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1.
Mali Med ; 35(3): 35-39, 2020.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-37978738

ABSTRACT

Among traumas, cranial involvement occupies a special place due to their severity and the importance of the sequelae that they can cause. They are said to be serious when the Glasgow Scale (GCS) ≤ 8. The frequency of severe brain injury in the population in African studies ranges from 3.5 to 7. Mortality is, however, poorly known in developing countries, which led us to initiate this work, which aimed to study the epidemiological, clinical and evolutionary aspects of severe traumatic brain injury in the multipurpose intensive care unit of Gabriel Touré University Hospital. MATERIAL AND METHOD: 24-month retrospective study, descriptive and analytical, including all severe traumatic brain injury patients hospitalized in the resuscitation department of Gabriel Touré University Hospital during this study period. RESULTS: During the periodof 1165 patients admitted to the service, 72 were hospitalized for severe cranio-encephalic trauma for a prevalence of 6%. The age group of 21 - 40 years was the majority with (23) or 44.4% and the average age was 30.93 ± 18.8 years with extremes of 8 months and 79 years.The male sex was predominant with (65) or 90.3%, and a sex ratio of 9.28. During our study, (57) or 79.2% of serious traumatic brain injuries were due to road accidents with motorcycle-motorcycle collisions as a mechanism in (20) or 27.8%. Shopkeepers, and students were the most affected social strata with respectively (22) or 30.6% and (20) or 27.8%. Patient transport was provided by non-medical ambulances for (31) or 43.1% and admission time was between 30 minutes and 6 hours in (16) or 22.2% of cases. (62) or 86.1% had GCS between 6-8 and bilateral mydriasis was present in (10) or 13.9% of patients. (9)or 12.5% of patients had hypotension (systolic blood pressure<90 mm Hg) on admission and average blood pressure<90 mmHg was observed in (32) or 44.4% of patients. (23) or 31.9% had a SPO2 <90%. Cranio-encephalic scanning was performed in 62 or 86.1% and discovered as lesions (25) or 34.9% hemorrhagic contusions followed by extradural hematomas (13) or 18.1%. (63) or 87.5%, patients were intubated-ventilated-sedated in addition to resuscitation. (28) or 38.9% of patients had undergone a surgical intervention with (9) or 12.5% having osmotherapy.The evolution was marked by death of (48) or 66.7%. CONCLUSION: Severe cranio-encephalic trauma represents a major cause of morbidity and mortality. The establishment of pre-hospital medicine will allow better care and reduction of mortality by early and continuous management of ACSOS and respiratory and / or hemodynamic distress, which are very often associated with severe TCE.


