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J Assoc Med Microbiol Infect Dis Can ; 6(3): 213-220, 2021 Sep.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-36337757

ABSTRACT

Background: Jamestown Canyon virus (JCV) and snowshoe hare virus (SSHV) are wide-ranging mosquito-borne arboviruses in the California serogroup viruses (CSGV) that are known to circulate in New Brunswick. Despite potential for debilitating central nervous system manifestations, the prevalence of human exposure to these viruses in New Brunswick is unknown. The goal of this study was to quantify rates of human exposure in New Brunswick to these neglected arboviruses. Methods: A retrospective, anonymized provincial serosurvey was performed using a stratified random sample of residual sera submitted between May 2015 and August 2016. To determine the seroprevalence of JCV and SSHV, competitive enzyme-linked immunosorbent assay-positive samples were confirmed positive using plaque-reduction neutralization testing (PRNT). Results: A total of 452 serum samples were screened. The seroprevalence of antibodies against CSGV was estimated to be 31.6% (95% CI 27.4% to 36.1%) with 143 positive samples. PRNT results indicated that most single virus exposures were due to JCV (38 of 143; 26.6%) rather than SSHV (3 of 143; 2.1%). The species of CSGV, to which the remaining 102 seropositive people were exposed, could not be precisely determined. Conclusions: The prevalence of human exposure to CSGV is high but comparable to rates observed in other Atlantic Canadian jurisdictions. Studies such as this provide important baseline epidemiological data regarding the risk of exposure to these neglected arboviruses. SSHV and JCV should be considered in the differential diagnosis for undiagnosed febrile and neuroinvasive illness during mosquito season, particularly when testing for common aetiologies is negative or inconclusive.


Historique : Le virus de Jamestown Canyon (VJC) et le virus du lièvre d'Amérique (VLA) sont des arbovirus à grande portée transmis par des moustiques des virus du sérogroupe Californie (VSGC) qui circulent au Nouveau-Brunswick (NB). Malgré le risque de manifestations débilitantes du système nerveux central, on ne connaît pas la prévalence d'exposition humaine à ces virus au NB. La présente étude visait à quantifier le taux d'exposition humaine à ces arbovirus négligés au NB. Méthodologie : Les chercheurs ont réalisé une enquête sérologique rétrospective provinciale anonymisée au moyen d'un échantillon randomisé stratifié de sérum résiduel soumis entre mai 2015 et août 2016 au dépistage systématique. Ils ont stratifié le processus de sélection selon l'âge, le sexe et la zone de santé régionale afin de garantir un échantillonnage proportionné. Pour déterminer la séroprévalence du VJC et du VLA, ils ont confirmé la positivité des résultats d'échantillons positifs au test ELISA au moyen de tests de séroneutralisation par réduction des plaques (TSRP). Résultats : Au total, 452 échantillons de sérum ont fait l'objet d'un dépistage. Au NB, la séroprévalence des anticorps anti-VSGC était évaluée à 31,6 % (IC à 95 %, 27,4 % à 36,1 %), pour 143 échantillons positifs. Selon les résultats du TSRP, la plupart des expositions à un seul virus étaient causées par le VJC (38 cas sur 143, 26,6 %) plutôt qu'au VLA (trois cas sur 143, 2,1 %). Les espèces de VSGC, auxquelles les 102 autres personnes séropositives ont été exposées, n'ont pas pu être établies avec précision. Conclusions : La prévalence d'exposition humaine au VSGC est élevée, mais comparable aux taux observés dans d'autres régions des provinces de l'Atlantique. Des études comme celle-ci fournissent des données épidémiologiques de référence importantes à l'égard du risque d'exposition humaine à ces arbovirus négligés. Il faut tenir compte du VLA et du VJC dans le diagnostic différentiel de maladie fébrile et neuro-invasive pendant la saison des moustiques, notamment lorsque les tests pour dépister d'autres étiologies courantes sont négatifs ou non concluants.

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