Surveillance to improve physical activity of children and adolescents.

ABSTRACT

The global transition to current low levels of habitual physical activity among children and adolescents began in the second half of the last century. Low physical activity harms health in both the short term (during childhood and adolescence) and long term (during adulthood). In turn, low physical activity could limit progress towards several sustainable development goals, undermine noncommunicable disease prevention, delay physical and mental health recovery from the coronavirus disease 2019 pandemic, increase health-care costs and hinder responses to climate change. However, despite the importance of physical activity, public health surveillance among children and adolescents is very limited globally and low levels of physical activity in children is not on the public health agenda in many countries, irrespective of their level of economic development. This article details proposals for improvements in global public health surveillance of physical activity from birth to adolescence based on recent systematic reviews, international collaborations and World Health Organization guidelines and strategies. Empirical examples from several countries illustrate how improved surveillance of physical activity can lead to public health initiatives. Moreover, better surveillance raises awareness of the extent of physical inactivity, thereby making an invisible problem visible, and can lead to greater capacity in physical activity policy and practice. The time has arrived for a step change towards more systematic physical activity surveillance from infancy onwards that could help inform and inspire changes in public health policy and practice globally.

Durant la seconde moitié du siècle dernier, l'activité physique des enfants et adolescents a commencé à baisser à l'échelle mondiale pour atteindre le faible niveau actuel. La sédentarité a des effets néfastes sur la santé, tant à court terme (pendant l'enfance et l'adolescence) qu'à long terme (à l'âge adulte). Elle peut également entraver la progression vers de nombreux objectifs de développement durable, compromettre les efforts de prévention des maladies non transmissibles, retarder la guérison physique et mentale liée à la pandémie de maladie à coronavirus 2019, accroître les dépenses en soins de santé et freiner les réactions au changement climatique. Pourtant, malgré l'importance que revêt l'activité physique, rares sont les dispositifs de surveillance de la santé publique mis en place pour les enfants et adolescents dans le monde. En outre, la lutte contre la sédentarité chez les plus jeunes ne figure pas parmi les priorités de santé publique dans la plupart des pays, quel que soit le niveau de développement économique de ces derniers. Le présent article détaille une série de propositions visant à améliorer la surveillance de la santé publique en matière d'activité physique de la naissance à l'adolescence, fondées sur des revues systématiques récentes, des collaborations internationales ainsi que des stratégies et lignes directrices de l'Organisation mondiale de la Santé. Des exemples empiriques provenant de plusieurs pays illustrent comment cette amélioration peut déboucher sur des initiatives de santé publique. De plus, une meilleure surveillance permet de sensibiliser à l'ampleur de cette inactivité, donnant ainsi de la visibilité à un problème jusqu'alors invisible, et peut renforcer les capacités politiques et pratiques relatives à l'activité physique. Il est temps de procéder à un changement en profondeur afin de surveiller plus systématiquement l'activité physique dès le plus jeune âge, en vue d'orienter et d'encourager l'évolution des politiques et pratiques en la matière dans le monde.

RESUMEN

La transición mundial hacia los niveles bajos actuales de actividad física regular entre niños y adolescentes comenzó en la segunda mitad del siglo pasado. La disminución de la actividad física perjudica la salud tanto a corto plazo (durante la infancia y la adolescencia) como a largo plazo (durante la edad adulta). A su vez, la falta de actividad física podría limitar el progreso hacia varios objetivos de desarrollo sostenible, socavar la prevención de enfermedades no transmisibles, retrasar la recuperación de la salud física y mental tras la pandemia de la enfermedad por coronavirus de 2019, aumentar los costes de la atención sanitaria y dificultar las respuestas al cambio climático. No obstante, a pesar de la importancia de la actividad física, la vigilancia de la salud pública entre los niños y los adolescentes es muy limitada a nivel mundial y los niveles bajos de actividad física en los niños no se incluyen en la agenda de salud pública de muchos países, sea cual sea su nivel de desarrollo económico. En este artículo, se detallan propuestas para mejorar la vigilancia de la actividad física en la salud pública a nivel mundial, desde el nacimiento hasta la adolescencia, a partir de recientes revisiones sistemáticas, colaboraciones internacionales y directrices y estrategias de la Organización Mundial de la Salud. Ejemplos empíricos de varios países ilustran cómo una mejor vigilancia de la actividad física puede conducir a iniciativas de salud pública. Asimismo, una mejor vigilancia aumenta la concienciación sobre el alcance de la inactividad física, haciendo evidente un problema poco visible, y puede conducir a una mayor capacidad en la política y la práctica de la actividad física. Ha llegado el momento de dar un paso adelante hacia una vigilancia más sistemática de la actividad física desde la infancia que podría ayudar a informar e inspirar cambios en la política y la práctica de la salud pública en todo el mundo.