Parmi les traumatismes, les atteintes crâniennes occupent une place particulière du fait de leur gravité et de l'importance des séquelles qu'elles peuvent entraîner. Ils sont dits graves quand le score de Glasgow (GCS) ≤ 8. La fréquence des traumatismes crânio-encéphaliques (TCE) graves au sein de la population dans les études africaines varie entre 3,5 et 7. La mortalité est cependant mal connue dans les pays en voie de développement ce qui nous a conduit à initier ce travail qui avait pour objetd'étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et évolution des traumatisés crâniens graves au service de réanimation polyvalente du centre hospitalier universitaire Gabriel Touré. MATÉRIEL ET MÉTHODE: Etude, descriptive et analytique à collecte rétrospective s'étant déroulée sur 24 mois, incluant tous les patients traumatisés crânio-encéphaliques graves hospitalisés dans le service de réanimation du centre hospitalier universitaire Gabriel Touré durant cette période d'étude. RÉSULTATS: Durant la période sur 1165 patients admis dans le service.72 ont été hospitalisés pour traumatisme crânio-encéphalique grave soit une prévalence de 6%. La tranche d'âge de 21 - 40 ans était majoritaire avec(32) soit 44,4% et l'âge moyen était de 30,93 ±18,8 ans avec des extrêmes de 8 mois et 79 ans. Le sexe masculin était prédominant avec (65) soit 90,3%, et un sex-ratio de 9,28. Durant notre étude (57) soit 79,2% des TCE graves étaient dus aux accidents de la voie publique avec comme mécanisme les collisions moto-moto dans (20) soit27,8%. Les commerçants, et les élèves et étudiants étaient les couches sociales les plus touchées avec respectivement(22) soit 30,6% et (20) soit 27,8%. Le transport était assuré par des ambulances non médicalisées à(31) soit 43,1% et le délai d'admission était compris entre 30 minutes et 6 heures dans (16) soit 22,2% des cas.(62) soit 86,1% avaient GCS entre 6-8 et une mydriase bilatérale était présente chez (10) soit 13,9 % des patients. (9) soit 12,5% des patients avaient présenté une hypotension (pression artérielle systolique< 90 mm Hg) à l'admission et une pression artérielle systolique ≤ 90 mm Hg avait été observée chez (32) soit 44,4% des patients. Durant notre (23) soit 31,9% avaient une SPO2 < 90%. Le scanner cranio-encéphalique a été réalisé chez (62) soit 86,1% et retrouvait comme lésions, les contusions hémorragiques (25) soit 34,9% suivis des hématomes extraduraux (13) soit 18,1%.(63) soit 87,5% des patients ontété intubés -ventilés-sédatés en plus à des mesures de réanimation. (28) soit 38,9% des patients avaient subi une intervention chirurgicale associée chez (9) soit 12,5% à une osmothérapie. L'évolution a été marquée par une létalité de (48) soit 66,7%. CONCLUSION: Les traumatismes crânio-encéphaliques graves représentent une cause majeure de morbi-mortalité. La mise en place d'une médecine préhospitalière permettra une meilleure prise en charge et la réduction de lamortalité.Par une prise en charge précoce et continue des ACSOS et des détressés respiratoires et/ou hémodynamiques qui sont très souvent associées au TCE grave.

2.
Mali Med ; 35(1): 15-19, 2020.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-37978753

ABSTRACT

OBJECTIVES: to identify the main causative agents of infection associated with care and their susceptibility to antibiotics used and to identify risk factors for care-associated infection. MATERIAL AND METHODS: This was a cross-sectional study with prospective data collection, conducted from 1 November 2016 to 1 April 2017 among all children admitted to the pediatric surgery department. Non-consenting parents and cases of necrosectomy were included in this study. RESULTS: Our study involved 200 patients, 30 of whom presented a care-associated infection (15% infection rate). The average age of patients with infection was 56.33 ± 48.66 months (1 and 180 months). The main pathogens responsible for infection of the operative site were: Escherischia coli (4 cases), Acinetobacterbaumanii (3 cases), Klebsiella pneumoniae (2 cases), Staphylococcus aureus (2 cases), Enterobacter cloacae (1case), Pseudomonas aeruginosa (1 case) and Enterobacter faecalis (1 case). In the burned patients, the organisms found were: Acinetobacter baumanii (7 cases), Klebsiella pneumoniae (6 cases), Staphylococcus aureus (6 cases), Escherischia coli (4 cases), Pseudomonas aeruginosa (2 cases) and Enterobacter faecalis (2 cases). Escherichia coli was noted in urinary tract infection. Antibiotics tested were amoxicillin, amoxicillin-clavulanic acid, ceftriaxone, imipenem, gentamicin and ciprofloxacin. The mode of recruitment and the duration of hospitalization were the risk factors noted. CONCLUSION: The infection associated with care is a frequent occurrence in our practice. These infections mainly occur at the operating sites. The germs found were: Acinetobacter, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus. They are all sensitive to imipenem and resistant to amoxicillin. The infection remains formidable in health care. It is essential to give special attention to the prevention of infectious risk, especially in the surgical setting.


