ABSTRACT
Introduction :L'émergence de la résistance aux antituberculeux constitue les défis actuels de la lutte contre la tuberculose. Le Niger n'est pas en reste de la tuberculose multirésistante avec 2,6% chez les nouveaux cas en 2016. Objectif :L'objectif de notre travail était d'évaluer la résistance de Mycobacterium tuberculosis à la rifampicine dans la région de Zinder. Méthodologie: Il s'agit d'une étude transversale à visée descriptive qui a duré 5 ans de septembre 2014 à septembre 2018. Au total 225 échantillons ont été collectés et traités. Le test GeneXpert MTB/RIF a été effectué sur les mêmes échantillons pour détecter simultanément la présence deMycobacterium tuberculosis et la résistance à la rifampicine. Résultats :Sur l'ensemble de la population à l'étude, la résistance à la rifampicine a été retrouvée chez 14 patients soit 6,2%. La tranche d'âge la plus touchée était celle de 20 à 40 ans avec un sexe- ratio (M/F) de 3,5. L'âge médian était de 38 ans avec des extrêmes de 26 mois et de 80 ans. La fréquence de la résistance à la rifampicine parmi les malades de la tuberculose était de 13%. La résistance primaire a été évaluée à 1% et la résistance secondaire à 12% parmi les 110 patients MTB positifs. La co-infection TB/VIH était de 5,8%. Conclusion : la résistance aux antituberculeux est une réalité au Niger. Des mesures idoiness'imposent à tous les niveaux de la lutte antituberculeuse pour éviter l'échec du traitement antituberculeux et la propagation des souches résistantes
Subject(s)
Antitubercular Agents , Mycobacterium tuberculosis , Niger , Patients , TuberculosisABSTRACT
We assessed the effect of mass azithromycin treatment on malaria parasitemia in a trachoma trial in Niger. Twenty-four study communities received treatment during the wet, high-transmission season. Twelve of the 24 communities were randomized to receive an additional treatment during the dry, low-transmission season. Outcome measurements were conducted at the community-level in children < 1-72 months of age in May-June 2011. Parasitemia was higher in the 12 once-treated communities (29.8%, 95% confidence interval [CI] = 21.5-40.0%) than in the 12 twice-treated communities (19.5%, 95% CI = 13.0-26.5%, P = 0.03). Parasite density was higher in once-treated communities (354 parasites/µL, 95% CI = 117-528 parasites/µL) than in twice-treated communities (74 parasites/µL, 95% CI = 41-202 parasites/µL, P = 0.03). Mass distribution of azithromycin reduced malaria parasitemia 4-5 months after the intervention. The results suggest that drugs with antimalaria activity can have long-lasting impacts on malaria during periods of low transmission.