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3.
Can J Anaesth ; 68(2): 183-195, 2021 Feb.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-33200320

ABSTRACT

PURPOSE: We analyzed closed civil legal cases in 2007-2016 from the Canadian Medical Protective Association (CMPA) involving specialist anesthesiologists where airway management was the central concern. METHODS: We included all airway-related civil legal cases involving specialist anesthesiologists that closed from 2007 to 2016. The following variables were abstracted by CMPA medical analysts: clinical context, peer expert opinions of contributing factors, and patient and legal outcomes. RESULTS: We found 46 of the 406 (11%) closed cases involving anesthesiologists to be airway-related. Twenty-six cases (57%) involved elective surgery and 31 patients (67%) were categorized as American Society of Anesthesiologists physical status III. Twenty-five cases (54%) occurred outside the operating room (e.g., postanesthesia care unit, intensive care unit, or other satellite locations). In 19 (42%) cases, there was at least one predictor of a difficult airway. Peer experts identified judgement failures in 30 cases (65%), most commonly inadequate airway evaluation. In 30 cases (65%), the patient died or had a permanent brain injury. The medicolegal outcome favoured the patient in 27 (59%) cases, with a median [interquartile range] payment of 422,845 [257,637-935,673] CAD. CONCLUSIONS: Severe patient harm is common when airway management is the focus of a CMPA medicolegal complaint involving anesthesiologists. Patients were otherwise typically low risk cases presenting for elective surgery. Failure to assess or to change management based on the airway exam or encountered difficulty were the most common errors. Our findings support the continued need for adoption, adherence, and practice of guidelines for anticipated and unanticipated difficult airway management for every patient encounter.


RéSUMé: OBJECTIF: Nous avons analysé les dossiers d'actions civiles de l'Association canadienne de protection médicale (ACPM) conclus entre 2007 et 2016 qui impliquaient des anesthésiologistes mettaient principalement en cause la gestion des voies respiratoires. MéTHODE: Nous avons inclus tous les dossiers d'actions civiles mettant en cause la gestion des voies respiratoires et impliquant des anesthésiologistes, conclus entre 2007 et 2016. Les analystes médicaux de l'ACPM ont examiné les variables suivantes: le contexte clinique, les opinions des experts sur les facteurs contributifs, ainsi que les issues des actions en justice et les résultats cliniques pour les patients. RéSULTATS: Parmi les 406 dossiers conclus impliquant des anesthésiologistes, 46 (11%) portaient sur des problèmes liés aux voies respiratoires. Vingt-six de ces dossiers (57%) portaient sur des cas de chirurgie non urgente et 31 patients (67%) étaient considérés comme ayant un état physique relevant de la classification I ou II de l'American Society of Anesthesiologists. Dans vingt-cinq dossiers (54%), les problèmes sont survenus en dehors de la salle d'opération (par ex., salle de réveil, unité de soins intensifs, ou autre emplacement satellite). Dans 19 dossiers (42%), il y avait au moins un prédicteur de difficultés dans la prise en charge des voies respiratoires. Les experts ont relevé des erreurs de jugement dans 30 dossiers (65%), la plupart du temps liées à une évaluation inadéquate des voies respiratoires. Dans 30 dossiers (65%), le patient est décédé ou a subi des lésions cérébrales permanentes. L'issue médicolégale a été favorable au patient dans 27 dossiers (59%), montant médian [écart interquartile] du paiement étant de 422 845 [257 637-935 673] CAD. CONCLUSION: Il est fréquent que des patients subissent des préjudices graves lorsque la prise en charge des voies respiratoires fait l'objet d'une plainte médicolégale auprès de l'ACPM qui met en cause des anesthésiologistes. Dans les dossiers analysés, les patients étaient généralement considérés à faible risque en vue d'une intervention chirurgicale non urgente. Les erreurs les plus fréquentes étaient une mauvaise évaluation des voies respiratoires ou la non-modification de la prise en charge des voies respiratoires à la suite de l'évaluation ou de difficultés rencontrées. Selon nos conclusions, il est impératif de continuer d'adopter, de respecter et de mettre en pratique les lignes directrices concernant la prise en charge de voies respiratoires difficiles, anticipées ou non, lors de chaque rencontre avec un patient.


Subject(s)
Anesthesiology , Airway Management , Anesthesiologists , Canada , Humans , Intubation
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