OBJECTIFS: déterminer les principaux germes responsables d'infection associée aux soins et leurs sensibilités aux antibiotiques utilisés et d'identifier les facteurs de risque d'infection associée aux soins. MATÉRIEL ET MÉTHODES: Il s'agissait d'une étude transversale avec recueil prospectif des données, réalisée du 1er Novembre 2016 au 1er Avril 2017 chez tous les enfants admis au service de chirurgie pédiatrique. Les parents non consentants et les cas de nécrosectomie n'ont été inclus à cette étude. RÉSULTATS: Notre étude a concerné 200 patients, parmi lesquels 30 ont présenté une infection associée aux soins (taux d'infection de 15%). L'âge moyen des patients avec infection a été de 56.33± 48.66 mois (1 et 180 mois) .Les principaux germes responsables de l'infection du site opératoire ont été : Escherischia coli (4 cas), Acinetobacter baumanii (3 cas), Klebsiella pneumoniae (2 cas), Staphylococcus aureus (2 cas), Enterobacter cloacae (1cas), Pseudomonas aeruginosa (1 cas) et Enterobacter faecalis (1 cas). Chez les patients brûlés les germes retrouvés ont été: Acinetobacter baumanii (7 cas), Klebsiella pneumoniae (6 cas), Staphylococcus aureus (6 cas), Escherischia coli (4 cas), Pseudomonas aeruginosa (2 cas) et Enterobacter faecalis (2 cas). L'Escherischia coli a été noté dans le cas d'infection urinaire.Les antibiotiques testés étaient : l'amoxicilline, l'association amoxicilline-acide clavulanique, leceftriaxone, l'imipenème, la gentamicine et la ciprofloxacine. Le mode de recrutement et la durée d'hospitalisation ont été les facteurs de risque notés. CONCLUSION: L'infection associée aux soins est un événement fréquent dans notre pratique. Ces infections surviennent majoritairement sur les sites opératoires.Les germes retrouvés ont été : Acinetobacters, Escherischia coli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa,Staphylococcus aureus.Ils sont tous sensibles à l'imipenème et résistants à l'amoxicilline.L'infection demeure redoutable en milieu de soins. Il est essentiel d'accorder à la prévention du risque infectieux une attention particulière surtout en milieu chirurgical.

3.
Mali Med ; 35(1): 39-42, 2020.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-37978754

ABSTRACT

OBJECTIVES: To study health care-associated infections (HCAI) in teaching hospital Gabriel TOURE. METHODOLOGY: This was a prospective study of 6 months (from April to September 2016) which included patients admitted to the General Surgery Department, operated or not, except those who had undergone a necrosectomy. The criteria used for the diagnosis of the infection were those of the CDC of Atlanta. RESULTS: A total of 200 patients were included in the study. Twenty one patients developed IAS that is a frequency of 10.5%. There were 11 men and 10 women with a mean age of 37.7 years with a standard deviation of 17.6 years. Surgical site infection was the most common HCAI (77.3%) followed by urinary tract infection (13.6%) and burn infection (9.1%). The influencing factors were those related to the patients (nutritional status p = 0.004, anemia RR = 3.1 IC p = 0.003 and diabetes), those related to the surgical intervention (the duration of the intervention ≥ 2H, p = 0,0001, the Altemeier class 3 and 4, RR = 4.24, IC p = 0.005, the number of interveners in the blocks ≥7, p = 0.000, the NNISS score 1 and 2 p = 0.0009), invasive procedures (bladder catheter ≥ 4 days p = 0.0000). Escherichia coli was the most isolated microorganism (31.2%) followed by Klebsiella pneumonia and A baumannii (18.7%). The treatment was local (twice-daily dressing with antiseptics), surgical (necrosectomy 16% and re-intervention 10%) and general (adapted to the antibiogram). The consequences of HCAI were an extension of total hospital stay (greater than 7 days) with p = 0.0000, morbidity 3% and mortality 5%. CONCLUSION: HCAI remains a concern in our country and globally. They prolong the hospital stay. The implementation of a prevention, control and surveillance program will improve the quality of care by significantly reducing HCAI.


