Tumeurs malignes du testicule en Côte d'Ivoire: aspect anatomo-pathologique à propos de 54 cas

Objectif : Le but de cette étude est d'étudier les caractéristiques histologiques du cancer du testicule en Côte d'Ivoire. Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective porte sur les dossiers de 54 patients âgés en moyenne de 23,41 ans (extrêmes 13 mois et 68 ans) avec des tumeurs malignes du testicule, colligés en 25 ans dans les services d'Anatomie pathologique de Côte d'Ivoire. Les renseignements suivants ont été évalués: l'âge, l'origine géographique des patients ainsi que les caractéristiques cliniques des tumeurs telles leur localisation, leur nature et leur type histologique. Certaines données telles que les marqueurs tumoraux et la stadification de la maladie n'ont pas été prises en compte. Résultats : En moyenne deux tumeurs ont été diagnostiquées par an. Sur le plan histologique, 87% des tumeurs sont primitives. On y distingue: 46,3% de tumeurs germinales parmi lesquelles les tumeurs germinales non séminomateuses sont prédominantes avec un taux de 24.07% de l'ensemble des cas et les séminomes 22.22% des cas; et 40.74% de tumeurs non germinales avec 18,5% de rhabdomyosarcomes. Les tumeurs secondaires représentent 13,9% des tumeurs du testicule de notre série. Il s'agit essentiellement de localisations secondaires des lymphomes de Burkitt (5 cas sur 7). Enfin, l'atteinte bilatérale est importante. La tumeur est bilatérale, d'emblée dans 31% des cas. Conclusion : Il ressort que les tumeurs du testicule sont rares en Côte d'Ivoire, avec une incidence annuelle d'environ deux cas. Elles surviennent chez l'adulte jeune âgé en moyenne de 23 ans et sont souvent de mauvais pronostic à cause de la bilatéralité de leur atteinte. En effet, 31% des tumeurs testiculaires atteignent simultanément les deux testicules

[Study of urogenital fistulas in the Ivory Coast at the end of the 20th century. Results of 70 cases]. / Le point sur les fistules urogénitales en Côte d'Ivoire à la fin du XXe siècle. Résultats de 70 cas.

The urogenital fistulas (UGF), mostly in Africa and particularly in Ivory Coast, still represent a great flail nowadays. However, the authors notice, through a study of 70 cases done in Ivory Coast over (ten) 10 years, that a relative decrease of the impact of the urogenital fistulas troubles still remains a serious affection of young women who can give birth. They are about 30 years old and more; that is to say primipares (44.28%) but over all multipares (54.28%) and poor ones (100%). Most cases are obstetrical causes which expose those women to genital mutilations (25.71%) linked to birth giving difficulties which also bring about many dead born (14.11%) and divorces (20%).

[Nosocomial urinary stent infection at the urology service of the Cocody University Hospital Center]. / Infection urinaire nosocomiale sur sonde dans le service d'urologie du CHU de Cocody.

One of the most common complication of urinary stent is urinary infection. At the Cocody University, 28 men and 2 females who had a urinary stent were evaluated for urinary infection, bacterial growth, and their sensitivity to antibiotics. In 85.71% of the cases, the bacteriologic analysis was positive for a mean duration of urinary drainage of 32, 62 days (range 03 to 90 days). Bacterial isolates were: 11 cases of Klebsiella spp, 5 cases of Providencia spp; 1 case of Escherichia coli, 1 case of Serratia marcescens. Among these bacteria, 77.78% were resistant to most of the antibiotics. Therefore, stent urinary infection is mostly due to multi resistant bacteria. Treatment needs an adapted antibiotherapy after removal of the causative agent.