RESUMO
Introduction. Les luxations temporo-mandiblaires sont peu fréquentes au CHU de Bouaké, mais elles sont invalidantes. Les objectifs étaient de : Distinguer les aspects épidémiologiques, et d'identifi er les formes cliniques et les aspects thérapeutiques. Méthodes. Il s'agissait d'une étude rétrospective et descriptive qui s'est déroulée du 1er janvier 2018 au 30 décembre 2019 dans le service d'odontostomatologie et de chirurgie maxillo-faciale du Centre Hospitalier et Universitaire de Bouaké. Résultats. Quarante et un (41) cas ont été colligés soit une fréquence hospitalière de 5%. L'âge moyen était de 40,18 ans avec des extrêmes de 11 ans et 77 ans. Le sex-ratio était de 0,78. Le délai moyen de consultation était de 3 jours. Le bâillement représentait 48,78% des causes et avait pour facteur favorisant l'édentation partielle postérieures dans 90% des cas. Les luxations isolées de l'articulation temporo mandibulaire étaient observées dans 85,37% des cas, et étaient toutes antérieures. Parmi ces luxations isolées, 88,57% étaient bilatérales et 11,43% unilatérales. La luxation supérieure a été retrouvée dans 4,88% de cas, et elle était toujours associée à une fracture de la symphyse mandibulaire. Dans 80,49% des cas, le traitement a été orthopédique. L'évolution a été favorable dans 82,93% des cas. Conclusion. Les luxations temporo-mandibulaires sont des affections très invalidantes. Les absences dentaires constituent le principal facteur prédisposant d'où la nécessité d'une bonne réhabilitation dentaire prothétique afi n d'éviter les récidives.