ABSTRACT
AIM: To report the epidemiological, diagnostic, therapeutic and evolutionary aspects of the labial fusion in the girl. PATIENTS AND METHODS: This was a descriptive retrospective study of the files collected from patients under the age of 15 over 5 semesters of activity (January 2017 to June 2019) and treated for labial fusion. The anamnestic, clinical, therapeutic and evolutionary data were analyzed. RESULTS: Thirty patients were collected, the average age was 20 months with extremes of 4 months and 8 years. Twenty-five (25) patients were less than 1 year old. There were 28 cases of total labial fusion and 2 cases of partial labial fusion. It was isolated affection in all cases. The patients were all asymptomatic. Surgical detachment was practiced in all the patients and then hormonal treatment was instituted. No recurrence was observed at a mean follow-up of 12 months (1 year). CONCLUSION: This benign condition is most often isolated in our context. Its treatment must combine surgical treatment and hormonal treatment.
BUT: Rapporter les aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs de la coalescence des petites lèvres chez la fillette. PATIENTS ET MÉTHODES: Il s'agissait d'une étude rétrospective descriptive portant sur les dossiers colligés de patientes âgées de moins de 15ans sur 5 semestres d'activités (Janvier 2017 à Juin 2019) traitées pour une coalescence des petites lèvres. Les données anamnestiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives ont été analysées. RÉSULTATS: Trente patientes ont été colligées, l'âge moyen était de 20 mois avec des extrêmes de 4 mois et 8ans.Vingtcinq (25) patientes avaient moins de 1 an. Il y avait 28 cas de coalescence totale et 2 cas de coalescences partielles. Il s'agissait d'affection isolée dans tous les cas. Les patientes étaient toutes asymptomatiques. Le décollement chirurgical a été pratiqué chez toutes les patientes puis un traitement hormonal a été institué. Aucune récidive n'a été observée Au recul moyen de 12 mois (1an). CONCLUSION: Cette affection bénigne, est le plus souvent isolée dans notre contexte. Son traitement doit associer un traitement chirurgical et un traitement hormonal.
ABSTRACT
Contexte. Les malformations congénitales représentent l'une des causes majeures de mortalité infantile. La réduction de cette mortalité passe par la mise en place d'un système de surveillance épidémiologique. Le but de cette étude était d'établir les caractéristiques épidémiologiques et cliniques des malformations congénitales cliniquement visibles. Méthodes. Étude rétrospective descriptive et analytique réalisée entre janvier 2018 et décembre 2019.Elle a concerné les patients de moins de 15 ans présentant une ou plusieurs malformations congénitalescliniquement visibles.Les variables étudiées étaient d'ordre épidémiologique et clinique. Résultats. Cent trois patients présentant une malformation congénitale ont été colligés. Ils représentaient une fréquence de 6,8%. Les malformations ostéoarticulaires représentaient 43% (n=44), et celles de la paroi abdominale 25% (n=26). Les mères étaient paucipares (n=50,48%) et âgées en moyenne de 27,9+/- 2,7 ans. Aucun diagnostic anténatal n'a été fait.Les enfants étaient nés à terme dans 98% (n=101). Ils étaient de sexe masculin dans 60% (n=62).Le taux de décès était de 11%(n=10). Conclusion. les malformations congénitales étaient dominées par les anomalies ostéoarticulaires et celles de la paroi abdominale. Elles sont sous-estimées et nécessitent la mise en place d'un système d'enregistrement pour une maitrise de son épidémiologie.