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1.
IJTLD Open ; 1(5): 197-205, 2024 May.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-39022778

ABSTRACT

BACKGROUND: We examined the feasibility of assessing and referring adults successfully completing TB treatment for comorbidities, risk determinants and disability in health facilities in Kenya, Uganda, Zambia and Zimbabwe. METHODS: This was a cross-sectional study within national TB programmes. RESULTS: Health workers assessed 1,063 patients (78% of eligible) in a median of 22 min [IQR 16-35] and found it useful and feasible to accomplish in addition to other responsibilities. For comorbidities, 476 (44%) had HIV co-infection, 172 (16%) had high blood pressure (newly detected in 124), 43 (4%) had mental health disorders (newly detected in 33) and 36 (3%) had diabetes mellitus. The most common risk determinants were 'probable alcohol dependence' (15%) and malnutrition (14%). Disability, defined as walking <400 m in 6 min, was found in 151/882 (17%). Overall, 763 (72%) patients had at least one comorbidity, risk determinant and/or disability. At least two-thirds of eligible patients were referred for care, although 80% of those with disability needed referral outside their original health facility. CONCLUSIONS: Seven in 10 patients completing TB treatment had at least one comorbidity, risk determinant and/or disability. This emphasises the need for offering early patient-centred care, including pulmonary rehabilitation, to improve quality of life, reduce TB recurrence and increase long-term survival.


CONTEXTE: Nous avons examiné la faisabilité d'évaluer et de référer les adultes ayant terminé avec succès le traitement de la TB pour les comorbidités, les déterminants de risque et l'invalidité dans les établissements de santé au Kenya, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe. MÉTHODES: Il s'agissait d'une étude transversale menée dans le cadre des programmes nationaux de lutte contre la TB. RÉSULTATS: Les agents de santé ont évalué 1 063 patients (78% des personnes éligibles) en médiane de 22 min (IQR 16­35) et ont jugé utile et réalisable d'accomplir cette tâche en plus de leurs autres responsabilités. Pour les comorbidités, 476 (44%) étaient co-infectés par le VIH, 172 (16%) souffraient d'hypertension artérielle (dont 124 nouvellement diagnostiqués), 43 (4%) présentaient des troubles de santé mentale (dont 33 nouvellement diagnostiqués) et 36 (3%) étaient diabétiques. Les déterminants de risque les plus courants étaient une « dépendance probable à l'alcool ¼ (15%) et la malnutrition (14%). L'invalidité, définie comme une marche <400 m en 6 min, a été observée chez 151/882 (17%) des patients. Dans l'ensemble, 763 (72%) des patients présentaient au moins une comorbidité, un déterminant de risque et/ou une invalidité. Au moins deux tiers des patients éligibles ont été référés pour des soins, bien que 80% de ceux souffrant d'invalidité aient besoin d'être référés en dehors de leur établissement de santé d'origine. CONCLUSIONS: Sept patients sur 10 ayant terminé le traitement de la TB présentaient au moins une comorbidité, un déterminant de risque et/ou une invalidité. Cela souligne la nécessité d'offrir des soins précoces centrés sur le patient, y compris une réadaptation pulmonaire, pour améliorer la qualité de vie, réduire la récurrence de la TB et augmenter la survie à long terme.

2.
Public Health Action ; 12(2): 58-63, 2022 Jun 21.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-35734002

ABSTRACT

BACKGROUND: Prevalence of hypertension in Africa is rising but it remains underdiagnosed and poorly controlled. In Kenya, only 22% of individuals known to have hypertension were on treatment, and only 51.7% were controlled. This study will assess screening outcomes, retention and blood pressure (BP) control of a hypertension programme in Kenya. DESIGN: This was a retrospective cohort study using data routinely collected between 2015 and 2018. All patients aged >18 years screened and treated in the programme were included. RESULTS: Of 663,028 screening encounters, 70.4% were female; the median age was 34 years. Overall, 19% of the study population, mainly males and older persons, had high BP higher rates. Of 66,981 patients started on treatment, the majority were females (71.2%); the median age was 55 years. Only 12% of patients were reported as having been retained after 12 months, and 48.6% of patients on treatment 10.5-13.5 months after enrolment had controlled BP. Older age and treatment at primary care level were associated with better retention and females had better BP control. CONCLUSIONS: The programme screened primarily females and younger individuals at lower risk. Retention was poor and close to half of patients retained had controlled BP. Hypertension programmes should target high-risk individuals, decentralise treatment, incorporate retention strategies and improve longitudinal data management.


CONTEXTE: La prévalence de l'hypertension en Afrique est en hausse, mais elle reste sous-diagnostiquée et mal contrôlée. Au Kenya, seulement 22% des individus avec diagnostic d'hypertension sont sous traitement et uniquement 51,7% d'entre eux ont une hypertension contrôlée. Nous avons étudié les résultats du dépistage, le maintien des patients sous traitement et le contrôle de la tension artérielle (BP) dans le cadre d'un programme de prise en charge de l'hypertension au Kenya. MÉTHODE: Nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective en utilisant des données de routine recueillies entre 2015 et 2018. Tous les patients âgés >18 ans dépistés et traités dans le cadre du programme ont été inclus. RÉSULTATS: Sur les 663 028 personnes dépistées, 70,4% étaient des femmes et l'âge médian était de 34 ans. Dans l'ensemble, 19% des personnes, en particulier les hommes et les personnes âgées, avaient une BP élevée. Sur 66 981 patients placés sous traitement, la majorité était des femmes (71,2%) et l'âge médian était de 55 ans. Seuls 12% des patients étaient toujours sous traitement après 12 mois, et 48,6% des patients qui étaient sous traitement 10,5­13,5 mois après l'inclusion avaient une BP contrôlée. Un âge avancé et un traitement reçu en centres de soins primaires étaient associés à un meilleur maintien sous traitement, et les femmes avaient une BP mieux contrôlée. CONCLUSIONS: Le programme a principalement dépisté des femmes et de jeunes adultes à faible risque. Le taux de maintien sous traitement était faible et près de la moitié des patients toujours sous traitement avaient une BP contrôlée. Les programmes de prise en charge de l'hypertension devraient cibler les personnes à haut risque, décentraliser le traitement, incorporer des stratégies de maintien sous traitement et améliorer la gestion des données longitudinales.

3.
Public Health Action ; 11(2): 80-84, 2021 Jun 21.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-34159067

ABSTRACT

SETTING: Cholera can aggravate or precipitate malnutrition, and children with severe acute malnutrition (SAM) have a higher incidence and longer duration of diarrhoea. OBJECTIVE: To describe 1) characteristics of and treatment outcomes in children aged 2-4 years with cholera, 2) the case fatality rate (CFR) in all children treated, and 3) the associations between nutritional status, hydration status, treatment administered and hospital outcomes. DESIGN: An observational cohort study of children admitted to one cholera treatment centre in Maiduguri, Nigeria, with a focus on children aged 2-4 years. CFRs were examined by cross tabulation and mean length of stay (LOS) using analysis of variance. RESULTS: SAM was identified in 24% of children aged 2-4 years. The CFR for children aged 2-4 years was 1.4%. As the sample size was small, we did not find any association between nutritional status and death due to cholera. The proportion of children discharged within 2 days was 79%, and the longest stay was 8 days. In general, health facility LOS increased with severity of malnutrition. CONCLUSION: Our study found that nutritional status affected the LOS, but was unable to find an association between malnutrition and fatality among children aged 2-4 years.


CONTEXTE: Le choléra peut aggraver ou précipiter la malnutrition et les enfants atteints de malnutrition aiguë grave (SAM) ont une incidence plus élevée et une durée plus longue de diarrhée. OBJECTIF: Décrire 1) les caractéristiques et les résultats du traitement d'enfants de 2­4 ans atteints de choléra, 2) le taux de mortalité de tous les enfants traités, et 3) les associations entre état nutritionnel, hydratation, traitement administré et évolution à l'hôpital. SCHÉMA: Cohorte d'observation d'enfants admis au centre de traitement du choléra de Maiduguri, Nigeria, avec un focus sur les enfants de 2­4 ans. Les taux de létalité ont été examinés par tabulation croisée et la durée moyenne de séjour par analyse de la variance. RÉSULTATS: Une SAM a été identifiée chez 24% des enfants de 2­4 ans. Le taux de létalité des enfants de 2­4 ans était de 1,4%. La petite taille de la population n'a pas permis d'observer d'association entre état nutritionnel et décès dû au choléra. La proportion d'enfants sortis en 48h a été de 79% et la durée la plus longue de séjour de 8 jours. En général, la durée de séjour en structure de santé augmentait avec la gravité de la malnutrition. CONCLUSION: Notre étude a constaté que l'état nutritionnel affectait la durée de séjour mais n'a pas permis de trouver une association entre malnutrition et létalité parmi les enfants de 2­4 ans.