Une infection est dite associée aux soins (IAS) si elle survient au cours ou au décours d'une prise en charge. L'OBJECTIF ÉTAIT: d'étudier les infections associées aux soins en chirurgie générale du CHU Gabriel Touré. MÉTHODOLOGIE: Il s'agissait d'une étude prospective de 6mois (d'avril à septembre 2016) intéressant les malades hospitalisés dans le service de chirurgie générale opérés ou non, sauf ceux ayant subi une nécrosectomie. Les critères utilisés pour le diagnostic de l'infection ont été ceux du CDC d'Atlanta. RÉSULTATS: Au total 200 malades ont été inclus dans l'étude. Vingt un patients ont développé des IAS soit une fréquence de 10,5%. Il s'agissait de 11 hommes et 10 femmes ayant un âge moyen de 37,7 ans avec un écart type de 17,6 ans. L'infection du site opératoire a été la plus fréquente des IAS (77,3%) suivie par l'infection urinaire (13,6%) et l'infection des brûlures (9,1%). Les facteurs influençant ont été ceux liés aux malades (état nutritionnel p=0,004 ; anémie RR=3,1 IC p=0,003 et diabète), ceux liés à l'intervention chirurgicale (la durée de l'intervention sup ≥2H p=0,0001 ; la classe d'Altemeier 3 et 4 ; RR=4,24 ; IC p=0,005 ; le nombre d'intervenants au blocs ≥7 ; p=0,000 ; le score de NNISS 1et 2 p=0,0009), les actes invasifs (sondage vésical ≥ 4 jours p=0,0000). Escherichia coli a été le germe le plus isolé parmi les micro-organismes (31,2%) suivi de Klebsiella pneumonia et A baumannii (18,7%). Le Traitement a été local (pansement biquotidien avec des antiseptiques), chirurgical (nécrosectomie 16% et ré-intervention 10%) et général (adapté à l'antibiogramme). Les conséquences des IAS ont été le prolongement de la durée totale d'hospitalisation (supérieur à 7 jours) avec p= 0,0000, la morbidité 3% et la mortalité 5%. CONCLUSION: Les IAS demeurent préoccupantes dans notre pays comme à l'échelle mondiale. Elles prolongent le séjour hospitalier. La mise en œuvre d'un programme de prévention, de contrôle et de surveillance permettra d'améliorer la qualité des soins en réduisant considérablement les IAS.

4.
Mali Med ; 35(1): 25-28, 2020.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-37978764

ABSTRACT

An infection is said to be associated with care (IAS) when it occurs during or after a patient's management (PEC). A delay of at least 48 hours after admission is commonly accepted to distinguish a nosocomial infection from a community infection.in 2009, WHO estimated that 1.4 million people were sick in the world afterhospital-acquired infections. This prevalence remains largely underestimated in Sub - Saharan Africa, and particularly in Mali, which led us to initiatethiswork, whichaimed to describe the epidemiological and clinical aspects of nosocomial infections, determine their frequency and identify the germs responsible. MATERIAL AND METHODS: This was a prospective study, over 12 months from January 1st to December 31st, 2016, in the resuscitation department of CHU Gabriel Touré. Including all patients with a temperature greater than or equal to 38 ° C occurring after at least 48 hours of admission. The data were collected through the surveycards and medical records. The input and analysis made respectivelyfrom Epi info software and the 2016 Office Pack (Word, Excel, Power Point). RESULTS: Duringourstudy of 200 hospitalized patients we collected 35 IAS cases, aprevalence of 17.5%. The male sex was predominant with 60.5% and a sex ratio = 1.53. The average age was 34.28 ± 19.11 yearsold. The traumatized head with 10 cases (28.5%) were the most represented, followed by surgery postoperative 7 cases (20%) and burned 5 cases (14.2%). We carried out 51 samples (15 bronchial samples all positive, 13 ECBUs of which 11 positive, 7 blood cultures, one positive, 12 swabs all positive). The diagnoses retainedwere: ventilated lungdisease 12 cases (34.3%), urinary infection alone 8 cases (22.9%), 6 cases (17.1%) of surgical site infection, 6 cases (17.1%) ) of soft tissue infection and 3 cases (8.6%) of pneumopathy associated with urinary tract infection. The germs found were multidrug-resistant bacilli (BMR), for bronchial samples (Klebsialla pneumoniae, Acinetobacter baumanii, Echerichia coli). ECBU were found 08 cases of Echerichia coliand 01 case of enterococcusfaecalus, and 2 cases of association Echerichia coli and enterococcus faecalus; blood cultures: staphylococcus aureus. The swabsfound: Klebsialla pneumonia, Echerichia coli, Acinetobacter baumanii enterobacter, cloecae, Staphylococcus aureus, Providencia stuartii, Proteus mirabilis. The average duration of treatment of patients with IAS was 8 days with extremes of 2 to 15 days. The mortality was 57.1%. CONCLUSION: This study allowed us to notice a resistance of different germs to antibiotics. It is therefore necessary to change the behavior of our health care facilities in order to meet this challenge.


