ABSTRACT
BACKGROUND: There is evidence of a low-grade chronic inflammation reflected by minor but significant increases in circulating levels of inflammatory mediators in polycystic ovary syndrome (PCOS). There is uncertainty about the causal relationship whether it is obesity, insulin resistance, or PCOS. There is a paucity of studies from the West African subregion. OBJECTIVES: The study investigated C-reactive protein (CRP) concentration in Nigerian women with PCOS, and determined the factors that affect their concentration. METHODS: The study was conducted on 71 Nigerian women with PCOS and 76 normal ovulating women, recruited from the University of Benin Teaching Hospital and the Women's Health and Action Research Centre, in Nigeria. CRP levels were measured by the enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA) method. Insulin resistance and insulin sensitivity were estimated using the Homeostatic Model Assessment Index and Quantitative Insulin-sensitivity Check Index respectively. RESULTS: The CRP levels were significantly elevated in Nigerian women with PCOS compared to controls (9.93 ± 8.38 vs 5.54 ± 5.93 mg/L; p=0.000). It positively correlated with age (r = 0.297, p = 0.012), Weight (r =0.313, p = 0.008) and BMI (r = 0.339, p = 0.004). Multiple linear regression analysis revealed that CRP values are positively associated with BMI (ß = 0.274, p = 0.001) and PCOS (ß = 0.382, p = 0.001). The CRP values were positively associated with BMI (ß = 0.372, p = 0.012) and negatively associated with QUICKI (ß = -0.644, p = 0.073). CONCLUSIONS: Among Nigerian women with PCOS, inflammation may be mediated through adiposity since the main predicting factor for increased CRP is BMI.
CONTEXTE: Il existe des preuves d'une inflammation chronique de faible intensité, se manifestant par des augmentations mineures mais significatives des taux circulants de médiateurs inflammatoires, dans le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Il existe une incertitude quant à la relation causale, qu'il s'agisse de l'obésité, de la résistance à l'insuline ou du SOPK. Les études de cette région d'Afrique de l'Ouest sont rares. OBJECTIFS: L'étude a examiné la concentration de la protéine C-réactive (CRP) chez les femmes nigérianes atteintes du SOPK et a déterminé les facteurs qui influent sur leur concentration. MÉTHODES: L'étude a été menée auprès de 71 femmes nigérianes atteintes du SOPK et de 76 femmes à ovulation normale, recrutées à l'hôpital universitaire de Benin et au Centre de recherche sur la santé des femmes et l'action (Women's Health and Action Research Centre) au Nigéria. Les niveaux de CRP ont été mesurés à l'aide de laméthode ELISA (dosage immuno-enzymatique). La résistance à l'insuline et la sensibilité à l'insuline ont été estimées à l'aide de l'indice du modèle homéostatique d'évaluation et de l'indice de vérification quantitative de la sensibilité à l'insuline. RÉSULTATS: Les taux de CRP étaient significativement élevés chez les femmes nigérianes atteintes du SOPK par rapport aux témoins (9,93 ± 8,38 contre 5,54 ± 5,93 mg/L ; p = 0,000). Ils étaient positivement corrélés à l'âge (r = 0,297, p = 0,012), au poids (r = 0,313, p = 0,008) et à l'IMC (r = 0,339, p = 0,004). L'analyse de régression linéaire multiple a révélé que les valeurs de la CRP sont positivement associées à l'IMC (ß = 0,274, p = 0,001) et au SOPK (ß = 0,382, p = 0,001). Les valeurs de la CRP étaient positivement associées à l'IMC (ß = 0,372, p = 0,012) et négativement associées au QUICKI (ß = -0,644, p = 0,073). CONCLUSIONS: Chez les femmes nigérianes atteintes du SOPK, l'inflammation pourrait être médiée par l'adiposité, car le principal facteur prédictif d'une augmentation de la CRPest l'IMC. Mots-clés: Protéine C-réactive, inflammation chronique, syndrome des ovaires polykystiques, indice de vérification quantitative de la sensibilité à l'insuline, indice du modèle homéostatique d'évaluation.
