré que les poches parodontales profondes peuvent agir comme un réservoir de bactéries et impacter le taux de succès implantaire. L'objectif de ce travail était d'évaluer les paramètres du succès implantaire chez les patients avec antécédents de maladies parodontales. MATÉRIEL ET MÉTHODES: Une revue systématique de la littérature de 2004 à 2014 a été réalisée avec une stratégie de recherche documentaire électronique dans les bases de données Medline, Embase, Cochrane Library et Dentistry and Oral Sciences Sources, complétée par une recherche manuelle dans les revues de parodontologie et de dentisterie implantaire. Résultats : 347 articles ont été retrouvés pour une inclusion dans l'étude et après l'application des filtres et critères, seuls 4 articles scientifiques ont été retenus. La population globale incluse dans ces 4 études était de 1945 sujets, dont 1640 atteints de maladies parodontales et 305 sans antécédents de parodontites. CONCLUSION: Sous réserve de la qualité méthodologique des articles retenus, l'antécédent de parodontite ne constitue pas une contre-indication de la pose implantaire, mais le taux du succès implantaire dépend de la forme et de l'évolutivité de la parodontite. Ainsi, la prise de décision de thérapeutique implantaire chez les patients avec antécédent de maladies parodontales doit inclure nécessairement un programme rigoureux de thérapeutique parodontale de soutien pour une stabilité à long terme de l'implant