The impact of African-trained neurosurgeons on sub-Saharan Africa.

OBJECTIVE: Sub-Saharan Africa (SSA) represents 17% of the world's land, 14% of the population, and 1% of the gross domestic product. Previous reports have indicated that 81/500 African neurosurgeons (16.2%) worked in SSA-i.e., 1 neurosurgeon per 6 million inhabitants. Over the past decades, efforts have been made to improve neurosurgery availability in SSA. In this study, the authors provide an update by means of the polling of neurosurgeons who trained in North Africa and went back to practice in SSA. METHODS: Neurosurgeons who had full training at the World Federation of Neurosurgical Societies (WFNS) Rabat Training Center (RTC) over the past 16 years were polled with an 18-question survey focused on demographics, practice/case types, and operating room equipment availability. RESULTS: Data collected from all 21 (100%) WFNS RTC graduates showed that all neurosurgeons returned to work to SSA in 12 different countries, 90% working in low-income and 10% in lower-middle-income countries, defined by the World Bank as a Gross National Income per capita of ≤ US$995 and US$996-$3895, respectively. The cumulative population in the geographical areas in which they practice is 267 million, with a total of 102 neurosurgeons reported, resulting in 1 neurosurgeon per 2.62 million inhabitants. Upon return to SSA, WFNS RTC graduates were employed in public/private hospitals (62%), military hospitals (14.3%), academic centers (14.3%), and private practice (9.5%). The majority reported an even split between spine and cranial and between trauma and elective; 71% performed between 50 and more than 100 neurosurgical procedures/year. Equipment available varied across the cohort. A CT scanner was available to 86%, MRI to 38%, surgical microscope to 33%, endoscope to 19.1%, and neuronavigation to 0%. Three (14.3%) neurosurgeons had access to none of the above. CONCLUSIONS: Neurosurgery availability in SSA has significantly improved over the past decade thanks to the dedication of senior African neurosurgeons, organizations, and volunteers who believed in forming the new neurosurgery generation in the same continent where they practice. Challenges include limited resources and the need to continue expanding efforts in local neurosurgery training and continuing medical education. Focus on affordable and low-maintenance technology is needed.

Traumatismes crâniens de l'enfant: aspects épidémiologiques et prise en charge au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville

Introduction. Le but de cette étude était d'évaluer les conditions de prise en charge des traumatismes crâniens de l'enfant au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Brazzaville. Méthodologie. Nous avons revu les dossiers des enfants âgés d'un mois à 17 ans, hospitalisés dans le service de chirurgie polyvalente du CHU de Brazzaville entre janvier 2014 et décembre 2015, et avons retenu ceux qui l'étaient pour un traumatisme crânien. Les paramètres épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs ont été analysés. Résultats. sur 66 enfant hospitalisés, 48 (72,72%) ont été admis pour un traumatisme crânien et parmi eux 45 (68,18%) enfants ont été inclus dont 33 garçons et 12 filles. Leur âge moyen était de 9,73 ans. Le traumatisme était consécutif à un accident de la voie publique dans 36 cas (80%), à une chute dans 6 cas (13,33%), et à une agression dans 3 cas (6,66%). Le score de Glasgow était inférieur ou égal à huit dans 12 cas (26,66%), compris entre 9 et 12 dans 25 cas (55,55%) et entre 13 et 15 dans 8 cas (17,77%). Le scanner crânio-encéphalique était réalisé en moyenne quatre jours après le traumatisme. Quatre enfants (8,88%) ont été opérés. L'évolution après 12 mois était favorable pour 26 enfants (78,79%) et 12 enfants ont été perdus de vue. Conclusion. la fréquence élevée des traumatismes crâniens chez l'enfant est liée aux accidents de la voie publique. Une prise en charge adéquate nécessite la disponibilité d'un scanner cranioencéphalique en urgence. Nous préconisons un renforcement de l'éducation et la communication s'agissant les accidents de la voie publique et la facilitation de l'accès à l'imagerie