4.
Public Health Action ; 9(3): 90-95, 2019 Sep 21.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-31803579

ABSTRACT

BACKGROUND: Detecting unusual malaria events that may require an operational intervention is challenging, especially in endemic contexts with continuous transmission such as South Sudan. Médecins Sans Frontières (MSF) utilises the classic average plus standard deviation (AV+SD) method for malaria surveillance. This and other available approaches, however, rely on antecedent data, which are often missing. OBJECTIVE: To investigate whether a method using linear regression (LR) over only 8 weeks of retrospective data could be an alternative to AV+SD. DESIGN: In the absence of complete historical malaria data from South Sudan, data from weekly influenza reports from 19 Norwegian counties (2006-2015) were used as a testing data set to compare the performance of the LR and the AV+SD methods. The moving epidemic method was used as the gold standard. Subsequently, the LR method was applied in a case study on malaria occurrence in MSF facilities in South Sudan (2010-2016) to identify malaria events that required a MSF response. RESULTS: For the Norwegian influenza data, LR and AV+SD methods did not perform differently (P > 0.05). For the South Sudanese malaria data, the LR method identified historical periods when an operational response was mounted. CONCLUSION: The LR method seems a plausible alternative to the AV+SD method in situations where retrospective data are missing.

6.
Public Health Action ; 8(3): 145-150, 2018 Sep 21.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-30271732

ABSTRACT

Setting: Sixteen mission hospitals in Zimbabwe that are implementing the 'Test and Treat' programme for people living with the human immunodeficiency virus (HIV). Objectives: To assess linkages of HIV diagnosis to care and treatment, time taken from being diagnosed with HIV infection to initiation of antiretroviral therapy (ART) and 3-month programmatic outcomes for those starting ART. Design: Cross-sectional study using secondary data. Results: Among 972 people newly diagnosed with HIV, 915 (94%) enrolled for HIV care and 771 (79%) were initiated on ART. Enrolment in care and initiation on ART on the same day as testing occurred in respectively 864 (89%) and 628 (65%) newly diagnosed patients. Over 80% of those who underwent HIV testing in maternal and child health departments initiated ART on the same day. Of the 144 (16%) people in care who were not initiated on ART, the principal reason in 102 (71%) was being transferred out. Most patients (90%) on ART were retained in care at 3 months, with transfer out accounting for most of the remainder. Conclusion: The 'Test and Treat' approach was feasible and successful in getting newly HIV-infected people initiated early on ART. More research is needed to better understand the processes, benefits and potential risks.


Contexte : Seize hôpitaux de mission au Zimbabwe qui mettent en œuvre l'approche « Tester et Traiter ¼ pour les personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).Objectif : Evaluer les liens entre le diagnostic du VIH et la prise en charge et le traitement, le délai entre le diagnostic d'infection à VIH et la mise en route du traitement antirétroviral (TAR) et les résultats à 3 mois des patients ayant mis en route le TAR.Schéma : Etude transversale recourant à des données secondaires.Résultats : Parmi 972 personnes ayant eu un diagnostic récent de VIH, 915 (94%) patients étaient enrôlés dans la prise en charge du VIH et 771 (79%) ont mis en route le TAR. L'enrôlement dans la prise en charge et la mise en route du TAR le même jour que le test a concerné respectivement 864 (89%) et 628 (65%) patients récemment diagnostiqués. Plus de 80% des patients testés pour le VIH dans des services de santé maternelle et infantile ont mis en route le TAR le même jour. Sur les 144 (16%) patients pris en charge qui n'ont pas été mis sous TAR, la raison principale chez 102 (71%) a été un transfert. La majorité des patients (90%) sous TAR ont été retenus en traitement à 3 mois, la plupart des autres ayant été transférés.Conclusion : L'approche « Tester et Traiter ¼ a été faisable et a réussi à ce que les patients récemment infectés par le VIH soient précocement mis sous TAR. Davantage de recherche est nécessaire afin de mieux comprendre les processus, les bénéfices et les risques potentiels.


Marco de Referencia: Diez y seis hospitales de misión en Zimbabwe que introducen la estrategia 'Análisis y Tratamiento' para todas las personas con infección por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH).Objetivos: Evaluar el vínculo entre los servicios de diagnóstico, atención y tratamiento de la infección por el VIH, el tiempo que transcurre entre el diagnóstico de la infección y el inicio del tratamiento antirretrovírico (TAR) y los resultados programáticos a 3 meses, en las personas que inician el TAR.Método: Fue este un estudio transversal realizado a partir de datos secundarios.Resultados: De las 972 personas con diagnóstico reciente de infección por el VIH, 915 se inscribieron en los servicios de atención (94%) y 771 iniciaron TAR (79%). La inscripción a los servicios del VIH y el inicio del TAR en el mismo día de la prueba diagnóstica ocurrió en 864 pacientes (89%), de los cuales 628 recién diagnosticados (65%). Más del 80% de las personas que recibieron la prueba en los departamentos de salud maternoinfantil inició el TAR el mismo día. En las 144 personas inscritas al servicio de atención que no iniciaron tratamiento (16%), la principal razón fue una transferencia a otra unidad en 102 de ellas (71%). La mayoría de los pacientes que recibían TAR (90%) permanecía en los servicios de atención a los 3 meses y la mayor parte de los pacientes restantes correspondía a las transferencias a otra unidad.Conclusión: La introducción de la estrategia 'Análisis y Tratamiento' fue factible y eficaz para conseguir que las personas con una infección reciente iniciaran pronto el TAR. Se precisan nuevas investigaciones que permitan comprender mejor los procesos, los beneficios y los eventuales riesgos.

7.
Public Health Action ; 8(2): 91-94, 2018 Jun 21.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-29946526

ABSTRACT

Tuberculosis (TB) is a leading cause of childhood mortality. Isoniazid preventive therapy significantly reduces progression to TB disease. The World Health Organization recommends that high TB burden countries conduct child contact management (CCM) to identify exposed child contacts aged <5 years for screening and appropriate treatment. An active, clinic-based CCM strategy incorporating transport/screening reimbursement, monitoring and evaluation tools, and health care worker education was implemented in western Kenya. Among 169 identified child contacts aged <5 years, 146 (86%) underwent successful screening, of whom 43 (29%) were diagnosed with active TB. We describe our CCM strategy and its potential for enhancing screening and treatment efforts.


La tuberculose (TB) est une cause majeure de mortalité des enfants. Le traitement préventif par isoniazide réduit significativement la progression vers la TB maladie. L'Organisation Mondiale de la Santé recommande aux pays durement frappés par la TB de réaliser une prise en charge des enfants contacts (CCM) afin d'identifier les enfants contacts âgés de <5 ans exposés en vue d'un dépistage et d'un traitement appropriés. Une stratégie active de CCM basée sur la clinique incorporant le transport/le remboursement du dépistage, les outils de suivi et évaluation et l'éducation du personnel de santé a été mise en œuvre dans l'Ouest du Kenya. Sur 169 enfants contacts identifies âgés de <5 ans, 146 (86%) ont eu un dépistage réussi, dont 43 (29%) ont eu un diagnostic de TB active. Nous décrivons notre stratégie de CCM et son potentiel d'aMÉlioration des efforts de dépistage et de traitement.


La tuberculosis (TB) es una causa mayor de mortalidad en la niñez. El tratamiento preventivo con isoniazida disminuye de manera considerable la progresión hacia la enfermedad activa. La Organización Mundial de la Salud recomienda a los países con alta carga de morbilidad por TB que practiquen la gestión de los contactos pediátricos (CCM), con el fin de reconocer a los niños menores de 5 años de edad expuestos, realizar la detección de la TB y ofrecer el tratamiento apropiado. En Kenya occidental se introdujo en los consultorios una estrategia activa de gestión de los contactos pediátricos, que comportaba el reembolso de los gastos de transporte y detección, instrumentos de supervisión y evaluación y educación de los profesionales de salud. De los 169 contactos pediátricos menores de 5 años de edad encontrados, se practicó una detección adecuada en 146 (86%) y se diagnosticó TB activa en 43 (29%). En el presente artículo se describe la estrategia CCM y se analiza su capacidad para fortalecer los esfuerzos de detección sistemática y tratamiento.

