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Profil épidémiologique et aspects cliniques du COVID long
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S57, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867535
ABSTRACT
Introduction Depuis l'évolution de la pandémie COVID-19, plusieurs études documentaient la persistance de séquelles et de symptômes à distance de la phase aiguë de la maladie baptisé COVID long. Cette entité émergente cliniquement peu spécifique, restait sans définition consensuelle jusqu'à peu du temps. Notre étude visait à déterminer la prévalence du COVID long, ses caractéristiques cliniques et ses facteurs prédictifs. Matériels et méthodes Il s'agissait d'une étude transversale observationnelle par méthode d'entretien téléphonique durant le mois de Janvier 2021. Les patients de la liste régionale exhaustive des patients testés positifs pour SARS-Cov-2 durant le mois d'Octobre 2020 étaient inclus dans notre étude. Les mineurs et les patients décédés étaient exclus. Un délai minimal de 8 semaine définissait le COVID long. Un questionnaire était utilisé pour évaluer les caractéristiques sociodémographiques et cliniques du patient. Résultats Au total, 2070 patients participaient à l'étude. Il y avait 1230 femmes (59,4 %) soit un ratio hommes/femmes de 0,68. L'âge médian était de 40 ans [intervalle semi-interquartile (ISI)  12,5 ans]. L'obésité était la maladie chronique la plus fréquente chez 402 patients (19,4 %). Il y avait 258 patients hypertendus (12,5 %), 190 patients diabétiques (9,2 %), 108 patients dyslipidémiques (5,2 %) et 247 fumeurs actifs (12 %). La prévalence du COVID long était de 41,6 % (N=861). Parmi eux, 229 patients (26,5 %) ont consulté un médecin au sujet de leur COVID long et 122 patients (14,13 %) ont complété par une exploration paraclinique. Selon les manifestations cliniques, les symptômes décrits du long COVID étaient l'agueusie (68,9 %), les problèmes de concentration et de mémoire (24,9 %), la fatigue (17,4 %), les céphalées (10,4 %), l'anosmie (6,5 %), la dyspnée résiduelle (5,9), les douleurs thoraciques (4,4 %) et les palpitations (4,2 %). Les facteurs indépendants associés au COVID long étaient l'âge inférieur à 60 ans (Odds Ratio ajusté (ORA)=1,8 ; IC=[1,5-2,66] ; p<0,001), le sexe féminin (ORA=1,6 ; IC=[1,35-1,96] ; p<0,001), l'antécédent de maladie respiratoire (ORA=1,8 ; IC= [1,2-2,8] ; p=0,002), l'antécédant de cancer (ORA=3,5 ; IC=[1,03-12,2] ; p=0,048), le traitement anticoagulant (ORA=1,45 ; IC =[1,1-1,8] ; p=0,002),le traitement par l'acide salicylique (ORA = 1,4 ; IC =[1,1-1,9] ; p = 0,026) et la forme clinique de l'épisode aigue  légère (ORA=5,5 ; IC=[3,5-8,5] ; p<0,001) et modéré (ORA=7,1 ; IC=[4,2-11,9] ; p<0,001). Conclusion La compréhension multidisciplinaire de tous les aspects de la pandémie de COVID-19, y compris ces manifestations à long terme, doit être repensée surtout à la phase post-vaccinale. Le COVID long pose de plus en plus un problème de santé publique vu sa fréquence et sa gravité. Par conséquent, des consensus de suivi systémique des patients COVID-19 à long court s'avèrent alors nécessaires pour une meilleure évaluation diagnostique, pronostique et thérapeutique de cette nouvelle entité. Aucun lien d'intérêt

Full text: Available Collection: Databases of international organizations Database: ScienceDirect Type of study: Observational study Topics: Long Covid Language: English Journal: Médecine et Maladies Infectieuses Formation Year: 2022 Document Type: Article

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