Ibuprofen Lyell's Syndrome In An Eight-Year-Old Child.

Lyell's syndrome or toxic epidermal necrolysis (TEN) is a rare but serious drug-like toxiderma. Treated as a recent extensive burn in intensive care, its management must be urgent, and adapted in order to improve the vital prognosis of patients and reduce their mortality. We report a severe case of Lyell's syndrome occurring 24 hours after oral administration of an anti-inflammatory drug (ibuprofen) as a self-medication in an eight-year-old child.

Le syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique - NET) est une toxidermie médicamenteuse rare mais grave. Son prise en charge, urgente, doit être réalisée en CTB car elle s'approche de celle d'un brûlé. Nous rapportons le cas d'une NET survenue 24h après la prise orale, en automédication, d'ibuprophène.

[Diagnosis difficulties of a traumatic lesions of the upper airways about one case]. / Difficultés diagnostiques de lésions des voies aériennes supérieures d'origine traumatique à propos d'une observation.

Cervical region traumas can involve various structures and their assessment is difficult. Vascular and aero digestive lesions (ENT and esophageal sphere) are at the forefront of the lesion assessment. Lesions of the ENT sphere are generally expressed by respiratory signs of varying intensity. They are rarely silent. The authors report a case of cervical wound with vascular lesion in the foreground and large laryngeal tracheal lesions (a section of the first and second tracheal rings, multiple cuts in thyroid cartilage with section of the anterior part of the cricoid cartilage) without clinical expression, discovered during surgical exploration. The circumstances of occurrence, the invasive agents and the management are discussed.

Les traumatismes de la région cervicale peuvent impliquer diverses structures et l'évaluation est difficile. Les lésions vasculaires et aérodigestives (sphère ORL et oesophagienne) sont au premier plan du bilan lésionnel. Les lésions de la sphère ORL s'expriment en général par des signes respiratoires d'intensité variable. Elles sont rarement muettes. Les auteurs rapportent un cas de plaie cervicale avec lésion vasculaire au premier plan et d'importantes lésions laryngo-trachéales (une section des 1er et 2ième anneaux trachéaux, de multiples entailles du cartilage thyroïde avec section de la partie antérieure du cartilage cricoïde) sans expression clinique, découvertes lors de l'exploration chirurgicale. Les circonstances de survenue, les agents vulnérants et la prise en charge sont discutés.

[Epidemiology and mortality factors of acute intoxication in intensive care in Bouaké (Ivory Coast) from 2015 to 2018]. / Epidemiologie et facteurs de mortalite des intoxications aiguës en reanimation a Bouake (Cote d'Ivoire) de 2015 a 2018.

INTRODUCTION: Acute poisoning is a common reason for admission to intensive care. OBJECTIVE: To describe the epidemiological profile, to analyze the mortality factors of patients admitted to intensive care for acute intoxication. PATIENTS AND METHODS: A retrospective, descriptive and analytical study covering four years (from January 1, 2015 to December 31, 2018) .Includes patients admitted to intensive care in Bouaké for acute intoxication. The variables studied were: socio-demographic characteristics, intoxication characteristics, clinical, therapeutic, evolutionary and prognostic characteristics. RESULTS: Of a total of 1476 admissions during the study period, 131 patients were admitted for acute intoxication, with a hospital prevalence of 8.8%. The average age was 19 (range: 1 month to 70 years). The sex ratio was 0.84. The majority of poisonings occurred at home (94%). Psychiatric history was present in 11% of patients. The poisoning occurred in urban areas in 72% of cases. The place of intoxication was the family home in 94% of cases. The nature of the intoxication and the type of poison toxin depended on the age of the intoxicated patients. The average admission time was 7.38 hours ± 12 hours (range: 30 minutes to 72 hours). The poisoning was symptomatic in 93% of the patients. The clinical symptoms observed were: gastrointestinal (70%), respiratory (62%) and neurological (43%). Vomiting attempts associated with self-medication were performed in 69% of patients. The substances used for self-medication were: palm oil (80%) and milk (20%). The treatment in intensive care was initially symptomatic then secondarily adapted to the nature of the incriminated or suspected toxin. The use of tracheal intubation and mechanical ventilation was necessary for 10% of the patients. The average stay in hospital was 1.64 ± 1.5 days (range: 1 to 10 days). The lethality was 8%. The factors of poor prognosis were the existence of a cardiovascular collapse (p <0.001), the presence of a deep coma (p <0.001) and the use of mechanical ventilation (p <0. 001). CONCLUSION: Acute intoxication is a public health problem in Bouaké and requires preventive action.

