[Cardiovascular risk evolution in patients treated for high blood pressure at the Armies Instruction's Hospital of Cotonou]. / Évolution du risque cardiovasculaire des patients traités pour HTA à l'hôpital d'instruction des armées de Cotonou.

UNLABELLED: This study was initiated to determine the progression of the cardiovascular risk (CR) in a 5-years period for those who went through high blood pressure treatment. It is a retrospective and descriptive study over a period of 9 years. Were included in that category, African patients treated in that period of time and who at least benefited from a 5-years medical care period. The total CR was calculated afterwards, for the needs for the study, using the tables of Framingham. All the data were collected after the first evaluation then brought up to date at the terms of 1, 3 and 5 years and with a last consultation for the patients whose medical care follow-up exceeded 5 years. For the 103 patients who had complete data, the average age was of 49.11±8 and the sex ratio of 2. Among them 14 (13.6%) died of cardiovascular complications. Among the 89 remaining patients, the CR at the beginning was very high in a proportion of 10.1%, high in 49.4%, moderated in 22.5% and weak in 18%. The general evolution is characterized by a stability of the proportion of the moderated CR (20 - 23%) and high CR (43 - 50%) but a very important increase in the proportion of the very high CR (10 to 21%) to the detriment of the weak CR (18 to 10%). The analysis of the individual evolution reveals an improvement of the CR among 19 patients (21.3%), its stability among 39 patients (43.8%) and a worsening among 31 patients (34.8%). These data are confirmed in a widened population of 321 patients of which the less complete data allow an estimate of the CR. CONCLUSION: The cardiovascular risk is difficult to evaluate. It is badly controlled in the long run.

Quel bilan biologique pre-operatoire en Afrique en 1996

Sur la base d'enquetes effectuees au Benin en 1989 (Ladany) et en 1995 (Koussihouede); les auteurs evaluent les taux d'anormalite des examens biologiques systematiques pratiques chez le futur opere. Ils comparent leurs resultats a ceux d'autres etudes notamment africaine (Koumare; 1991) et africaine (Blery; 1987) et mettent en cause l'opportunite; voire l'utilite du bilan pre-operatoire systematique. Ce travail propose ensuite quelques types de bilans selon l'importance de l'intervention chirurgicale et l'etat clinique du patient. Ces bilans sont classes en 4 types : l'indispensable; le necessaire et le superflu. Le but est de diminuer les couts de sante tout en garantissant la securite du malade

Pathologie aigue et fonction renale : a propos de 322 observations au C.H.N.U. de Cotonou

Pendant une periode de 5 ans; les deux unites qui constituent le Service Polyvalent de Reanimation du CHNU de Cotonou ont admis 4937 patients dont 680 ont presente une insuffisance renale aigue soit une prevalence de 13;57 pour cent. Analysant 322 dossiers les auteurs ont tire plusieurs conclusions. L'insuffisance renale aigue est plus frequente dans le secteur chirurgical que dans le secteur medical. Elle frappe des sujets jeunes avec un sex-ratio de 2 hommes pour une femme. Les principales etiologies sont: abdomen chirurgical aigu (peritonites et occlusion en tete); traumatologie; urologie; obstetrique et dans le secteur medical: l'insuffisance renale aigue; les intoxications medicamenteuses; le paludisme complique et le choc septique. L'hypercreatinemie varie de 139 a 3161 mmoles/litres. L'hyperkaliemie n'est pas exceptionelle (29 cas) comme l'hyponatremie (81 cas) et l'hypocalcemie (26 cas). L'insuffisance renale aigue est le type le plus frequent en milieu chirugical (95 pour cent des cas) alors que la forme organique est dominante dans le secteur medical. Le traitement symptomatique utilise le remplissage vasculaire (199 fois); le Furosemide (206 fois); la Dopamine a dose dopaminergique (77 fois); l'alcalinisation (112 fois) et l'hemodialyse (39 fois). Le traitement etiologique est base sur la chirurgie; la malariatherapie; l'antibiotherapie; la prise en charge des intoxications aigues. La mortalite globale a ete tres elevee (40;06 pour cent) plus forte dans le secteur medical (45;79 pour cent) qu'en milieu chirurgical