ABSTRACT
Numerous doctoral degree holders were trained in African archaeometallurgy in the Global North as well as on the African continent. African archaeometallurgy continues to attract a significant number of researchers from Europe and North America. This paper is based on our lived experiences as resident African archaeometallurgists. We argue that out of frustration because of unequal power relations and lack of access to archaeological science laboratories and funding, most African archaeometallurgists are now pursuing other research areas and careers altogether. We propose some solutions to ensure sustainability in the training and practice of archaeological scientists on the African continent. We conclude that African scholars need to develop home-grown and long-term research capacities and strategies.
De nombreux docteurs ont été formés en archéométallurgie africaine dans le Nord global ainsi que sur le continent africain. L'archéométallurgie africaine continue d'attirer un nombre important de chercheurs d'Europe et d'Amérique du Nord. Cet article est basé sur nos expériences vécues en tant qu'archéométallurgistes africains résidents. Nous soutenons que, par frustration en raison des relations de pouvoir inégales et au manque d'accès aux laboratoires de sciences archéologiques et au financement, la plupart des archéométallurgistes africains poursuivent désormais d'autres domaines de recherche et carrières. Nous proposons quelques solutions pour assurer la pérennité de la formation et de la pratique des scientifiques archéologiques sur le continent africain. Nous concluons que les universitaires africains doivent développer des capacités et des stratégies de recherche locales et à long terme.
