Subsidizing Labour Hoarding in Recessions: The Employment and Welfare Effects of Short-time Work

Short-time work (STW) policies provide subsidies for hour reductions to workers in firms experiencing temporary shocks. They are the main policy tool used to support labour hoarding during downturns and were aggressively used during the coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic. Yet, very little is known about their employment and welfare consequences. This article leverages unique administrative social security data from Italy and quasi-experimental variation in STW policy rules to offer evidence on the effects of STW on firms' and workers' outcomes during the Great Recession. Our results show large and significant negative effects of STW treatment on hours, but large and positive effects on headcount employment. We then analyse whether these positive employment effects are welfare enhancing, distinguishing between temporary and more persistent shocks. We first provide evidence that liquidity constraints and rigidities in wages and hours may make labour hoarding inefficiently low without STW. Then, we show that adverse selection of low productivity firms into STW reduces the long-run insurance value of the program and creates significant negative reallocation effects when the shock is persistent.

Pemphigoïde muco-cutanée sévère post-vaccination anti-SARS-Cov2

Introduction: La pemphigoïde bulleuse (PB) est la dermatose bulleuse auto-immune la plus fréquente. Elle est liée à des anticorps anti-membrane basale dermo-épidermique dirigés contre les antigènes BP180 et BP230. La réactivation d'une PB par une vaccination et particulièrement la vaccination antigrippale est un phénomène bien connu. Elle concerne des sujets de plus de 75 ans. Nous rapportons 6 observations de pemphigoïdes particulièrement sévères avec atteinte muqueuse chez des sujets plus jeunes sans antécédent dermatologique survenues dans les suites très proches d'une vaccination anti-SARS-Cov2 à ARN messager. Observations: Nous rapportons l'observation de 6 patients (4 femmes et 2 hommes), âgés de 48 à 76 ans (moyenne de 54 ans) atteints de pemphigoïde bulleuse dans 3 centres différents. Aucun de ces patients n'avait de maladies neurologiques, neuropsychiques ou de médicaments imputables classiques après enquête médicamenteuse. Une vaccination COVID-19 (2 SPIKEVAX, 4 CORMINATY) avait eu lieu peu de temps avant l'apparition des symptômes qui débutaient chez 67 % des patients après la 1re dose. La 2e dose était suivie d'une aggravation du tableau clinique initial. Chez les 33 % restant, les symptômes débutaient après la 2e dose. Le délai d'apparition était de quelques jours à 2 semaines (1re et 2e dose confondues). L'atteinte était multi-bulleuse et souvent profuse (> 200 bulles par jour). Il existait une atteinte des muqueuses dans 83 % des cas (50 % d'atteinte génitale, 83 % d'atteinte buccale). On remarquait une atteinte du visage et une atteinte acrale prédominante. L'immunofluorescence directe positive en IgG et/ou C3 à la jonction dermo-épidermique permettait de confirmer le diagnostic. Les anticorps anti-BP180 étaient fortement positifs (> 200U/ml) chez l'ensemble des patients, seul un patient avait des anticorps anti-BP230 positifs (50U/ml). L'immunofluorescence indirecte était positive sur peau clivée au niveau du toit de la bulle chez 50 % des patients. Tous les patients ont été traités par dermocorticoïdes d'activité très forte mais ce traitement n'a jamais suffi à lui seul pour contrôler la maladie (résistance et récidive). 50 % d'entre eux ont été traités par une corticothérapie orale, 33 % par des cyclines et 83 % par du méthotrexate (en association aux corticoïdes topiques, oraux ou aux cyclines). Une patiente a finalement été traité par rituximab. Chez l'ensemble des patients l'atteinte cicatricielle était sévère avec de nombreux grains de milium. Discussion: La survenue de ces pemphigoïdes bulleuses faisait suite à une vaccination à vaccin à ARN messager contre la COVID-19 fortement imputable (délai compatible, pas d'autres facteurs de risques ou médicaments imputables). La présentation était caractérisée par un âge de survenue jeune (moyenne d'âge de 54 ans versus 80 ans), une atteinte cutanée bruyante, une atteinte des muqueuses (83 % versus 10 %), une rançon cicatricielle importante, une forte immunisation anti-BP180 et pour la plupart des patients un caractère récidivant avec nécessité de recours aux immunosuppresseurs.

Should We Insure Workers or Jobs During Recessions?

In the wake of the COVID crisis, labor market policy responses on both sides of the Atlantic have been immediate, absolutely unprecedented in scope-and also diametrically opposed in nature. To put it simply, the focus of the US labor market policy response was on insuring the income of workers against the cost of job losses. This was done by aggressively increasing the generosity of unemployment insurance. In Europe, the emphasis was on preserving the relationship between workers and firms, which translated into generous subsidies for hours reductions and temporary layoffs through short-time work or related schemes. Panel A of Figure 1 gives a visual representation of these polar strategies. In the United States, the fraction of the working-age population on unemployment insurance benefits surged from about 2 to 12 percent in April 2020, and, although it declined very quickly after that, at the end of 2020 it was still higher than at the peak of the Great Recession of 2007-09. If we look at the weighted sum of the four largest European economies-Germany, the United Kingdom, France, and Italy-the increase in the number of unemployment insurance recipients was very limited, but take-up of short-time work skyrocketed, with more than 16 percent of the working-age population enrolled in this type of scheme in April 2020. There was no such increase in short-time work take-up in the US economy, although about 25 US states have operational work-sharing schemes similar to short-time work.