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Impact de la pandémie COVID-19 sur la prise en charge des patients adultes atteints de dermatite atopique modérée à sévère : analyse complémentaire de l'étude MOVE
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 2(8):A348, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2158836
ABSTRACT

Introduction:

La pandémie COVID-19 a débuté quelque mois après le début de l'étude MOVE, étude visant à décrire les modalités d'utilisation en vie réelle du dupilumab chez les patients adultes atteints de dermatite atopique (DA) modérée à sévère. En France, des mesures de confinement strictes ont été adoptées pour limiter l'expansion de l'infection, puis différentes périodes ont suivi déconfinement, restrictions sanitaires… Au cours de ces différentes périodes, après une phase initiale de sidération pendant laquelle l'initiation de traitements systémiques a été réduite, les experts et sociétés savantes ont été unanimes sur l'absence de risque d'immunosuppression du dupilumab du fait de son mécanisme d'action. Son utilisation a donc été poursuivie. L'objectif de cette analyse complémentaire était de décrire l'impact de la pandémie sur la prise en charge thérapeutique des patients adultes atteints de dermatite atopique (DA) modérée à sévère. Matériel et méthodes Une comparaison a été effectuée parmi les 594 patients de l'étude MOVE entre ceux dont le traitement par dupilumab a été initié avant le premier confinement (17 mars 2020) et ceux dont le traitement a été initié après, afin de comparer leurs caractéristiques et leurs traitements systémiques antérieurs. Résultats Cent cinquante-trois patients (25,8 %) avaient débuté le traitement par dupilumab avant le 17 mars 2020 100 (65,4 %) avaient eu une prescription antérieure de ciclosporine A (CsA) ;441 patients (74,2 %) avaient débuté le traitement par dupilumab après le début du confinement 191 (43,3 %) avaient eu une prescription antérieure de CsA. À partir du confinement, la CsA n'a pas été prescrite pour des raisons liées à la pandémie pour 67 patients sur 233 (30,0 %), et la CsA a été arrêtée chez 8 patients sur 15 (53,3 %) pour les mêmes raisons. Au total, parmi les 594 patients éligibles, la contre-indication circonstancielle (risque d'infection COVID-19) a été le motif rapporté spontanément par les médecins observateurs pour 77 patients (12,7 %) pour expliquer soit la non-prescription 8 patients (1,3 %), soit l'arrêt de CsA 69 patients (11,6 %).

Discussion:

La pandémie COVID-19 a eu un impact sur la prescription de CsA chez les patients adultes atteints de DA modérée à sévère à partir de mars 2020. La contre-indication circonstancielle a été déclarée spontanément par les médecins observateurs, et est probablement sous-estimée dans ces résultats. Cette étude montre que, malgré ces circonstances exceptionnelles, les modalités de prescription du dupilumab étaient, pour la majorité des patients, conformes à son périmètre de remboursement.

Full text: Available Collection: Databases of international organizations Database: PubMed Central Type of study: Experimental Studies Language: English Journal: Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC Year: 2022 Document Type: Article

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