Place de la radiologie dans la pratique des chirurgiens-dentistes sénégalais

L'odontologie a naturellement bénéficié des innovations en imagerie médicale. L'examen radiologique est devenu une partie intégrante de la prise en charge odontologique. Ce travail avait pour objectif d'évaluer la place de la radiologie dans la pratique des chirurgiens-dentistes sénégalais.Matériels et méthodes.Il s'agissait d'une étude transversale descriptive réalisée auprès des chirurgiens-dentistes exerçant dans les secteurs du privé, et du public de la région de Dakar. Des questionnaires auto-administrés ont été distribués afin de recueillir les informations suivantes : le secteur d'activité, l'importance de la radiologie dans la pratique quotidienne, l'équipement en appareil radiologique, la fréquence de prescription des examens radiologiques. Les données ont été analysées avec le test chi-deux.RésultatsAu total, 132 chirurgiens-dentistes ont répondu aux questionnaires. Parmi eux 42% exerçaient dans le secteur privé, 28% dans le public et 20% étaient des praticiens hospitalo-universitaires. Le sexe ratio était de 2,14 et la moyenne d'âge était de 37 ans ± 11.Plus de 90% des chirurgiens-dentistes accordaient une grande importance aux examens d'imagerie dans leur pratique, 6,84% une importance moyenne. Les films argentiques étaient les plus utilisés avec 75% contre 25% de récepteurs numériques. Les examens radiologiques n'étaient prescrits de manière systématique que par 6,87% des chirurgiens-dentistes alors que 64,84% les prescrivaient de manière sélective et 27% utilisaient rarement.Conclusion: Cette étude a montré une insuffisance d'équipement radiologique et une attitude inadéquate de prescription des examens radiologiques des chirurgiens-dentistes de la région de Dakar Des formations continues en radiologie dentaire s'avèrent nécessaire pour une meilleure connaissance des examens radiologiques

Attitudes et connaissances des chirurgiens-dentistes sénégalais sur la radioprotection

Introduction : Bien que les doses de rayonnements rencontrés en radiologie dentaire soient faibles, elles peuvent entraîner des effets stochastiques, qui sont, un phénomène de tout-ou-rien. L'objectif de cette étude était d'évaluer le niveau de connaissances et les attitudes des chirurgiens-dentistes sénégalais en radioprotection. Matériels et méthodes : Des questionnaires auto-administrés ont été distribués afin de recueillir les informations relatives à : l'importance de la radiologie dans la pratique quotidienne, l'équipement en appareil radiologique, la fréquence de prescription des examens radiologiques, moyens de radioprotections, le niveau de risque des rayons X. Les données ont recueilli et analysé avec le logiciel Epi info 3.4.3. Le niveau de significativité est fixé à p≤0,05. Résultats : 132 chirurgiens-dentistes ont répondu aux questionnaires. 91,14% des chirurgiens-dentistes déclaraient être équipés d'un appareil de radiographie et 64% d'entre eux faisaient des radiographies systématiques lors de la première consultation. Les radiographies retro alvéolaires étaient les plus prescrites 81,68% suivies par les radiographies panoramiques 16,03%. les films argentiques étaient plus utilisés (75%) que les récepteurs numériques (25%). Seuls 16,35% déclaraient avoir un dispositif de radioprotection, contre 83,65%. Les moyens de radioprotection utilisés dans les structures bucco-dentaires étaient constitués de collimateur (1,7%), de collier à plomb (5,7%), de tablier à plomb (8,62%), de mur plombé (0,86%). Les examens radiographiques étaient réalisés dans, 80% chez les enfants sans dispositif de radioprotection et 50% chez les femmes enceintes. Conclusion : une minorité de chirurgiens-dentistes est conscient de l'existence des règles de radioprotection. Des formations continues en radioprotections est nécessaires pour meilleure usage des examens radiographiques