Your browser doesn't support javascript.
loading
Prise en charge des vaginites dans les pays à ressources limitées d'Afrique subsaharienne. Quelle place pour l'association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine et prednisolone ?
Mian, B; Okon, G; Nigue, L; Aka, E; Akobe, A; Diomande, R; Kasse, R; Nguessan, K; Boni, S.
  • Mian, B; s.af
  • Okon, G; s.af
  • Nigue, L; s.af
  • Aka, E; s.af
  • Akobe, A; s.af
  • Diomande, R; s.af
  • Kasse, R; s.af
  • Nguessan, K; s.af
  • Boni, S; s.af
Med. Afr. noire (En ligne) ; 65(12): 571-580, 2018.
Article in French | AIM | ID: biblio-1266317
RESUMEN
Contexte La vaginite est un motif fréquent de consultation gynécologique. Dans les pays à ressources limitées, en l'absence de laboratoires d'analyses microbiologiques des sécrétions vaginales, le traitement est prescrit sur la base de l'évaluation clinique.Objectif général Evaluer l'efficacité de notre pratique concernant la prise en charge des vaginites en situation de vie réelle, par la prescription de l'associationternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®).Méthodologie Nous avons réalisé, dans trois structures sanitaires d'Abidjan, une étude prospective observationnelle sur cinq mois. Elle a inclus, de façon aléatoire, 233 patientes qui ont donné leur consentement écrit et signé et qui présentaient des signes cliniques évidents de vaginites. N'ont pas été incluses les patientes enceintes et allaitantes, celles qui présentaient des co-infections, des infections sexuellement transmissibles, le VIH, une hypersensibilité ou une idiosyncrasie à l'association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®). Les patientes ont été divisées en deux groupes le groupe de référence (n = 200) pour lequel une analyse microbiologique des sécrétions vaginales était effectuée 2 à 4 jours avant la mise sous traitement et le groupe contrôle (n = 33) pour qui le traitement était débuté d'emblée. Les critères d'évaluation étaient la présence des symptômes cliniques et leur cinétique d'évolution, le bilan microbiologique réalisé 10 à 14 jours après le début du traitement et la survenue d'effets indésirables liés à l'utilisation du médicament (notamment les picotements ou les irritations locales). Les tests statistiques utilisés pour la comparaison des effectifs étaient le khi-deux et le Fisher exact avec un seuil de signification de 5% (p < 0,05).Résultats et

discussion:

Avant l'instauration du traitement, les leucorrhées pathologiques (178/233) et le prurit vulvaire (157/233) étaient les principaux symptômes rencontrés dans les deux groupes. La prédominance des leucorrhées pathologiques était très significativement différente dans le groupe référence versus le groupe contrôle (p = 0,001).Lors de la visite de contrôle, il n'y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant la présence d'une récidive (p = 0,99). Ainsi l'association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®) pourrait représenter une option thérapeutique intéressante chez les femmes présentant des signes cliniques évidents de vaginite, en l'absence d'analyse microbiologique préalable des sécrétions vaginales. L'association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®) a démontré son efficacité thérapeutique en cas de vaginite à Candida albicans (VC), de Vaginose Bactérienne (VB), de vaginite à Trichomonas vaginalis (VT), et même en cas d'infection mixte (VM). En effet il a été observé une amélioration significative et rapide (3 à 4 jours maximum) des symptômes (p = 0,001) et un faible taux de récidive biologiquement prouvée dans les deux groupes (3,4%). Durant toute la durée du traitement, les patientes n'ont déclaré aucune réaction allergique liée à l'utilisation de l'association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®) (picotements ou irritations locales) et 97,3% des patientes ont été globalement très satisfaites de l'utilisation de l'association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®).

Conclusion:

Dans nos pays à ressources limitées, sous-médicalisés, l'association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®) apparaît comme une option thérapeutique intéressante pour traiter les vaginites d'origine mycosique, parasitaire, bactériologique et mixte. Cette étude a montré que l'association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®) pouvait être administrée, en initiation de traitement des vaginites dès leur apparition sans besoin de procéder à des prélèvements préalables des sécrétions vaginales
Subject(s)
Full text: Available Index: AIM (Africa) Main subject: Prednisolone / Neomycin / Nystatin / Africa South of the Sahara / Pelvic Infection / Clinical Decision-Making Type of study: Prognostic study / Risk factors Country/Region as subject: Africa Language: French Journal: Med. Afr. noire (En ligne) Year: 2018 Type: Article

Similar

MEDLINE

...
LILACS

LIS

Full text: Available Index: AIM (Africa) Main subject: Prednisolone / Neomycin / Nystatin / Africa South of the Sahara / Pelvic Infection / Clinical Decision-Making Type of study: Prognostic study / Risk factors Country/Region as subject: Africa Language: French Journal: Med. Afr. noire (En ligne) Year: 2018 Type: Article