8.
Public Health Action ; 8(Suppl 1): S3-S7, 2018 Apr 25.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-29713586

ABSTRACT

Objective: To assess adherence to malaria diagnosis and treatment guidelines (2010 and 2014) in all health care facilities in Swaziland between 2011 and 2015. Methods: This was a cross-sectional descriptive study involving all health care facilities that diagnosed and managed malaria cases in Swaziland. Patients' age, sex, diagnosis method and type of treatment were analysed. Results: Of 1981 records for severe and uncomplicated malaria analysed, 56% of cases were uncomplicated and 14% had severe malaria. The type of malaria was not recorded for 30% of cases. Approximately 71% of cases were confirmed by rapid diagnostic tests (RDT) alone, 3% by microscopy alone and 26% by both RDT and microscopy. Of the uncomplicated cases, 93% were treated with artemether-lumefantrine (AL) alone, 5% with quinine alone and 2% with AL and quinine. Amongst the severe cases, 11% were treated with AL alone, 44% with quinine alone and 45% with AL and quinine. For severe malaria, clinics and health centres prescribed AL alone more often than hospitals (respectively 13%, 12% and 4%, P = 0.03). Conclusion: RDTs and/or microscopy results are used at all facilities to inform treatment. Poor recording of malaria type causes difficulties in assessing the prescription of antimalarial drugs.


Objectif : Evaluer l'adhérence aux directives de diagnostic et de traitement du paludisme (2010 et 2014) dans toutes les structures de santé du Swaziland entre 2011 et 2015.Méthodes : Une étude transversale descriptive impliquant toutes les structures de santé qui ont diagnostiqué et pris en charge des cas de paludisme au Swaziland, a été réalisée. On a analysé l'âge des patients, leur sexe, la méthode de diagnostic et le type de traitement.Résultats: De 1981 dossiers de paludisme grave et non compliqué analysés, 56% de ces cas ont été non compliqués et 14% ont été graves. Le type de paludisme n'a pas été enregistré dans 30% des cas. Près de 71% des cas ont été confirmés par des tests de diagnostic rapide (RDT) seuls, 3% par microscopie seule et 26% par RDT et microscopie à la fois. Parmi les cas non compliqués, 93% ont été traités par l'artéméther-luméfantrine (AL) seul, 5% par quinine seule et 2% par AL et quinine. Parmi les cas graves, 11% ont été traités par AL seul, 44% par quinine seule et 45% par AL et quinine. Les dispensaires et les centres de santé prescrivent plus souvent l'AL seul en cas de paludisme grave, comparés aux hôpitaux (respectivement 13%, 12% et 4% ; P = 0,03).Conclusion : Les résultats de RDT et/ou de microscopie sont utilisés dans toutes les structures pour guider le traitement. Un enregistrement médiocre du type de paludisme crée des difficultés pour évaluer la prescription des médicaments antipaludéens.


Objetivo: Evaluar el cumplimiento de las orientaciones en materia de diagnóstico y tratamiento del paludismo (2010 y 2014) en todos los establecimientos de salud de Swazilandia del 2011 al 2015.Métodos: Un estudio transversal descriptivo de todos los centros de atención de salud que diagnostican y tratan casos de paludismo en el país. Se analizó la edad de los pacientes, el sexo, el método diagnóstico y el tipo de tratamiento antipalúdico.Resultados: Se analizaron 1981 historias clínicas de casos de paludismo grave y sin complicaciones; el 56% de estos casos no presentó complicaciones y el 14% correspondió a casos de paludismo grave. El tipo de paludismo no se registró en el 30% de los casos. Alrededor del 71% de casos se confirmó solo mediante pruebas diagnósticas rápidas (RDT), el 3% solo por microscopia y el 26% por ambos métodos. El 93% de los casos no complicados se trató exclusivamente con la combinación artemetero + lumefantrina (AL), el 5% con quinina exclusiva y el 2% con AL y quinina. De los casos graves, el 11% se trató solo con AL, el 44% solo con quinina y el 45% con AL y quinina. En los casos de paludismo grave se receta de manera exclusiva AL, con mayor frecuencia en los consultorios y los centros de salud que en los hospitales (13%, 12% y 4% respectivamente; P = 0,03).Conclusión: Los resultados de las RDTs o de la microscopia se utilizan en todos los establecimientos con el fin de fundamentar el tratamiento. Un registro deficiente del tipo de paludismo dificulta la evaluación de las prácticas de recetas de fármacos antipalúdicos.

9.
Public Health Action ; 8(Suppl 1): S8-S12, 2018 Apr 25.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-29713587

ABSTRACT

Background: Swaziland is one of the southern African countries that aim to eliminate malaria by 2020. In 2010, the country introduced an Immediate Disease Notification System (IDNS) for immediate reporting of notifiable diseases, including malaria. Health facilities are to report malaria cases within 24 h through a toll-free telephone number (977), triggering an alert for case investigation at the patient's household within 48 h. We assessed the completeness of reporting in the IDNS, the subsequent case investigation, and whether it was done within the stipulated timelines. Methods: A cross-sectional study using routine country-wide data. Results: Of 1991 malaria cases notified between July 2011 and June 2015, 76% were reported in the IDNS, of which 68% were investigated-a shortfall of 24% in reporting and 32% in case investigations. Of the 76% of cases reported through the IDNS, 62% were reported within 24 h and 20% were investigated within 48 h. These shortcomings were most pronounced in hospitals and private facilities. Investigated cases (n = 1346) were classified as follows: 60% imported, 35% local and 5% undetermined. Conclusion: The utilisation of the IDNS for case reporting to trigger investigation is crucial for active surveillance. There is a need to address the reporting and investigation gaps identified to ensure that malaria cases receive appropriate interventions.


Contexte: Le Swaziland est l'un des pays d'Afrique australe visant à éliminer le paludisme d'ici 2020. En 2010, le pays a introduit un système de déclaration immédiate des maladies notifiables (IDNS), dont le paludisme. Les structures de santé doivent déclarer les cas de paludisme dans les 24 h grâce à un numéro de telephone gratuit (977), qui déclenche une alerte pour l'investigation des cas dans leur domicile dans les 48 h. Nous avons évalué la complétude des déclarations dans l'IDNS, l'investigation qui a suivi et si elle a eu lieu dans les délais impartis.Méthodes : Une étude transversale basée sur des données de routine nationales.Résultats : Il y a eu 1991 cas de paludisme entre juillet 2011 et juin 2015, dont 76% ont été déclarés dans l'IDNS et 68% d'entre eux ont fait l'objet d'une investigation­un déficit de 24% dans la déclaration et 32% pour l'investigation des cas. Sur les 76% déclarés à travers l'IDNS, 62% ont été déclarés dans les 24 h et 20% ont eu une investigation dans les 48 h. Ces lacunes ont été plus prononcées dans les hôpitaux et les structures privées. Des 1346 patients qui ont eu une investigation, 60% étaient classifies comme cas importés, 35% comme cas locaux et 5% indéterminés.Conclusion : L'utilisation de l'IDNS pour la déclaration des cas afin de déclencher l'investigation est cruciale pour la surveillance active. Il est nécessaire d'examiner les lacunes identifiées en termes de déclaration et d'investigation afin de s'assurer que les cas bénéficient des interventions appropriées.


Marco de referencia: Swazilandia es uno de los países del sur de África que se proponen eliminar el paludismo hacia el 2020. En el 2010, se introdujo en el país un Sistema de Notificación Inmediata de Enfermedades (IDNS, por Immediate Disease Notification System) con el objeto de notificar de inmediato las enfermedades de declaración obligatoria como el paludismo. Los centros de atención de salud deben notificar los casos de paludismo en las primeras 24 h, por conducto de una llamada telefónica sin costo (977), que desencadena una alarma para la investigación del caso en su domicilio en menos de 48 h. En el presente estudio se evaluó el carácter integral de las notificaciones al IDNS, la posterior investigación de los casos y el cumplimiento del cronograma estipulado.Métodos: Un estudio transversal a partir de los datos corrientes de ámbito nacional.Resultados: De julio del 2011 a junio del 2015 se presentaron 1991 casos de paludismo, de los cuales se notificó el 76% al IDNS y se investigó el 68% de ellos, es decir una deficiencia de 24% en la notificación y de 32% en la investigación de casos. Del 76% de casos notificados al IDNS, el 62% se informó en las primeras 24 h y el 20% se investigó en las primeras 48 h. Las deficiencias fueron más marcadas en los hospitales y los establecimientos privados. Los casos investigados (n = 1346) se clasificaron en 60% importados, 35% locales y 5% indeterminados.Conclusión: La utilización del IDNS en la notificación de los casos con el objeto de desencadenar la investigación es un aspecto fundamental de la vigilancia activa. Es necesario actuar frente a las fallas detectadas en la notificación y la investigación, de manera que todos los casos reciban las intervenciones apropiadas.

