RESUMO
La planification familiale du postpartum est la prévention des grossesses durant les 12 mois qui suivent l'accouchement. Objectif : Etudier l'utilisation des méthodes contraceptives dans le postpartum dans le service de gynécologie obstétrique de l'hôpital de district de la commune II de Bamako. Matériels et Méthodes : Nous avons mené une étude transversale descriptive et analytique avec collecte prospective des données du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2020. Ont été incluses, toutes les accouchées ayant choisi et bénéficié d'une méthode contraceptive. Le test statistique utilisé a été le test de Fisher avec un seuil de significativité fixé à 5%. Résultats : En 2 ans, la prévalence contraceptive dans le postpartum était de 26,1%. Plus des 2/3 des counselings (61%) ont été faits lors des consultations prénatales, 8% pendant la phase de latence, 26% dans le postpartum immédiat et 5% lors de la visite postnatale. Les méthodes les plus choisies ont été les implants (47,1%), le dispositif intra-utérin (29,6%), les pilules miro-progestatives (12,5%), les progestatifs injectables (8%) et les préservatifs (3,2%). Conclusion : La planification familiale du postpartum contribue à augmenter la prévalence contraceptive
Assuntos
Humanos , Feminino , Anticoncepção , Serviços de Planejamento Familiar , Obstetrícia , Período Pós-PartoRESUMO
But : Le but de cette étude était de comparer le pronostic materno-fÅtal des grossesses chez les patientes de 40 ans et plus à celui des grossesses conçues avant 40 ans dans le service de gynécologie obstétrique du centre de santé de référence de la commune II de Bamako. Matériels et Méthodes : Il s'agissait d'une étude prospective de Cohorte qui s'est déroulée à la maternité du Centre de Santé de Référence de la Commune II du 1er janvier au 31décembre 2012. Ont été incluses dans notre étude comme patientes exposées toutes les gestantes de 40 ans et plus et comme patientes non exposées les gestantes de 20-39 ans ayant accouchées dans notre service. N'ont pas été retenues dans cette étude, les grossesses chez les adolescentes. Les tests statistiques utilisés ont été le Khi2 de Pearson et le test de Fisher avec un seuil de significativité à 5%. Résultats : La fréquence de la grossesse chez les femmes de 40 ans et plus était de 1,68%. Il s'agissait de grandes multipares non scolarisées dans 60% des cas, présentant une HTA dans 6,7% des cas. La grossesse chez ces patientes a été associée à un taux élevé de césarienne dans 16,7% des cas, de dépassement de terme dans 6,7% des cas, de présentation du siège dans 6,7% des cas, de macrosomie dans 6,7% des cas et de malformation fÅtale dans 1,7% des cas. Conclusion : Compte ténu de ses nombreuses complications materno-fÅtales, les grossesses chez les femmes de 40 ans et plus méritent une attention particulière