Une infection est dite associée aux soins (IAS) lorsqu'elle survient au cours ou au décours d'une prise en charge (PEC) d'un patient. Un délai d'au moins 48 heures après admission est communément accepté pour distinguer une infection nosocomiale d'une infection communautaire. En 2009, l'OMS estimait que 1,4 millions de personnes étaient malades dans le Monde de suite d'infections contractées en milieu hospitalier. Cette prévalence reste largement sous-estimée en Afrique Sub-saharienne et particulièrement au Mali ce qui nous a conduit à initier ce travail qui avait pour object de décrire les aspects épidémio - cliniques des infections nosocomiales déterminer leur fréquence et d'identifier les germes responsables. MATÉRIELS ET MÉTHODES: Il s'agissait d'une étude prospective, sur 12 mois allant du 1er Janvier 2016 au 31 décembre 2016 au service de réanimation de CHU Gabriel Touré, incluanttous les patients présentant une température corporelle supérieure ou égale à 38°C apparaissant après au moins 48 heures d'admission. Les données ont été collectées par le biais des fiches d'enquêtes et des dossiers médicaux. La saisie et l'analyse faites respectivement à partir logiciel Epi info. RÉSULTATS: Durant notre étude sur 200 patients hospitalisésnous avons enregisytré 35 cas IASsoit une prévalence de 17,5%. Le sexe masculin était prédominant avec 60,5% et unsexratio=1,53. La moyenne d'âge était de 34,28 ans± 19,11 ans.Les traumatisés crâniens avec 10 cas (28,5%) étaient les plus représentés, suivis des post opératoire de chirurgie 7 cas (20%) et des brulés 5 cas (14,2%).Nous avons réalisé 51 prélèvements (15 prélèvements bronchiques tous positifs, 11 ECBU dont 11 positifs,7 hémocultures dont unepositive, 12 écouvillonnages tous positifs).Les diagnostics retenus étaient : les pneumopathies acquises sous ventilation 12 cas (34,3%), l'infection urinaire seule 8 cas (22,9 %), 6 cas (17,1%) d'infection du site opératoire, 6 cas (17,1%) d'infection des parties molles et 3 cas(8,6%) de pneumopathie associée à une infection urinaire. Les germes retrouvés étaient des bacilles multi-résistantes (BMR), pour les prélèvements bronchiques (Klebsialla pneumoniae, Acinetobacter baumanii, Echerichia coli). Les ECBU ont retrouvé 08 cas de Echerichia coli et 01 cas d'enterococcus faecalus, et 2 cas associant Echerichia coli et l'enterococcus faecalus.l'hémoculture : staphylococcus aureus. Les écouvillonnages ont retrouvé, Klebsialla pneumonie, Echerichia coli, Acinetobacter baumanii enterobacter, cloecae, Staphylococcus aureus, Providencia stuartii, Proteus mirabilis. La durée moyenne du traitement des patients avec IAS était de 8jours avec des extrêmes de 2 à 15 jours. La mortalité était de 57,1%. CONCLUSION: Cette étude nous a permis de constater une résistance des différents germes aux antibiotiques. Il faut donc un changement de comportement au niveau de la pratique des soins de nos structures sanitaires pour relever ce défi.

