Acceptability of an Orange-Flavoured Zinc Sulphate Dispersible Tablet in the Management of Acute Diarrhoea in Under-five Children in Lagos, Nigeria.

BACKGROUND: Acute diarrhoea is a significant cause of morbidity and mortality in children under five, especially in subSaharan Africa. The WHO recommends using oral rehydration solution (ORS) and zinc therapy for its management, but the metallic taste of zinc often hinders adherence. METHOD: This prospective open-label intervention study took place at three health facilities in Lagos, Southwest Nigeria, involving children aged 3 to 59 months with acute diarrhoea. Sociodemographic and diarrhoea-related data were obtained. Palatability was assessed using a 5-point hedonic scale, and adherence was determined by the proportion of prescribed zinc sulfate tablets consumed. Caregivers received a 10-day supply of the study drug and ORS sachets for each child, along with participant diaries for tracking drug intake, palatability scores, and adverse events. Follow-up was conducted on Days 3 and 7, and diaries were collected between Days 10 and 14. RESULTS: Out of the 294 participants, most caregivers were mothers (86.0%), had at least a secondary education (88.1%), and were employed (70.7%). The majority of children were male (54.2%), and under 18 months old (52.2%). The average palatability score was 2.65 (±0.78), with no significant differences based on age or gender. Mean adherence was 93.03%, with 89.3% achieving ≥80% adherence, and adherence did not significantly differ by age or gender. The only reported adverse event, vomiting, decreased from 18.8% on Day 1 to 0.5% on Day 10. CONCLUSION: The study indicates that the orange-flavored dispersible zinc sulfate tablet is well-accepted by children aged 3 to 59 months with acute diarrhoea in Lagos, Nigeria.

CONTEXTE: La diarrhée aiguë est une cause significative de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans, en particulier en Afrique subsaharienne. L'OMS recommande l'utilisation de la solution de réhydratation orale (SRO) et de la thérapie au zinc pour sa prise en charge, mais le goût métallique du zinc entrave souvent l'observance. MÉTHODE: L'étude d'intervention prospective à ciel ouvert a eu lieu dans trois établissements de santé à Lagos, dans le sud-ouest du Nigeria, impliquant des enfants de 3 à 59 mois souffrant de diarrhée aiguë. Des données sociodémographiques et liées à la diarrhée ont été obtenues. La palatabilité a été évaluée à l'aide d'une échelle hédonique à 5 points, et l'observance a été déterminée par la proportion de comprimés de sulfate de zinc prescrits consommés. Les aidants ont reçu une provision de 10 jours du médicament de l'étude et des sachets de SRO pour chaque enfant, ainsi que des journaux de suivi pour noter la prise du médicament, les scores de palatabilité et les événements indésirables. Un suivi a été effectué aux jours 3 et 7, et les journaux ont été collectés entre les jours 10 et 14. RÉSULTATS: Sur les 294 participants, la plupart des aidants étaient des mères (86,0%), avaient au moins une éducation secondaire (88,1%), et étaient employées (70,7%). La majorité des enfants étaient de sexe masculin (54,2%) et avaient moins de 18 mois (52,2%). La note moyenne de palatabilité était de 2,65 (±0,78), sans différences significatives en fonction de l'âge ou du sexe. L'observance moyenne était de 93,03%, avec 89,3% atteignant une observance ≥ 80%, et l'observance ne différait pas de manière significative en fonction de l'âge ou du sexe. Le seul événement indésirable signalé, les vomissements, est passé de 18,8% le jour 1 à 0,5% le jour 10. CONCLUSION: L'étude indique que le comprimé de sulfate de zinc dispersible à l'arôme d'orange est bien accepté par les enfants de 3 à 59 mois souffrant de diarrhée aiguë à Lagos, au Nigeria. MOTS-CLÉS: Diarrhée, moins de cinq ans, Enfants, Arôme d'orange, Comprimés de zinc, Palatabilité, Acceptabilité, Échelle hédonique, Lagos, Nigeria.

Impact of SARS-CoV-2 Pandemic on Antiretroviral Access at a Large Treatment Centre in Lagos, Nigeria.

INTRODUCTION: The SARS-CoV-2 pandemic has ravaged the world with significant implications on the socio-economic and health status of individuals. Several measures were put in place to curtail the pandemic especially movement restrictions. The effect of this pandemic and the restriction measures could further compound the health needs of PLWHA. This study thus described the trend in access to HIV/AIDS care services before and during the COVID-19 induced lockdown and the possible consequences on their treatment outcome. METHODS: A secondary analysis of client data was carried out at the HIV clinic of the Nigerian Institute of Medical Research. The sociodemographic and clinical data [type of ART, duration on ART, clinical services 3-months before and during the COVID-19 induced Lockdown] were extracted from the electronic medical records. Data obtained was analyzed using the SPSS version 22.0. RESULTS: The median age of PLWHA was 45 years (IQR: 39-51), with the predominant age group being 25-49 years (65.4%). The majority were females (68.7%), married (59.5%), had at least secondary education (82.8%), and employed (81.5%). The median duration on ART was 102 months (IQR: 67-138) with the majority on non-Protease Inhibitor based regimen (77.7%). In the 3 months before the lockdown, there was an increase in drug pick-up of approximately 25% over the booked appointment compared to a decline of 40% when the lockdown was enacted. CONCLUSION: The significant decline in drug pick-up during the SARS-CoV-2 pandemic raises the need for measures to ensure continued access to drugs and care among PLWHA.

INTRODUCTION: La pandémie de SRAS-CoV-2 a ravagé le monde avec des implications significatives sur l'état socio- économique et sanitaire. Plusieurs mesures ont été mises en place pour freiner la pandémie, en particulier la restriction des déplacements. L'effet de cette pandémie et les mesures de restriction pourraient encore aggraver les besoins de santé des PVVIH. Cette étude décrit ainsi la tendance des services de soins du VIH / SIDA avant et pendant le verrouillage induit par le COVID-19 et les conséquences possibles sur l'issue de leur traitement. MÉTHODES: Une étude transversale parmi les PVVIH fréquentant la clinique VIH de l'Institut nigérian de recherche médicale. Les données sociodémographiques et cliniques [type de TAR, durée de la TAR, services cliniques 3 mois avant et pendant le verrouillage induit par COVID-19] ont été extraites des dossiers médicaux électroniques. Les données obtenues ont été analysées à l'aide de la version 22.0 de SPSS. RÉSULTATS: L'âge médian des PVVIH était de 45 ans (IQR (39-51), le groupe d'âge prédominant étant 25-49 ans (65,4%). La majorité étaient des femmes (68,7%), mariées (59,5%), avaient au moins secondaire (82,8%) et employé (81,5%). La durée médiane des TAR était de 102 mois (IQR: 67-138), la majorité sous traitement sans inhibiteur de protéase (77,7%). Au cours des 3 mois précédant le verrouillage , il y a eu une augmentation de la cueillette de médicaments d'environ 25% par rapport au rendez-vous réservé, comparativement à une baisse de 40% lorsque le verrouillage a été décrété. CONCLUSION: La baisse significative de la collecte de médicaments pendant la pandémie de SRAS-CoV-2 fait ressortir la nécessité de prendre des mesures pour assurer un accès continu aux médicaments et aux soins parmi les PVVIH. Mots Clés: SRAS-CoV-2, antirétroviral, COVID-19, ramassage de médicaments, VIH, verrouillage.