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Syndactylie congénitale de la main à Dakar
Sankale, Anne-Aurore; Dje Bi Dje, Valérie; Bitchoka, Eric; Foba, Mamadou Lassana; Ndiaye, Aïnina.
  • Sankale, Anne-Aurore; s.af
  • Dje Bi Dje, Valérie; s.af
  • Bitchoka, Eric; s.af
  • Foba, Mamadou Lassana; s.af
  • Ndiaye, Aïnina; s.af
Article in French | AIM | ID: biblio-1263832
RESUMEN

Introduction:

La syndactylie congénitale est une fusion plus ou moins complète des doigts de la main et/ou des orteils. C'est la plus fréquente des anomalies congénitales de la main. Le but de cette étude était d'analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, et thérapeutiques des syndactylies congénitales de la main dans une structure spécialisée en chirurgie de la main. Patients et méthodes Cette étude était rétrospective, monocentrique,et descriptive. Elle a concerné des enfants âgés de moins de 15ans hospitalisés entre janvier 2002 et décembre 2017 dans le service de chirurgie plastique et reconstructrice du CHU Aristide le Dantec de Dakar pour une syndactylie congénitale de la main. Les données recueillies étaient épidémiologiques cliniques, thérapeutiques, et évolutives. Résultats Il s'agissait de 61 patients (113 commissures). Il y avait 44 garçons et 17 filles. L'âge moyen à l'intervention était de 6 mois (3mois-7ans). La notion de consanguinité était rapportée chez 39 patients (64%) et chez 14% (n = 6) d'entre eux, il existait un antécédent de syndactylie familiale. Aucun diagnostic anténatal n'a été posé La malformation était bilatérale chez 22 patients (36 %). La syndactylie était simple complète (n=29; 47,5%), simple incomplète (n=19 ;31%) et complexe (n=13 ;21,5%). Les commissures concernées étaient la 1ère (n=4 ; 3,5%), la 2ème (n=20 ; 17,5%), la 3ème (n=56 ; 49,5%) et la 4ème (n=33 ; 29,5%). Une malformation associée était objectivée chez 21 (34 ,5%) patients dont 14 syndactylies du pied. Quarante-huit (78%) patients (68 commissures) ont eu un geste chirurgical dans un délai inférieur à 1 an pour 94,64% (n=45). L'incision en zig-zag était la seule technique pratiquée pour la séparation digitale. La séparation commissurale était faite selon une plastie en VY (n=28 ; 58,5%), en V croisé (n=15, 31%), et en rectangle (n=5 ; 10,5%). La réparation utilisait une greffe de peau totale inguinale (n=36, 75%), une greffe associée à une plastie (n=6, 12,5%) et une plastie (n=6, 12,5%). Des complications ont été notées chez 15 (31%) patients. Il s'agissait de six récidives partielles, six nécroses de greffe dont deux en rapport avec une infection et trois cicatrices chéloïdiennes. Quarante (83 %) patients avaient un résultat satisfaisant avec un recul moyen de 12 mois (3 - 48).

Conclusion:

Les syndactylies simples et complètes étaient les plus fréquentes. Les 3ème et 4ème commissures étaient les plus intéressées. La réparation par plastie en VY associée à une greffe de peau totale était couramment réalisée. Les résultats étaient satisfaisants. Le suivi à long terme est compromis. Il est lié aux difficultés socio-économiques des patients
Subject(s)
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Index: AIM (Africa) Main subject: Patients / Senegal / Child / Syndactyly / Hand Country/Region as subject: Africa Language: French Journal: Journal Africain de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique Year: 2019 Type: Article

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