INTRODUCTION: Les intoxications aiguës constituent un motif fréquent d'admission en réanimation. OBJECTIF: Décrire le profil épidémiologique, analyser les facteurs de mortalité des patients admis en réanimation pour intoxications aiguës. PATIENTS ET MÉTHODES: Etude rétrospective, descriptive et analytique, portant sur quatre ans (du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2018).Etaient inclus les patients admis en réanimation à Bouaké pour une intoxication aiguë. Les variables étudiées étaient: les caractéristiques sociodémographiques, les caractéristiques de l'intoxication, les caractéristiques cliniques, thérapeutiques, évolutives et le pronostic. RÉSULTATS: Sur un total de 1476 admissions durant la période d'étude, 131 patients ont été admis pour une intoxication aiguë, soit une prévalence hospitalière de 8,8 %. L'âge moyen était de 19 ans (extrême : 1 mois et 70 ans). Le sex-ratio était de 0,84. La majorité des intoxications avaient eu lieu au domicile (94 %). Les antécédents psychiatriques étaient présents chez 11% des patients. Les intoxications avaient lieu en milieu urbain dans 72% des cas. Le lieu de l'intoxication était le domicile familial dans 94% des cas. La nature de l'intoxication et le type de toxique incriminé était fonction de l'âge des patients intoxiqués. Le délai moyen d'admission était de 7,38 heures ± 12heures (extrêmes: 30 mn et 72 heures). Les intoxications étaient symptomatiques chez 93% des patients. Les symptômes cliniques observés étaient : gastro-intestinaux (70%), respiratoires (62 %) et neurologique (43%). Des tentatives de vomissements associées à une automédication ont été réalisées chez 69% des patients. Les substances utilisées pour l'automédication étaient : l'huile de palme (80 %) et de lait (20%). Le traitement en réanimation était initialement symptomatique puis secondairement adapté à la nature du toxique incriminé ou suspecté. Le recours à l'intubation trachéale et à la ventilation mécanique a été nécessaire chez 10% des intoxiqués. Le séjour moyen en hospitalisation a été de 1,64±1,5 jours (extrêmes : 1 et 10 jours). La létalité était de 8 %. Les facteurs de mauvais pronostic étaient : l'existence d'un collapsus cardiovasculaire (p <0,001), la présence d'un coma profond (p <0,001) et la réalisation d'une ventilation mécanique (p <0,001). CONCLUSION: Les intoxications aiguës constituent un problème de santé publique à Bouaké et nécessite des actions de prévention.

Angioedème bradykinique d'évolution fatale suite à une prise d'énalapril. A propos d'un cas

L'angiœdème bradykinique est une maladie rare et grave qui constitue une complication exceptionnelle du traitement aux Inhibiteurs de l'Enzyme de Conversion (IEC). Elle engage le pronostic vital des patients dans 75% des cas et représente une urgence médicale majeure. L'évolution de cette affection est totalement imprévisible avec un risque de décès par asphyxie. Les auteurs rapportent l'observation d'une patiente de 70 ans hypertendue qui a présenté un angiœdème bradykinique d'évolution fatale deux jours après l'initiation de son traitement antihypertenseur par les IEC. Au travers cette observation, les auteurs voudraient mettre en lumière cette affection mortelle, de diagnostic difficile souvent méconnue

Tetanus after application of traditional topical treatment to a severe burn.

A 2-year-old child was accompanied by his parents to the pediatric emergency room for refusal to eat, trismus and generalized contractures four days after the application of a traditional topical treatment (Cassava leaves) on lesions of a severe thermal burn. A temperature of 38̊C, a heart rate of 114 beats/min, and a blood pressure of 90/60 mm Hg were recorded. The tetanus vaccination was not up to date. The diagnosis of tetanus was immediately suggested. Antitetanus serum (immunoglobulin), an antibiotic (amoxicillin and clavulanic acid), and a myorelaxant (benzodiazepine) were administered. Local treatments were also performed. The child died within 24 hours.

[Fatal Toxic Epidermal Necrolysis Induced by Diclofenac Re-Administration in the Teaching Hospital of Bouaké (Côte d'Ivoire)]. / Syndrome de Lyell d'évolution fatale suite à la réadministration de diclofénac, au CHU de Bouaké (Côte d'Ivoire).

Lyell's syndrome or toxic epidermal necrolysis is an acute and severe cutaneous adverse drug reaction with a significant morbidity and mortality. It is a very rare condition but a vital emergency with a poor prognosis. The diagnosis is clinical and confirmed by a cutaneous biopsy showing a necrosis of the epidermis. It can be due to many drugs including non-steroidal anti-inflammatory drugs. We report a case of fatal Lyell's syndrome after oral re-administration of diclofenac in a patient with a previous history of diclofenac-related Stevens-Johnson syndrome, four years back.

Nous rapportons un cas de syndrome de Lyell mortel après réadministration orale de diclofénac chez un patient ayant des antécédents de syndrome de Stevens-Johnson lié au diclofénac quatre ans auparavant.

[Acute respiratory distress syndrome secondary to a viper envenomation in children]. / Syndrome de détresse respiratoire aiguë secondaire à une envenimation vipérine chez l'enfant.

Viper envenomation is responsible for inflammatory disorders, hemorrhagic complications, and local or extended necrosis. The occurrence of respiratory complications such as Acute Respiratory Distress Syndrome (ARDS) is exceptional. We report on the case of a 15-year-old with no particular history who had, 24h after a viper bite, swelling of the right lower limb associated with blood dyscrasia. Despite the administration of antivenom treatment, the progression was marked by the onset of ARDS and the patient's death within 48h.