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1.
Rev Med Liege ; 75(9): 573-577, 2020 Sep.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-32909407

ABSTRACT

The human immunodeficiency virus (HIV), responsible for acquired immunodeficiency syndrome or AIDS, is a major public health problem. In Belgium, 2 to 3 new cases are diagnosed every day. Since the advent of combined antiretroviral treatments in 1996, the life expectancy and quality of life of infected patients have greatly improved. However, to date there is no cure for HIV. Individuals infected with HIV must remain on antiretroviral treatment for life. One of the reasons for the difficulty in finding a cure for HIV is that the virus can remain in a latent form, i.e. dormant, in some of the cells it infects. These latent reservoirs are not recognized by the immune system and can reactivate and thus restart the infection if the patient stops the treatment. These latent reservoirs are therefore a major obstacle to cure HIV and a great deal of research is being conducted by the scientific community to find an eradication strategy. In this article, we will present the different characteristics of these latent reservoirs and the different strategies put in place to identify and eliminate them.


Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), responsable du syndrome d'immunodéficience acquise ou SIDA, est un problème de santé publique majeur. En Belgique, 2 à 3 nouveaux cas sont diagnostiqués par jour. Depuis l'arrivée des traitements antirétroviraux combinés en 1996, l'espérance et la qualité de vie des patients infectés se sont grandement améliorées. Cependant, il n'existe, à ce jour, aucun traitement curatif de cette infection. Les individus atteints doivent rester sous traitement antirétroviral toute leur vie. Cette difficulté à trouver un traitement curatif du VIH provient, notamment, du fait que le virus peut rester sous une forme latente, c'est-à-dire endormie, dans certaines cellules qu'il infecte. Ces réservoirs latents ne sont pas reconnus par le système immunitaire et peuvent se réactiver lorsque le patient arrête son traitement et ainsi redémarrer l'infection. Ces réservoirs latents sont, donc, un obstacle majeur à la guérison et de nombreuses recherches sont menées par la communauté scientifique afin de trouver une stratégie d'éradication. Dans cet article, nous présentons les différentes caractéristiques de ces réservoirs latents et les différentes stratégies mises en place pour les identifier et tenter de les éliminer.


Subject(s)
Acquired Immunodeficiency Syndrome , HIV Infections , Belgium , Humans , Quality of Life , Virus Latency
2.
Rev Med Liege ; 75(9): 582-587, 2020 Sep.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-32909408

ABSTRACT

The antiretroviral therapy (ART) has proven its effectiveness in improving the life expectancy of people infected with human immunodeficiency virus (HIV). Based on the inhibition of HIV replication, ART ensures the reduction of plasma viral load to undetectable levels on long-term. Unfortunately, once ART is interrupted, the viral load rises up. Consequently, the therapy remains not curative. The reasons for this failure lie in the presence of latent reservoirs of the virus and/or the presence of ongoing replication, responsible for the persistence of the virus. This ongoing replication despite ongoing therapy has been demonstrated in sanctuary sites where the penetration of antiretroviral drugs is suboptimal. Moreover, some treatment intensification studies, mostly through addition of an integrase inhibitor, transiently resulted in increases in HIV replication by-products, highlighting that such strategies could reduce ongoing replication. Although the debate is still open, confirming the presence of this ongoing replication and finding strategies to eliminate it would be part of the key to a cure for HIV.


Le traitement antirétroviral (ART) a prouvé son efficacité ces vingt-cinq dernières années en améliorant l'espérance de vie des personnes infectées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), et en empêchant la transmission du virus. Basé sur l'inhibition de la réplication du VIH, ce traitement permet de diminuer la charge virale plasmatique du virus, à des niveaux indétectables, de façon durable. Malheureusement, le traitement n'est pas curatif et un arrêt de celui-ci résulte inévitablement en un rapide rebond de la virémie. Les raisons de cet échec sont, d'une part, la présence de réservoirs latents du virus et, d'autre part, la persistance d'une réplication du virus à bas bruit, malgré le traitement. Cette réplication se produirait dans les sites sanctuaires où la concentration des antirétroviraux serait sous-optimale. Des études d'intensification du traitement antirétroviral, par ajout d'une drogue supplémentaire (généralement, un inhibiteur de l'intégrase), ont produit des résultats en faveur de la persistance d'une réplication continue du virus, malgré le traitement préalable, chez certains patients. Comprendre ce phénomène et développer des stratégies visant à l'éliminer constituent des éléments clés dans la quête d'une guérison des patients infectés par le VIH.


Subject(s)
HIV Infections , Antiretroviral Therapy, Highly Active , Humans , Viral Load , Virus Replication
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