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Pratiques vaccinales en onco-hématologie
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S121-S122, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867574
ABSTRACT
Introduction La vaccination des patients suivis en onco-hematoloige, du fait de leur immunodépression, est un enjeu important dans leur prise en charge. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer les pratiques vaccinales dans le suivi des patients d'onco-hematologie, afin de mettre en place des mesures de promotion de la vaccination. Matériels et méthodes Etude explicative de type « avant-après » évaluant les connaissances, croyances et attitudes reliées à la vaccination en onco-hématologie, comportant un volet patient et un volet soignant. Les patients et soignants ont été inclus prospectivement au cours du second trimestre 2021 dans 2 centres hospitalo-universitaires. Un score témoignant de la confiance en la vaccination a été mis en place. Des profils de répondeurs ont été identifiés par analyse multidimensionnelle. Résultats Au total, 202 patients ont été inclus (50 % > 65 ans, sexe-ratio H/F 0.85). La majorité des patients déclaraient être suivie pour leurs vaccinations (76 % [IC95 70-82]), 60 % [53-67] être à jour des vaccinations, et 55 % [48-62] posséder un carnet de vaccination. 66 % [59-73] déclaraient avoir été vacciné contre la grippe (saison 2020/21)  Seulement 33 % [26-40] des patients déclaraient avoir reçu des informations sur la vaccination lors de leur prise en charge en onco-hématologie, exclusivement à l'oral et rarement diffusées à l'entourage (15 %) ; 67 % [60-74] déclaraient avoir été vaccinés à l'hôpital à cause de leur maladie, le plus fréquemment contre le pneumocoque (21 %). Le score de confiance moyen est de 80 % [77-83] ; les patients n'exprimaient pas de doute quant à l'efficacité ou l'utilité des vaccins mais 47 % des craintes vis à vis des effets indésirables. Le principal frein à la vaccination était l'absence de proposition de celle-ci par les soignants (70 %). On notait une forte association entre l'absence de mise à jour des vaccinations usuelles et l'absence de vaccination contre la grippe ou la COVID-19 ; le défaut de vaccination étaient plus fréquent chez les hommes et les moins de 40 ans. Avoir un carnet de vaccination est associé à une bonne connaissance de son statut vaccinal. 192 soignants (médecin 28 %, infirmière (IDE) 46 %, aide-soignant (AS) 28 %), ont été interrogés  ils étaient vaccinés à 60 % contre la grippe (médecin 88 %, IDE 52 % et AS 45 %). 31 % des IDE et 37 % des médecins déclaraient procéder à une évaluation systématique du statut vaccinal du patient. Des informations sur la vaccination étaient données par 40 % des IDE et 77 % des médecins. Les recommandations nationales étaient peu connues (14 %) et jugées trop complexes (19 %), et seul 14 % des soignants déclaraient une formation suffisante. Le manque de temps (80 % des médecins) était avancé comme le principal frein à l'implication des soignants dans la vaccination des patients ; les IDE n'envisageaient leur rôle qu'en seconde ligne sur l'information au patient (50 %). Conclusion La promotion de la vaccination apparait insuffisante dans cette population à risque d'infection sévère. A l'issue de cette enquête, des documents d'information à visée du patient et des formations (e-learnings) des équipes soignantes seront mis en place dans nos centres. Une seconde évaluation permettra d'en mesurer l'impact. Aucun lien d'intérêt

Full text: Available Collection: Databases of international organizations Database: ScienceDirect Topics: Vaccines Language: English Journal: Médecine et Maladies Infectieuses Formation Year: 2022 Document Type: Article

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