Management of severe acute malnutrition by cow milk in resource constraints settings: experience of the Nutritional Centre of the University Clinics of Graben.

BACKGROUND: Severe acute malnutrition is defined as a weight for height z-score < - 3 standard deviation. Since 2000, joint efforts of the World Health Organization and United Nations Children's Fund allowed to standardize the management of acute malnutrition by improving outcome and preventing complications with the introduction of therapeutic milk and ready-to-use therapeutic foods. However, in the Democratic Republic of Congo, many health facilities face therapeutic milk shortage while managing severe acute malnutrition. At the University Clinics of Graben, cow milk with porridge made of maize, soybean, vegetal oil and sugar is used during stockouts periods. This study was carried out to analyse the efficiency and safety of this treatment compared to the conventional one in SAM patients. METHODS: This study is based on the experience of the University Clinics of Graben in eastern Democratic Republic of Congo whose nutritional centre is often confronted with stockouts in nutritional supplements. During a three months shortage in 2015, patients received cow milk alternating with preparations made from sugar-maize-soybean- vegetal oil. The study compared the evolution of these children with those who had previously been treated with the WHO conventional preparations by analysing weight changes, oedema resolution, gastrointestinal tolerability and clinical outcome over 21 days. Data were analysed with SPSS 20. We used the ANOVA, Chi-square test, odd ratio and p-value to compare the differences. RESULTS: Seventy-nine patients had received cow milk while fifty-seven were submitted to classical therapeutic milk. There was no significant difference between the two groups regardless the type of malnutrition in terms of weight changes, oedema resolution, gastrointestinal tolerability and clinical outcome over 21 days. CONCLUSION: Cow milk alternately with sugar-maize-soybean- vegetal oil preparations is an acceptable alternative in case of stockouts in conventional therapeutic milk in these settings.

Issue des complications anesthésiques au cours de la césarienne dans les hôpitaux du Diocèse de Butembo-Beni

Objectif : Déterminer l'issue des complications dues à l'anesthésie pendant la césarienne afin de contribuer à la meilleure prise en charge anesthésique au cours de la césarienne et de réduire la mortalité maternelle.Patientes et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective couvrant la période de janvier 2011 à décembre 2013 des 56 patientes ayant présenté des complications lors des césariennes. Cette étude s'est réalisée dans 4 structures sanitaires dirigées par le Bureau diocésain des œuvres médicales du diocèse de Butembo Beni à savoir l'hôpital de Kyondo, de Mangurejipa, les Centres Hospitaliers Matanda et Sainte Famille.Résultats : L'âge moyen des patientes était de 32 ans avec un écart-type de 6,1 ans. Des 33 patientes avec des antécédents chirurgico-anesthésiques, 21 étaient des césariennes antérieures et 12 des autres chirurgies. La césarienne antérieure était la première des indications avec 23,2% des cas. L'extrême urgence multipliait le risque de décès par 6 par rapport aux autres patientes (OR = 6, p = 0,006). Les infirmiers anesthésistes ont réalisé 42 actes anesthésiques soit 75%. Les autres infirmiers hospitaliers ont été responsables de 11 actes 19,6% et les médecins généralistes de 3 actes soit 5,4%. La césarienne a été réalisée sous rachianesthésie pour 53,5% des patientes. Tous les patients ont bénéficié des mesures de réanimation d'urgence. L'hypotension artérielle a été la première complication avec 39,2% des cas. L'issue a été fatale pour 14 patientes dont 9 soit 64,3% des décès sous anesthésie générale. Les décès sont survenus pour la plupart au réveil anesthésique.Conclusion : Les complications anesthésiques au cours de la césarienne représentent un facteur aggravant la mortalité maternelle. L'issue est plus fatale sous anesthésie générale qu'avec la rachianesthésie. La prise en charge anesthésique des césariennes reste encore à améliorer dans les hôpitaux du Diocèse de Butembo-Beni