10.
Public Health Action ; 8(Suppl 1): S13-S17, 2018 Apr 25.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-29713588

ABSTRACT

Background: To be able to eliminate malaria, accurate, timely reporting and tracking of all confirmed malaria cases is crucial. Swaziland, a country in the process of eliminating malaria, has three parallel health information systems. Design: This was a cross-sectional study using country-wide programme data from 2010 to 2015. Methods: The Malaria Surveillance Database System (MSDS) is a comprehensive malaria database, the Immediate Disease Notification System (IDNS) is meant to provide early warning and trigger case investigations to prevent onward malaria transmission and potential epidemics, and the Health Management Information Systems (HMIS) reports on all morbidity at health facility level. Discrepancies were stratified by health facility level and type. Results: Consistent over-reporting of 9-85% was noticed in the HMIS, principally at the primary health care level (clinic and/or health centre). In the IDNS, the discrepancy went from under-reporting (12%) to over-reporting (32%); this was also seen at the primary care level. At the hospital level, there was under-reporting in both the HMIS and IDNS. Conclusions: There are considerable discrepancies in the numbers of confirmed malaria cases in the HMIS and IDNS in Swaziland. This may misrepresent the malaria burden and delay case investigation, predisposing the population to potential epidemics. There is an urgent need to improve data integrity in order to guide and evaluate efforts toward elimination.


Contexte : Si l'on veut éliminer le paludisme, il est crucial que tous les cas confirmés de paludisme bénéficient d'une déclaration exacte et prompte et soient suivis. Le Swaziland, un pays en cours d'élimination, a trois systèmes parallèles d'information de santé.Schéma : Une étude transversale basée sur des données du programme national de 2010 à 2015.Méthodes : Le Malaria Surveillance Database System (MSDS) est une base de données exhaustive du paludisme ; l'Immediate Disease Notification System (IDNS) est destiné à fournir une alerte précoce et à déclencher les investigations des cas pour prévenir la transmission ultérieure du paludisme et des épidémies potentielles ; les rapports de Health Management Information Systems (HMIS) déclarent toute la morbidité au niveau des structures de santé. Les disparités ont été stratifiées par niveau et par type de structure de santé.Résultats : Une sur-déclaration régulière de 9% à 85% a été constatée dans le HMIS et principalement au niveau des soins de santé primaires (dispensaires et/ou centres de santé). Dans l'IDNS, les disparités sont allées d'une sous-déclaration de 12% à une sur-déclaration de 32% et ceci a également été vu au niveau des soins de santé primaires. Au niveau des hôpitaux, il y a eu une sous-déclaration à la fois dans le HMIS et dans l'IDNS.Conclusions: Il y a une considérable disparité dans les nombres de cas de paludisme confirmés dans le HMIS et l'IDNS au Swaziland. Ceci peut fausser le poids du paludisme et retarder l'investigation des cas, prédisposant la population à des épidémies potentielles. Il y a un besoin urgent d'améliorer l'intégrité des données de façon à guider et à évaluer les efforts vers l'élimination.


Marco de referencia: Con el fin de eliminar el paludismo, es primordial practicar la notificación y el seguimiento precisos y oportunos de todos los casos confirmados. Swazilandia está en vía de eliminación del paludismo y cuenta con tres sistemas paralelos de información sanitaria, a saber: el Sistema de Información sobre Gestión Sanitaria (HMIS, por Health Management Information System), el Sistema de Notificación Inmediata de Enfermedades (IDNS, por Immediate Disease Notification System) y el Sistema de la Base de Datos de Vigilancia del Paludismo (MSDS, por Malaria Surveillance Database System).Método: Un estudio transversal con datos del programa de ámbito nacional (del 2010 al 2015).Métodos: El MSDS consiste en una base de datos exhaustiva; el IDNS se propone aportar una alarma temprana y desencadenar la investigación de los casos con el fin de evitar la transmisión del paludismo y eventuales epidemias; y el HMIS notifica todos los casos a escala de los establecimientos de salud. Las discrepancias entre los sistemas se estratificaron por nivel y por tipo de establecimiento de salud.Resultados: Se observó una sobrenotificación sistemática del 9% al 85% en el HMIS, sobre todo a escala de la atención primaria (consultorio o centro de salud). En el IDNS, la discrepancia osciló entre una subnotificación del 12% y una sobrenotificación del 32%, en especial al nivel de la atención primaria. A escala de los hospitales se observó una subnotificación en el HMIS y también en el IDNS.Conclusión: Existen discrepancias notables sobre el número de casos confirmados de paludismo en el HMIS y el IDNS en Swazilandia. Esta situación da una imagen errada de la carga de morbilidad por paludismo y retrasa la investigación de los casos, con lo cual se expone la población a posibles brotes epidémicos. Es urgente mejorar la integridad de los datos, con el fin de orientar las iniciativas encaminadas a eliminar el paludismo y evaluar la repercusión de las mismas.

11.
Public Health Action ; 8(Suppl 1): S24-S28, 2018 Apr 25.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-29713590

ABSTRACT

Background: Reliable information reporting systems ensure that all malaria cases are tested, treated and tracked to avoid further transmission. Botswana aimed to eliminate malaria by 2018, and surveillance is key. This study focused on assessing the uptake of the new malaria case-based surveillance (CBS) system introduced in 2012, which captures information on malaria cases reported in the Integrated Disease Surveillance and Response (IDSR) system. Methods: This was a retrospective descriptive study based on routine data focusing on Ngami, Chobe and Okavango, three high-risk districts in Botswana. Aggregated data variables were extracted from the IDSR and compared with data from the CBS. Results: The IDSR reported 456 malaria cases in 2013 and 1346 in 2014, of which respectively only 305 and 884 were reported by the CBS. The CBS reported 34% fewer cases than the IDSR system, indicating substantial differences between the two systems. The key malaria indicators with the greatest variability among the districts included in the study were case identification number and date of diagnosis. Conclusion: The IDSR and CBS systems are essential for malaria elimination, as shown by the significant gaps in reporting between the two systems. These findings highlight the need for further investigation into these discrepancies. Strengthening the CBS system will help to reach the objective of malaria elimination in Botswana.


Contexte : Un système fiable de reportage des informations assure que tous les cas de paludisme sont testés, traités et suivis pour éviter toute transmission ultérieure. Le Botswana avait visé à éliminer le paludisme pour 2018, et la surveillance est essentielle. Cette étude s'est concentrée sur l'évaluation de la couverture de la nouvelle surveillance basée sur les cas de paludisme (CBS) introduite en 2012, dans laquelle on saisit les informations relatives aux cas de paludisme rapportés au sein du système intégré de surveillance et de réponse aux maladies (IDSR).Méthodes: Une étude rétrospective, descriptive, basée sur des données de routine et concentrée sur les trois districts à risque élevé de Ngami, Chobe et Okavango. Les variables de données agrégées ont été extraites de l'IDSR et comparées aux données de la CBS.Résultats : L'IDSR a rapporté 456 cas de paludisme en 2013 et 1346 en 2014, dont seulement 305 et 884, respectivement, ont été rapportés par la CBS. La CBS a rapporté 34% de cas de moins que l'IDSR, ce qui montre une différence substantielle entre les deux systèmes de déclaration. Les indicateurs clés du paludisme qui ont la plus grande variabilité parmi les districts ont inclus le numéro d'identification des cas et la date du diagnostic.Conclusion : Les systèmes IDSR et CBS sont essentiels pour l'élimination du paludisme, comme le montrent les disparités significatives de la déclaration entre les deux systèmes. Ces résultats sont en faveur d'investigations ultérieures relatives à ces disparités. Le renforcement du système de CBS aidera à assurer la réalisation de l'objectif d'élimination du paludisme au Botswana.


Marco de referencia: Los sistemas fiables de presentación de informes garantizan el examen, el tratamiento y el seguimiento de todos los casos de paludismo con el fin de evitar la transmisión. Botswana busca eliminar el paludismo en el 2018 y la vigilancia representa un aspecto fundamental. En el presente estudio se evaluó la utilización de un nuevo sistema de vigilancia del paludismo basada en los casos (CBS, por Case-Based Surveillance), introducido en el 2012, que capta información sobre los casos de paludismo notificados al sistema Integrado de Vigilancia y Respuesta Sanitaria (IDSR, por Integrated Disease Surveillance and Response).Métodos: Un estudio retrospectivo descriptivo sobre los datos corrientes, con un interés especial en tres distritos de alto riesgo de transmisión, a saber: Ngami, Chobe y Okavango. Los datos agregados de las variables se extrajeron del IDSR y se compararon con los datos del CBS.Resultados: En el 2013, el sistema IDSR notificó 456 casos de paludismo y 1346 en 2014, de los cuales solo 305 y 884, respectivamente, se informaban en el CBS. El sistema CBS notificó 34% menos de casos que el sistema IDSR, lo cual puso de manifiesto diferencias considerables en los mecanismos de presentación de informes. Los indicadores fundamentales del paludismo que exhibieron una mayor variabilidad entre los distritos fueron el número de identificación del caso y la fecha del diagnóstico, en ese orden.Conclusión: Los sistemas IDSR y CBS son primordiales en la eliminación del paludismo, pero presentan deficiencias notables de notificación. Estas observaciones incitan a practicar nuevas investigaciones sobre las discrepancias encontradas. El fortalecimiento del sistema CBS ayudara a garantizar el cumplimiento del objetivo de eliminación del paludismo en Botswana.

