Impact of the COVID-19 pandemic and response on the utilisation of health services in public facilities during the first wave in Kinshasa, the Democratic Republic of the Congo.

INTRODUCTION: Health service use among the public can decline during outbreaks and had been predicted among low and middle-income countries during the COVID-19 pandemic. In March 2020, the government of the Democratic Republic of the Congo (DRC) started implementing public health measures across Kinshasa, including strict lockdown measures in the Gombe health zone. METHODS: Using monthly time series data from the DRC Health Management Information System (January 2018 to December 2020) and interrupted time series with mixed effects segmented Poisson regression models, we evaluated the impact of the pandemic on the use of essential health services (outpatient visits, maternal health, vaccinations, visits for common infectious diseases and non-communicable diseases) during the first wave of the pandemic in Kinshasa. Analyses were stratified by age, sex, health facility and lockdown policy (ie, Gombe vs other health zones). RESULTS: Health service use dropped rapidly following the start of the pandemic and ranged from 16% for visits for hypertension to 39% for visits for diabetes. However, reductions were highly concentrated in Gombe (81% decline in outpatient visits) relative to other health zones. When the lockdown was lifted, total visits and visits for infectious diseases and non-communicable diseases increased approximately twofold. Hospitals were more affected than health centres. Overall, the use of maternal health services and vaccinations was not significantly affected. CONCLUSION: The COVID-19 pandemic resulted in important reductions in health service utilisation in Kinshasa, particularly Gombe. Lifting of lockdown led to a rebound in the level of health service use but it remained lower than prepandemic levels.

[Prevalence of overweight and obesity among adolescents in school in Lubumbashi, Democratic Republic of Congo]. / Prévalence du surpoids et de l'obésité chez l'adolescent en milieu scolaire à Lubumbashi, République Démocratique du Congo.

INTRODUCTION: overweight and obesity in adolescents are a major global public health issue due to their potential impact on health and increasing frequency. This study aims to determine the prevalence of overweight and obesity among adolescents attending public and private schools in Lubumbashi (DRC). METHODS: we conducted a cross-sectional study of 5341 adolescents aged 10-19 years, 2858 (53.5%) girls and 2483 (46.5%) boys. Weight and height were measured for each adolescent and then body mass index (BMI) was calculated. RESULTS: the average weight was 43,78 ± 11.62 kg (42,39 ± 12.11 kg for boys and 44.95 ± 11.04 kg for girls), the average height was 151,30 ± 13,09 cm (151.20 ± 14.64 cm for boys and 151,38 ± 11.58 cm for girls) and BMI was 18,82 ± 3.15 kg/m² (19.39 ± 3.39 kg/m² for boys and 18.17 ± 2.71 kg/m² for girls). The prevalence of overweight was 8% while that of obesity was 1%. The girls were significantly more affected by overweight (10.7% girls against 5% boys) and obesity (1.5% girls against 0.4% boys) than the boys. CONCLUSION: overweight and obesity in school environment are a reality in Lubumbashi. The prevalence of overweight and obesity in this age group category should be determined in a national evaluation plan in order to implement preventive and therapeutic strategies.

Analyse des modalités de financement des soins de santé en République démocratique du Congo : une revue systématique

Contexte et objectif. Dans l'optique de la couverture universelle de la santé (CUS), il est urgent de repenser le système de financement de la santé dans les pays à faibles revenus, y compris en RDC. La présente étude avait pour objectif de faire un état de lieux de différentes modalités de financement des soins de santé en vue d'une mise en oeuvre d'une politique adaptée de la CUS. Méthodes. Analyse narrative et systématique des travaux publiés sur le financement des soins en RDC, entre 1980 et 2018, selon les directives PRISMA, en utilisant les moteurs de recherche Medline/Pubmed et Google Scholar. Résultats. Au total 27 articles ont été sélectionnés sur 1.429 et ont permis de faire une analyse thématique. Le paiement direct des soins est le mode le plus répandu, soit sous forme de paiement à l'acte, soit sous forme de paiement forfaitaire généralement subventionné en partie. Quelle que soit sa forme, le paiement direct exclut un grand nombre de personnes et constitue une barrière considérable à l'accès aux soins. Le prépaiement est considéré par la population comme un mandat de voyage donnant accès à des soins de santé moins chers. Mais, l'adhésion aux mutuelles de santé demeure faible à cause du très faible pouvoir d'achat et de la qualité des services de santé qui ne suit pas. La politique de subvention de paiement des soins existe sous la forme de gratuité de soins et d'incitations financières dont notamment le cash transfert et le financement basé sur les résultats. Quelle que soit la forme de subvention, il y a une amélioration de l'utilisation de services. Mais cette performance n'est pas pérenne. Conclusion. Le paiement direct demeure encore le plus répandu, mais le prépaiement semble être le mode qui favorise le mieux l'accès aux soins. Plus de données probantes sont encore nécessaires pour soutenir telle ou telle autre approche

Prévalence du surpoids et de l'obésité chez l'adolescent en milieu scolaire à Lubumbashi, République Démocratique du Congo

Introduction: le surpoids et l'obésité au cours de l'adolescence constituent un problème préoccupant de santé publique à l'échelle mondiale en raison de leur retentissement potentiel sur la santé et de leur fréquence croissante. La présente étude avait pour objectif de déterminer la prévalence du surpoids et de l'obésité chez les adolescents scolarisés dans les établissements publics et privés à Lubumbashi, en République Démocratique du Congo. Méthodes: il s'agissait d'une étude transversale menée auprès de 5.341 adolescents âgés de 10 à 19 ans, dont 2.858 (53,5%) filles et 2.483 (46,5%) garçons ont constitué notre échantillon. Pour chacun d'eux, nous avons mesuré le poids et la taille puis calculé l'indice de masse corporelle (IMC). Résultats: la moyenne du poids était de 43,78 ± 11,62 kg (soit 42,39 ± 12,11 kg pour les garçons et 44,95 ± 11,04 kg pour les filles), celle de la taille était de 151,30 ± 13,09 cm (soit 151,20 ± 14,64 cm pour les garçons et 151,38 ± 11,58 cm pour les filles) et celle de l'IMC était de 18,82 ± 3,15 kg/m2 (soit 19,39 ± 3,39 kg/m2 pour les garçons et 18,17 ± 2,71 kg/m2 pour les filles). La prévalence du surpoids était de 8% et celle de l'obésité était de 1%. Les filles étaient significativement plus touchées par le surpoids (10,7% filles contre 5% garçons) et l'obésité (1,5 % filles contre 0,4% garçons) que les garçons. Conclusion: le surpoids et l'obésité chez les adolescents en milieu scolaire s'avèrent une réalité à Lubumbashi. La détermination de la prévalence du surpoids et de l'obésité pour cette catégorie d'âge au plan national est recommandable pour leurs préventions et prises en charges