5.
Mali Med ; 34(4): 6-10, 2019.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-35897206

ABSTRACT

OBJECTIVE: To study the epidemiological, clinical and evolutionary aspects of head trauma in children at the emergency room. METHOD: This was a descriptive longitudinal study over 1 year from February 2016 to February 2017, which included any patient aged 0 to 15 years who had cranial trauma The data were collected from a pre-established questionnaire, analyzed by the software (SPSS 22.0, EXCEL and WORD 2010).The chi-square test or Fisher's exact test was used for the statistical analysis, a value <0.5 considered significant. RESULTS: During the study period, 19825 consultations were performed at the emergency service of which 297 cranial trauma occurred in children, ie 1.5%. The male sex was predominant at 68% with a Sex ratio (H / F) = 2.13. The 6-10 age group was the most represented with 39.4%. The students were the most represented with 58.9%. Road accidents were the predominant mechanism of injury with 54.9%. Civil protection transported 29% of the wounded. The motorcycle-pedestrian mechanism was more frequent at 27.6% (n = 82). CT was severe in 17.8% (n = 53) of patients. The photomotor reflex was abnormal in 29% (n = 86). The trauma of the lower limb was associated in 39.3%. Craniosphalic CT with cervical scan was the most performed with 73.8%. The brain lesions were in the majority with 41.1%. The average care time was 9.82h in 54.2%. Exclusive medical treatment was adopted in 91.2% of cases. The tramadol and paracetamol combination was mainly used in analgesia with 78.1% of cases The evacuation of the hematoma was the most used surgical procedure with 65.4%. Hyperthermia was the most represented ACSOS (secondary cerebral aggression of systemic origin) with 6.7%. Death before care accounted for 5.4% (n = 16), hospital death at 12.8% (n = 38). The admission time to UE was 24-48h in 31.6% (n = 168). Prognostic factors were related to Motor Photo Reflex (p = 0.002), mechanism (p = 0.01), Glasgow score

OBJECTIF: Analyser l'aspect épidémioclinique et évolutif des traumatismes crâniens chez l'enfant au service d'accueil des urgences (SAU). MÉTHODE: Etude longitudinale descriptive sur 1 an qui a inclus tout patient âgé de 0 à 15 ans victime de TCE. Les données ont été recueillies à partir d'un questionnaire préétabli, analysées par les logiciels SPSS 22.0, EXCEL et WORD 2010, les tests (chi-carré, Fisher) ont été utilisés pour l'analyse statistique, une valeur < à 0,05 considérée comme significative. RÉSULTATS: 19825 ont été admis au SAU dont 9912 victimes de traumatismes, parmi lesquelles 297 TCE ont été diagnostiqués chez l'enfant soit 1,5%. Le sexe masculin a été prédominant à 68%. La tranche d'âge 6-10 ans a été la plus représentée 39,4%. Les élèves étaient les plus représentés avec 58,9%. Les accidents de la Voie publique ont été le mécanisme lésionnel le plus fréquent 54,9%.La protection civile a transporté 29% des blessés. Le mécanisme moto-piéton a été plus fréquent à 27,6% (n=82). Le TC était grave chez 17.8% (n=53). Le reflexe photomoteur était anormal chez 29% (n=86). Le traumatisme du membre inferieur était associé dans 39,3%. Le taux de réalisation de la TDM cranioencephalique avec balayage cervical a été de 73,8% et a objectivé des lésions cérébrales dans 41,1%.Le délai d'admission au SAU était 31.6% (n=168) entre 24-48h. Le délai de prise en charge chirurgicale moyenne était de 9,82h chez 54.2%. Le traitement médical exclusif a été adopté dans 91,2% des cas. L'association tramadol et paracétamol a été la plus utilisée en analgésie avec 78,1% des cas. Le geste chirurgical a représenté 8,8% à type d'évacuation de l'hématome avec 65,4%. L'hyperthermie était l'agression cérébrale secondaire d'origine systémique (ACSOS) la plus représentée avec 6,7%. Le décès avant soins a représenté 5.4% (n=16), le décès hospitalier était de 12.8% (n=38). Les facteurs pronostiques étaient le réflexe photo moteur (p=0,002), le mécanisme (p=0,01), le score de Glasgow < à 9 (p=0,003), le délai de prise en charge (p=0,002) et l'association d'au moins deux ACSOS. CONCLUSION: le TCE chez l'enfant demeure un véritable problème de santé publique responsable d'une morbimortalité élevée, la prise en charge des ACSOS en pré hospitalier diminuerait significativement cette morbimortalité.

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