12.
Public Health Action ; 8(Suppl 1): S29-S33, 2018 Apr 25.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-29713591

ABSTRACT

Settings: Swaziland is striving to achieve sustainable malaria elimination. Three preventive interventions are vital for reaching this goal: 1) effective household utilisation of long-lasting insecticide nets (LLINs), 2) indoor residual spraying (IRS), and 3) provision of chemoprophylaxis for those travelling to malaria-endemic areas. Objectives: To assess the uptake of preventive intervention among confirmed malaria cases. Design: A longitudinal study using nation-wide programme data from 2010 to 2015. Data on malaria cases from health facilities were sourced from the Malaria Surveillance Database System. Results: Of a total 2568 confirmed malaria cases in Swaziland, 2034 (79%) had complete data on case investigations and were included in the analysis. Of 341 (17%) individuals who owned LLINs, 169 (8%) used them; 338 (17%) had IRS and 314 (15%) slept in sprayed structures. Of 1403 travellers to areas at high malaria risk, 59 (4%) used any form of malaria prevention, including chemoprophylaxis. Conclusion: The uptake of all three key malaria prevention interventions is low, and could threaten the progress made thus far toward malaria elimination. Efforts to improve this situation, including qualitative research to understand the reasons for low uptake, are urgently needed.


Contextes : Le Swaziland s'efforce de parvenir à l'élimination pérenne du paludisme. Trois interventions préventives sont vitales pour atteindre ce but : l'utilisation efficace de moustiquaires imprégnées d'insecticide rémanent (LLIN) ; la pulvérisation d'insecticide à effet rémanent (IRS) ; et la fourniture de chimioprophylaxie pour les personnes voyageant en zone d'endémie palustre.Objectifs : Evaluer la couverture des interventions préventives parmi les cas confirmés de paludisme.Schéma : Une étude longitudinale basée sur les données du programme national de 2010 à 2015. Les données des cas de paludisme des structures de santé proviennent de la base de données du système de surveillance du paludisme.Résultats : Il y a eu un total de 2568 cas confirmés de paludisme au Swaziland, dont 2034 (79%) ont eu une investigation complète et ont été inclus dans l'analyse. Parmi eux, 341 (17%) disposaient de LLIN et 169 (8%) les utilisaient; 338 (17%) avaient bénéficié d'une IRS et 314 (15%) dormaient dans des structures vaporisées. Il y a eu 1403 voyageurs dans des zones à risque de paludisme, dont 59 (4%) ont utilisé une forme de prévention du paludisme incluant la chimioprophylaxie.Conclusion : La couverture des trois interventions clés de prévention du paludisme est faible et peut menacer les progrès réalisés à ce jour vers l'élimination du paludisme. Les efforts visant à améliorer cette situation, notamment l'utilisation de recherche qualitative pour comprendre les raisons de cette faible couverture, sont requises d'urgence.


Marco de referencia: Swazilandia se esfuerza por alcanzar una eliminación sostenible del paludismo. Existen tres intervenciones preventivas esenciales con miras a cumplir esta meta, a saber: 1) la utilización efectiva de mosquiteros impregnados de insecticidas de larga duración (LLIN); 2) la fumigación de interiores con insecticidas de efecto residual (IRS); y 3) la provisión de quimioprofilaxis a las personas que se desplazan hacia las zonas donde el paludismo es endémico.Objetivos: Apreciar la aceptación de la intervención preventiva en los casos confirmados de paludismo.Método: Un estudio longitudinal a partir de los datos del programa nacional del 2010 al 2015. Los datos sobre los casos de paludismo de los centros de atención de salud se obtuvieron de la Base de Datos del Sistema de Vigilancia del Paludismo.Resultados: Ocurrieron 2568 casos confirmados de paludismo en Swazilandia, de los cuales 2034 (79%) contaban con datos completos sobre las investigaciones del caso y se incluyeron en el análisis. De estas personas, 341 poseían LLIN (17%) y 169 lo utilizaban (8%); el domicilio de 338 personas había sido fumigado con un IRS (17%) y 314 dormían en estructuras fumigadas (15%). Se contabilizaron 1403 viajeros a zonas con riesgo de transmisión del paludismo, de los cuales 59 utilizaron alguna forma de prevención, incluida la quimioprofilaxis (4%).Conclusión: La utilización de las tres intervenciones esenciales de prevención del paludismo es muy baja y podría poner en peligro los logros alcanzados hasta ahora, en materia de eliminación de la enfermedad. Es urgente ejecutar medidas que mejoren esta situación, entre otras, la realización de investigaciones cualitativas que ayuden a comprender las razones de la baja utilización.

13.
Public Health Action ; 8(Suppl 1): S34-S38, 2018 Apr 25.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-29713592

ABSTRACT

Background: Malaria elimination requires infection detection using quality assured diagnostics and appropriate treatment regimens. Although Botswana is moving towards malaria elimination, reports of unconfirmed cases may jeopardise this effort. This study aimed to determine the proportion of cases treated for malaria that were confirmed by rapid diagnostic testing (RDT) and/or microscopy. Methods: This was a retrospective descriptive study using routine national data from the integrated disease surveillance and case-based surveillance systems from 2008 to 2014. The data were categorised into clinical and confirmed cases each year. An analysis of the data on cases registered in three districts that reported approximately 70% of all malaria cases was performed, stratified by year, type of reporting health facilities and diagnostic method. Results: During 2008-2014, 50 487 cases of malaria were reported in Botswana, and the proportion of RDT and/or blood microscopy confirmed cases improved from 6% in 2008 to 89% in 2013. The total number of malaria cases decreased by 97% in the same period, then increased by 41% in 2013. Conclusion: This study shows that malaria diagnostic tests dramatically improved malaria diagnosis and consequently reduced the malaria burden in Botswana. The study identified a need to build capacity on microscopy for species identification, parasite quantification and guiding treatment choices.


Contexte : L'élimination du paludisme requiert la détection des infections grâce à des diagnostics de qualité garantie et à des traitements appropriés. Le Botswana évolue vers l'élimination du paludisme, mais des déclarations de cas non confirmés pourraient compromettre cet effort. Cette étude a visé à déterminer la proportion de cas traités pour paludisme et confirmés par des tests de diagnostic rapide (RDT) et/ou microscopie.Méthodes : Etude rétrospective descriptive qui a utilisé les données nationales de routine des systèmes de surveillance intégrée des maladies et de surveillance basée sur les cas de 2008 à 2014. Les données ont été classées en cas cliniques et confirmés chaque année. Une analyse des données des cas enregistrés dans trois districts déclarant environ 70% des cas de paludisme a été réalisée et stratifiée par année, par type de structure de santé et par méthode de diagnostic.Résultats : En 2008­2014, il y a eu 50 487 cas de paludisme déclarés au Botswana et les cas confirmés par RDT et/ou la microscopie se sont améliorés de 6% en 2008 à 89% en 2013. De plus, le nombre total de cas a chuté de 97% dans la même période, puis est remonté de 41% en 2013.Conclusion : Cette étude a montré que l'utilisation des tests de diagnostic du paludisme avaient considérablement amélioré le diagnostic et avaient par conséquent réduit le fardeau du paludisme au Botswana. L'étude a identifié un besoin de renforcement des capacités en matière de microscopie pour l'identification des espèces et la quantification des parasites et pour guider le choix des traitements.


Marco de referencia: La eliminación del paludismo exige detectar el parasitismo con medios diagnósticos de calidad garantizada y administrar esquemas terapéuticos apropiados. Botswana avanza hacia la eliminación del paludismo, pero los informes de casos no confirmados pueden poner en peligro este esfuerzo. En el presente estudio se determinó la proporción de casos tratados por paludismo, con confirmación diagnóstica mediante pruebas de diagnóstico rápido, examen microscópico o ambos.Métodos: Un estudio retrospectivo descriptivo a partir de los datos corrientes de ámbito nacional de los Sistemas de Vigilancia Integrada de Enfermedades y de Vigilancia Basada en los Casos, del 2008 al 2014. Los datos se categorizaron en casos clínicos y casos confirmados cada año. Se realizó un análisis de datos de los casos registrados en tres distritos que notifican alrededor del 70% de los casos de paludismo, estratificados por año, tipo de establecimiento de salud que notificaba y método diagnóstico.Resultados: Del 2008 al 2014 se notificaron 50 487 casos de paludismo en Botswana y la proporción de casos confirmados mediante pruebas rápidas o examen microscópico de muestras sanguíneas aumentó del 6% en el 2008 al 89% en el 2013. Además, el número total de casos disminuyó un 97% durante el mismo período y luego aumentó de nuevo un 41% en el 2013.Conclusión: El presente estudio puso de manifiesto que las pruebas diagnósticas del paludismo mejoraron de manera notable el diagnóstico y con ello disminuyeron la carga de morbilidad por paludismo en Botswana. El estudio reveló la necesidad de fortalecer la capacidad en materia de microscopia con el fin identificar la especie, cuantificar los parásitos y orientar las opciones terapéuticas.

