A Triple Jeopardy: Inadequate Knowledge about COVID-19 among Older Persons with Psychiatric Diagnosis attending a Geriatric Centre in Southwest Nigeria.

ABSTRACT

BACKGROUND: Older persons with mental illnesses have been affected by COVID-19 because of reduced access to routine health care, the adverse social impacts of preventive strategies and inadequate knowledge of the COVID-19 pandemic. Adequate knowledge is crucial to ensuring adherence to the right preventive practices. OBJECTIVES: This study evaluates the knowledge gaps about COVID-19 and preventive practices among older persons with psychiatric diagnoses (PD) in comparison with older persons with non-psychiatric diagnosis (nPD). METHODS: A hospital-based comparative study was conducted among older persons attending the sycho-geriatric and Healthy Ageing clinics of the Geriatric Centre, University College Hospital, Ibadan, Nigeria. Data were gathered with a semi-structured interviewer-administered questionnaire, and SPSS version 23 was used to analyse the data. Level of significance was set at 5%. RESULTS: 390 respondents aged 60 and above were sampled in the two groups 195 with PD and 195 with nPD. Their mean age was PD72.2 (±7.4) years and nPD71.0 (±8.0) years. Majority were aware of the ongoing pandemic (PD95.9%; nPD96.4%). The use of facemask (PD89.7%; nPD86.7%) was the commonest preventive practice. Male gender (OR 2.09, CI ;1.14-3.86, p = 0.018) and education (OR 5.10, CI; 1.15-22.67, p=0.032) were predictors of knowledge among PD and nPD respectively. CONCLUSION: Older persons with psychiatric diagnoses have more gaps in their knowledge of COVID-19. Inadequate knowledge about COVID-19 could further put them in jeopardy of contracting the virus with its associated morbidity and mortality, in addition to the risk that old age and mental illness contribute. Health education programs about COVID-19 targeting the older population with mental illnesses would be beneficial.

CONTEXTE Les personnes âgées atteintes de maladies mentales ont été différemment touchées par la COVID-19 en raison d'un accès réduit aux soins de santé de routine, les impacts sociaux négatifs des stratégies de prévention et la connaissance insuffisante de la pandémie de COVID-19. Des connaissances adéquates sont essentielles pour garantir le respect des bonnes pratiques de prévention, en particulier chez les personnes âgées. OBJECTIFS Cette étude évalue les lacunes dans les connaissances sur le COVID19 et les pratiques réventives chez les personnes âgées ayant des diagnostics psychiatriques par rapport à ceux avec un diagnostic non psychiatrique. METHODES Une étude comparative en milieu hospitalier a été menée auprès de personnes âgées fréquentant les cliniques de psychogériatrie et de vieillissement en santé du Centre gériatrique, Hôpital du Collège Universitaire, Ibadan, Nigéria. Les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire semi-structuré administré par un intervieweur, et SPSS version 23 a été utilisé pour analyser les données. Le seuil de signification a été fixé à 5%. RESULTATS 390 répondants âgés de 60 ans et plus ont été échantillonnés dans les deux groupes 195 avec undiagnostic psychiatrique (PD) et 195 avec undiagnostic non psychiatrique (nPD). Leur âge moyen était PD 72.2 (± 7.4) ans et nPD 71.0 (±8.0) ans. La majorité était au courant de la pandémie en cours (PD95.9 %; nPD 96.4 %). L'utilisation du masque facial (PD89.7 %; nPD86.7 %) était la pratique préventive la plus courante. Le sexe masculin (OR2.09, IC;1.14-3.86, p=0.018) et l'éducation (OR5.10, IC ;1.15-22.67, p=0.032) étaient des prédicteurs des connaissances chez les PD et les nPD respectivement. CONCLUSION: Les personnes âgées avec des diagnostics psychiatriques ont plus de lacunes dans leurs connaissances sur le COVID-19. Une connaissance insuffisante du COVID-19 pouurait les mettre davantage en danger de contracter le virus et c'est la morbidité et la mortalité associées, en plus du risque que la vieillesse et la maladie mentale contribuent. Des programmes d'éducation sanitaire sur le COVID-19 ciblant la population âgée souffrant de maladies mentales seraient bénéfiques.