14.
Public Health Action ; 8(Suppl 1): S39-S43, 2018 Apr 25.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-29713593

ABSTRACT

Background: The malaria vector Anopheles merus occurs in the Mpumalanga Province of South Africa. As its contribution to malaria transmission in South Africa has yet to be ascertained, an intensification of surveillance is necessary to provide baseline information on this species. The aim of this study was therefore to map An. merus breeding sites in the Ehlanzeni District of Mpumalanga Province and to assess qualitative trends in the distribution and relative abundance of this species over a 9-year period. Methods: The study was carried out during the period 2005-2014 in the four high-risk municipalities of Ehlanzeni District. Fifty-two breeding sites were chosen from all water bodies that produced anopheline mosquitoes. The study data were extracted from historical entomological records that are captured monthly. Results: Of the 15 058 Anopheles mosquitoes collected, 64% were An. merus. The abundance and distribution of An. merus increased throughout the four municipalities in Ehlanzeni District during the study period. Conclusion: The expanded distribution and increased abundance of An. merus in the Ehlanzeni District may contribute significantly to locally acquired malaria in Mpumalanga Province, likely necessitating the incorporation of additional vector control methods specifically directed against populations of this species.


Contexte : Le vecteur du paludisme, Anopheles merus, sévit dans la province de Mpumalanga en Afrique du Sud. Comme sa contribution à la transmission du paludisme en Afrique du Sud reste à vérifier, une intensification de la surveillance est nécessaire afin de fournir des informations de départ sur cette espèce. Le but de cette étude a donc été de cartographier les sites de reproduction de An. merus dans le district d'Ehlanzeni de la province de Mpumalanga et d'évaluer les tendances qualitatives de la distribution et de l'abondance relative de cette espèce sur une période de 9 ans.Méthodes : Cette étude a été réalisée pendant la période de 2005 à 2014 dans les quatre municipalités à risque élevé du district d'Ehlanzeni. Cinquante-deux sites de reproduction ont été choisis dans tous les plans d'eau qui ont produit des moustiques de l'espèce anophèle. Les données de l'étude ont été extraites de registres entomologiques historiques qui sont saisis chaque mois.Résultats : Sur les 15 058 moustiques Anopheles recueillis, 64% ont été An. merus. L'abondance et la distribution d'An. merus ont augmenté dans les quatre municipalités du district d'Ehlanzeni pendant la période d'étude.Conclusion: La distribution en expansion et l'abondance accrue d'An. merus dans le district d'Ehlanzeni peut contribuer significativement au paludisme acquis localement dans la province de Mpumalanga et nécessite l'incorporation de méthodes de lutte vectorielle supplémentaires spécifiquement dirigées contre les populations de cette espèce.


Marco de referencia: Anopheles merus, vector del paludismo, está presente en la provincia de Mpumalanga de Suráfrica. Puesto que no se ha determinado su contribución a la transmisión del paludismo en el país, es necesario intensificar la vigilancia, con el fin de aportar información de referencia sobre esta especie. El objetivo del estudio fue cartografiar los criaderos de An. merus en el distrito de Ehlanzeni de la provincia de Mpumalanga y evaluar la evolución cuantitativa de la distribución y la abundancia relativa de esta especie durante un período de 9 años.Métodos: El estudio se llevó a cabo del 2005 al 2014 en cuatro municipios de alto riesgo de transmisión del distrito de Ehlanzeni. Se escogieron 52 criaderos de todas las masas de agua productoras de mosquitos anófeles. Los datos del estudio se extrajeron de los registros entomológicos históricos que se captan cada mes.Resultados: De los 15 058 mosquitos anófeles recogidos, el 64% correspondía a An. merus; su abundancia y distribución aumentó en los cuatro municipios del distrito de Ehlanzeni durante el período del estudio.Conclusión: La ampliación de la distribución y el aumento de la presencia de An. merus en el distrito de Ehlanzeni pueden contribuir de manera significativa a los casos de paludismo adquiridos localmente en la provincia de Mpumalanga, y es probable que sera necesario incorporar otros métodos de control de vectores dirigidos específicamente contra las poblaciones de esta especie.

15.
Public Health Action ; 8(Suppl 1): S50-S54, 2018 Apr 25.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-29713595

ABSTRACT

Setting: Larviciding has potential as a component of integrated vector management for the reduction of malaria transmission in Botswana by complementing long-lasting insecticide nets and indoor residual sprays. Objective: To evaluate the susceptibility of local Anopheles to commonly used larvicides. Design: This field test of the efficacy of Bacillus thuringiensis subsp. israliensis vs. Anopheles was performed by measuring larval density before treatment and 24 h and 48 h after treatment in seven sites of Bobirwa district, eastern Botswana, in 2012 and 2013. Vector density and malaria cases were compared between Bobirwa and Ngami (northwestern Botswana), with no larviciding in the control arm. Results: Larviciding reduced larval density by 95% in Bobirwa in 2012, with two cases of malaria, while in 2013 larval density reduction was 81%, with 11 cases. Adult mosquito density was zero for both years in Robelela village (Bobirwa), compared to respectively four and 26 adult mosquitoes per room in Shorobe village (Ngami) in 2012 and 2013. There were no cases of malaria in Robelela in either year, but in Shorobe there were 20 and 70 cases, respectively, in 2012 and 2013. Conclusion: Larviciding can reduce the larval density of mosquitoes and reduce malaria transmission in Botswana. Large-scale, targeted implementation of larviciding in districts at high risk for malaria is recommended.


Contexte : Les opérations larvicides ont, en tant qu'élément de la gestion intégrée des vecteurs, le potentiel de réduire la transmission du paludisme au Botswana en complétant les moustiquaires imprégnées d'insecticide rémanent et la pulvérisation d'insecticide a effet rémanent. Objectif : Evaluer la sensibilité des Anophèles locaux aux larvicides généralement utilisés.Schéma : Le test de terrain de l'efficacité du Bacillus thuringiensis sous-espèce israeliensis a été réalisé vis-à-vis d'Anopheles en mesurant la densité larvaire avant traitement et 24 h et 48 h après traitement dans sept sites du district de Bobirwa (est du Botswana) en 2012 et 2013. La densité vectorielle et les cas de paludisme ont été comparés à Bobirwa et à Ngami (nord-ouest du Botswana), le district témoin sans opérations larvicides.Résultats : Les opérations larvicides ont réduit la densité larvaire de 95%, avec deux cas en 2012, tandis qu'en 2013 la réduction de la densité larvaire a été de 81%, avec 11 cas à Bobirwa. La densité de moustiques adultes a été de zéro pour les deux années dans le village de Robelela (Bobirwa), comparé à quatre et à 26 adultes par pièce dans le village de Shorobe (Ngami) en 2012 et 2013, respectivement. Il n'y a pas eu de cas de paludisme à Robelela au cours des deux années, mais respectivement 20 et 70 cas sont survenus à Shorobe en 2012 et 2013.Conclusion: Les opérations larvicides peuvent réduire la densité larvaire des moustiques et réduire la transmission du paludisme au Botswana. La mise en œuvre à grande échelle et ciblée d'opérations larvicides dans les districts à haut risque de paludisme est recommandée.


Marco de referencia: La aplicación de larvicidas podría convertirse en un componente del plan integrado de control de los vectores destinado a disminuir la transmisión del paludismo en Botswana, que complemente la utilización de mosquiteros impregnados de insecticidas de larga duración y la fumigación de interiores con insecticidas de acción residual.Objetivo: Evaluar la susceptibilidad de los anófeles locales a los larvicidas más utilizados.Método: Se llevó a cabo un ensayo sobre el terreno de la eficacia de Bacillus thuringiensis subespecie israliensis contra el género Anopheles, mediante la medición de la densidad larvaria antes del tratamiento y 24 h y 48 h después del mismo, en siete lugares del distrito de Bobirwa (Botswana oriental) en el 2012 y el 2013. Se compararon la densidad del vector y los casos de paludismo en Bobirwa y en Ngami (Botswana nororiental), que constituyó la rama testigo del estudio sin tratamiento larvicida.Resultados: La aplicación del larvicida en Bobirwa disminuyó un 95% la densidad larvaria y se presentaron dos casos de paludismo en el 2012, pero en el 2013 esta disminución fue del 81% y se presentaron 11 casos. La densidad de mosquitos adultos fue cero en ambos años en la localidad de Robelela (Bobirwa), en comparación con cuatro a 26 adultos por pieza en Shorobe (Ngami) en el 2012 y el 2013, respectivamente. No se presentaron casos de paludismo en Robelela en estos dos años, pero en Shorobe ocurrieron 20 casos en el 2012 y 70 en el 2013.Conclusión: La aplicación de larvicidas puede disminuir la densidad de mosquitos y la transmisión del paludismo en Botswana. Se recomienda una aplicación de larvicida dirigida en gran escala en los distritos con alto riesgo de transmisión de paludismo.

16.
Public Health Action ; 7(1): 15-20, 2017 Mar 21.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-28775938

ABSTRACT

Setting: The public-private mix (PPM) tuberculosis (TB) project implemented by the Myanmar Medical Association (MMA) in 105 townships in Myanmar. Objectives: 1) To assess the contribution of the MMA-PPM-TB project to total TB patient notification in the project townships; 2) to evaluate the outcomes of patients treated at the MMA-PPM clinics; and 3) to identify factors associated with unfavourable treatment outcomes, from January to December 2013. Design: A retrospective cohort study. Results: The MMA-PPM-TB project contributed 7501 (12%) of 60 905 TB patient notifications to the National Tuberculosis Programme (NTP) in 105 study townships. Of 2975 TB patients diagnosed and treated at private MMA-PPM clinics, 92% had a favourable outcome (32% cured, 60% completed treatment) and 8% had an unfavourable outcome (2.9% died, 2.5% lost to follow-up, 1.9% failure, 0.6% transfer out). Patient characteristics significantly associated with an unfavourable treatment outcome were age ⩾65 years (adjusted risk ratio [aRR] 5.7, 95% confidence interval [CI] 4.20-7.68), retreatment (aRR 2.44, 95%CI 1.79-3.33) and female sex (aRR 1.44, 95%CI 1.14-1.82). Conclusion: This study supports the continuation and expansion of the MMA-PPM-TB model and/or similar PPM approaches in Myanmar that engage all health providers in the ambitious goals of achieving universal health coverage in this country in transition and ending its TB epidemic by 2035.


Contexte : Le projet mixe public-privé (PPM) pour la tuberculose (TB) mis en œuvre par l'association médicale du Myanmar (MMA) dans 105 townships, Myanmar.Objectifs : 1) Evaluer la contribution du projet TB MMA-PPM à la notification totale des patients TB dans les townships du projet ; 2) évaluer le devenir des patients traités dans les centres de santé MMA-PPM ; et 3) identifier les facteurs associés avec un résultat défavorable du traitement de janvier à décembre 2013.Schéma : Étude rétrospective de cohorte.Résultats : Le projet MMA-PPM-TB a contribué à 7501 (12%) des 60 905 notifications de patients TB au Programme National TB dans les 105 townships de l'étude. Parmi 2975 patients TB diagnostiqués et traités dans les centres privés du MMA-PPM, 92% ont eu un résultat favorable (32% de guérison, 60% d'achèvement) et 8% des patients ont eu un résultat défavorable (2,9% sont décédés, 2,5% ont été perdus de vue, 1,9% ont eu un échec du traitement et 0,6% ont déménagé). Les caractéristiques des patients significativement associées avec un résultat défavorable du traitement ont été l'âge ⩾65 ans (ratio de risque ajusté [aRR] 5,7 ; intervalle de confiance [IC] 95% 4,20­7,68), le retraitement (aRR 2,44 ; IC95% 1,79­3,33) et le sexe féminin (aRR 1,44 ; IC95% 1,14­1,82).Conclusion : Cette étude est en faveur de la poursuite et de l'expansion du modèle MMA-PPM-TB et/ou d'approches similaires public-privé au Myanmar, engageant tous les prestataires de santé, car ce pays en transition présente une vision audacieuse consistant à offrir une couverture santé universelle et à mettre fin à l'épidémie de TB d'ici 2035.


Marco de referencia: El proyecto de colaboración público-privada (PPM) en materia de tuberculosis (TB) puesta en práctica por la Asociación Médica de Myanmar (MMA) en 105 municipios de Birmania.Objetivos: 1) Evaluar la contribución del MMA-PPM-TB en Birmania al total de notificaciones de casos de TB en los municipios que participaron; 2) evaluar los desenlaces clínicos de los pacientes tratados en los consultorios participantes; y 3) definir los factores que se asociaron con los desenlaces terapéuticos desfavorables, de enero a diciembre del 2013.Método: Fue este un estudio retrospectivo de cohortes.Resultados: El MMA-PPM-TB aportó 7501 casos (12%) a las 60 905 notificaciones de pacientes al Programa Nacional contra la TB en los 105 municipios que participaron en el estudio. De los 2975 pacientes diagnosticados con TB y tratados en los consultorios del MMA-PPM-TB, el 92% logró un desenlace terapéutico favorable (32% curaciones y 60% tratamientos completos) y el 8% obtuvo un desenlace desfavorable (2,9% defunciones, 2,5% pérdidas durante el seguimiento, 1,9% fracasos y 0,6% transferencias a otros centros). Las características que se asociaron de manera significativa con un desenlace desfavorable fueron la edad ⩾65 años (riesgo relativo ajustado [RRa] 5,7; intervalo de confianza [IC] del 95% 4,20­7,68), los pacientes en retratamiento (RRa 2,44; IC95% 1,79­3,33) y el sexo femenino (RRa 1,44; IC95% 1,14­1,82).Conclusión: Los resultados del presente estudio respaldan la continuación y la ampliación del modelo de MMA-PPM-TB y de otras iniciativas equivalentes de PPM en Birmania que vinculen a todos los profesionales de salud, pues el país en un momento de transición pone en marcha una perspectiva ambiciosa de cobertura universal de salud y de erradicación de la epidemia de TB en el 2035.

17.
Public Health Action ; 7(Suppl 1): S3-S9, 2017 Jun 21.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-28744432

ABSTRACT

Setting: Bombali District, rural Sierra Leone. Objective: To compare the number of patients with presumptive tuberculosis (TB), the number of patients registered with TB (including testing for the human immunodeficiency virus [HIV] and initiation on antiretroviral therapy [ART]) and treatment outcomes during the pre-Ebola, Ebola and post-Ebola disease outbreak periods between 2013 and 2016. Design: This was a cross-sectional study and retrospective cohort analysis of treatment outcomes. Results: The mean monthly number of patients with presumptive TB before, during and post-Ebola was respectively 169, 145 and 210. The mean monthly number of registered TB cases was respectively 57, 57 and 96. Smear-positive TB was the most frequent type of TB, at 75%, 66% and 77%. The proportion of TB patients tested for HIV was 82% pre-Ebola, 74% Ebola and 99% post-Ebola. The proportion of HIV-positive patients with TB initiated on ART was respectively 46%, 85% and 100%. Treatment success among TB patients was 71% in the pre-Ebola period and 89% in the Ebola period (P < 0.001). Conclusion: During the Ebola outbreak, there were decreases in the number of presumptive TB patients and in the proportions of patients diagnosed with smear-positive TB and tested for HIV. The initiation of ART in HIV-infected TB patients and treatment outcomes remained acceptable. Pre-emptive actions are needed to maintain adequate control activities in future outbreaks.


Contexte : District de Bombali, Sierra Leone rurale.Objectif : Comparer le nombre de patients présumés tuberculeux (TB), le nombre enregistrés comme TB (incluant le test du virus de l'immunodéficience humaine [VIH] et la mise en route du traitement antirétroviral [TAR]) et les résultats du traitement pendant les périodes avant, pendant et après Ebola, entre 2013 et 2016.Schéma : Une étude transversale et analyse rétrospective de cohorte des résultats du traitement.Résultats : Le nombre moyen mensuel de patients présumés TB a été 169 avant Ebola, 145 pendant Ebola et 210 après Ebola. Le nombre mensuel moyen de cas de TB enregistrés a été 57 avant Ebola, 57 pendant Ebola et 96 après Ebola. La TB à frottis positif a été le type le plus fréquent, avec 75% avant Ebola, 66% pendant Ebola et 77% après Ebola. Les proportions de patients tuberculeux testés pour le VIH ont été 82% avant Ebola, 74% pendant Ebola et 99% après Ebola et pour les patients tuberculeux VIH positifs mis sous TAR, ces proportions ont été 46% avant Ebola, 85% pendant Ebola et 100% après Ebola. Le taux de succès du traitement des patients tuberculeux a été de 71% pendant les périodes avant Ebola et de 89% pendant Ebola (P < 0,001).Conclusion : Pendant la période de l'Ebola, il y a eu une diminution du nombre de patients présumés tuberculeux et dans les proportions de patients ayant eu un diagnostic de TB à frottis positif et un test VIH. La mise en route du TAR chez les patients infectés par le VIH et les résultats du traitement sont restés acceptables. Des actions préventives sont requises afin de maintenir des activités de lutte suffisantes lors de futures flambée épidémiques.


Marco de referencia: El distrito rural de Bombali en Sierra Leona.Objetivo: Comparar el número de pacientes con presunción clínica de tuberculosis (TB), el número de casos registrados de TB (con inclusión de las pruebas diagnósticas del virus de la inmunodeficiencia humana [VIH] y el inicio del tratamiento antirretrovírico [TAR]) y los desenlaces terapéuticos durante el período anterior a la epidemia del Ébola, durante la misma y después de ella del 2013 al 2016.Método: Un estudio transversal con un análisis retrospectivo de cohortes de los desenlaces terapéuticos.Resultados: El promedio mensual de pacientes con presunción clínica de TB fue como sigue: 169 antes de la epidemia del Ébola, 145 durante la epidemia y 210 después de la misma. El promedio mensual de casos registrados de TB fue 57 antes de la epidemia, 57 durante el brote y 96 después de la misma. La TB con baciloscopia positiva fue el tipo de enfermedad más frecuente y su proporción fue 75% antes de la epidemia del Ébola, 66% durante la misma y 77% después de ella. La proporción de pacientes TB que contaban con pruebas diagnósticas del VIH fue como sigue: 82% antes de la epidemia, 74% durante la misma y 99% después de ella y la proporción de pacientes con diagnóstico de TB y positivos frente al VIH que iniciaron el TAR fue 46% antes de la epidemia, 85% durante la misma y 100% después de ella. El éxito del tratamiento antituberculoso fue de 71% en el período anterior al brote de enfermedad del Ébola y de 89% en el período posterior al mismo (P < 0,001).Conclusión: Durante el período de la epidemia de enfermedad del Ébola se observó una disminución del número de casos con presunción clínica de TB, de la proporción de diagnósticos de TB con baciloscopia positiva y de la proporción de pacientes con pruebas diagnósticas del VIH. La iniciación del TAR en los pacientes coinfectados por el VIH y TB y los desenlaces terapéuticos conservaron proporciones aceptables. Se precisan intervenciones anticipativas, con el fin de mantener actividades de control adecuadas durante los brotes epidémicos en el futuro.

18.
Public Health Action ; 7(Suppl 1): S10-S15, 2017 Jun 21.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-28744433

ABSTRACT

Setting: All public health facilities in Bonthe District, rural Sierra Leone. Objective: To compare, in the periods before and during the Ebola virus disease outbreak, 1) the submission and completeness of monthly human immunodeficiency virus (HIV) reports, and 2) the uptake of HIV testing and care for pregnant women and the general population. Design: A cross-sectional study using routine programme data. Results: Of the 627 HIV reports expected in each period, 406 (65%) were submitted in the pre-Ebola period and 376 (60%) during the Ebola outbreak (P = 0.08), of which respectively 318 (78%) and 335 (89%) had complete information (P < 0.001). In the pre-Ebola period, 5012 pregnant women underwent testing for HIV, of whom 25 were HIV-positive, compared to 4254 during the Ebola period, of whom 21 were HIV-positive (P < 0.001). Of those who were HIV-positive, respectively 14 (56%) and 21 (100%) received antiretroviral prophylaxis or antiretroviral therapy (ART) (P < 0.001). In the general population, 5770 persons underwent HIV testing pre-Ebola vs. 3095 in the Ebola period (P < 0.001); of those who tested positive for HIV, respectively 62% (33/53) and 81% (33/41) were started on ART (P = 0.06). Conclusion: There was suboptimal reporting on HIV/acquired immune-deficiency disease syndrome activities before and during the Ebola virus disease outbreak. HIV testing decreased during the Ebola outbreak, while the uptake of prevention of mother-to-child transmission and ART increased. Pre-emptive actions are needed to maintain the levels of HIV testing in any future outbreak.


Contexte : Toutes les structures de santé publiques du district de Bonthe, Sierra Leone rurale.Objectif : Au cours des périodes avant et pendant l'épidémie d'Ebola, comparer 1) la soumission et la complétude des rapports mensuels du virus de l'immunodéficience humaine (VIH), et 2) la couverture du test VIH et les soins des femmes enceintes et de la population générale.Schéma : Étude transversale grâce à des données de routine du programme.Résultats : Sur les 627 rapports relatifs au VIH attendus pour chaque période, 406 (65%) ont été soumis avant Ebola et 376 (60%) pendant l'épidémie d'Ebola (P = 0,08) ; 318 (78%) des rapports pré Ebola et 335 (89%) des rapports de la période Ebola comportaient des informations complètes (P < 0,001). Dans la période pré-Ebola, 5012 femmes enceintes ont eu un test VIH (dont 25 VIH positives) comparées aux 4254 (dont 21 VIH positives) pendant Ebola (P < 0,001), et parmi les femmes VIH positives, respectivement 14 (56%) et 21 (100%) ont reçu une prophylaxie antirétrovirale ou un traitement antirétroviral (TAR) (P < 0,001). Dans la population générale, 5770 personnes ont été testées pour le VIH avant Ebola et 3095 pendant Ebola (P < 0,001). Parmi les personnes VIH positives, respectivement 62% (33/53) et 81% (33/41) ont mis en route un TAR avant et pendant Ebola (P = 0,06).Conclusion : Les rapports relatifs aux activités VIH/SIDA (syndrome de l'immunodéficience acquise) avant et après l'épidémie d'Ebola ont été sous-optimaux. La couverture du test VIH a diminué pendant l'épidémie d'Ebola, tandis que la couverture de la prévention de la transmission mère-enfant et TAR a augmenté. Des efforts de prévention sont requis pour maintenir l'utilisation du test VIH dans toute épidémie à venir.


Marco de referencia: Todos los establecimientos públicos de atención de salud del distrito Bonthe en una zona rural de Sierra Leona.Objetivo: Al analizar el período anterior a la epidemia de fiebre hemorrágica del Ébola y el período epidémico, se compararon los siguientes aspectos: 1) la rendición de informes mensuales sobre el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) y su integridad; y 2) la aceptación de las pruebas diagnósticas de la infección por el VIH y la adhesión al tratamiento por parte de las embarazadas y la población general.Método: Un estudio transversal a partir de los datos corrientes del programa.Resultados: De los 627 informes sobre el VIH previstos en cada período, antes de la epidemia del Ébola se enviaron 406 informes (65%) y durante la misma 376 (60%; P = 0,08); la información transmitida fue completa en 318 informes anteriores a la epidemia (78%) y en 335 de los informes presentados durante el brote (89%; P < 0,001). Antes de la epidemia del Ébola se practicó la prueba del VIH a 5012 embarazadas (25 resultados positivos), en comparación con 4254 durante la epidemia (21 resultados positivos; P < 0,001); antes del brote, de las pacientes con resultado positivo, 14 recibieron profilaxis o tratamiento con medicamentos antirretrovíricos (TAR) (56%) y 21 pacientes durante epidemia (100%; P < 0,001). En la población general, antes del brote del Ébola se practicó la prueba del VIH a 5770 personas y durante la epidemia a 3095 personas (P < 0,001). De las personas positivas frente al VIH antes del brote, el 62% inició el TAR (33 de 53) y el 81% durante la epidemia (33 de 41; P = 0,06).Conclusión: Se constató una deficiencia en la notificación de las actividades de atención del VIH/sida antes del brote epidémico y durante el mismo. La realización de pruebas diagnósticas del VIH disminuyó durante la epidemia, pero aumentó la administración del TAR y la prevención de la transmisión madre al niño. Se precisan medidas anticipatorias que permitan conservar la tasa de utilización de la prueba del VIH durante todo episodio epidémico futuro.

19.
Public Health Action ; 7(Suppl 1): S16-S21, 2017 Jun 21.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-28744434

ABSTRACT

Setting: Twenty-seven peripheral health units, five secondary hospitals and one tertiary hospital, Western Area District, Sierra Leone. Objectives: To describe reporting systems, monthly attendances and facility-based patterns of six non-communicable diseases (NCDs) in the pre-Ebola and Ebola virus disease outbreak periods. Design: A cross-sectional study using programme data. Results: Reporting was 89% complete on the six selected NCDs pre-Ebola and 86% during the Ebola outbreak (P < 0.01). Overall, marked declining trends in NCDs were reported during the Ebola period, with a monthly mean of 342 cases pre-Ebola and 164 during the Ebola outbreak. The monthly mean number of cases per disease in the pre-Ebola and Ebola outbreak periods was respectively 228 vs. 85 for hypertension, 43 vs. 27 for cardiovascular diseases, 36 vs. 18 for diabetes and 25 vs. 29 for peptic ulcer disease; this last condition increased during the outbreak. There were higher proportions of NCDs among females during the Ebola outbreak compared with the pre-Ebola period. Except for peptic ulcer disease, the number of patients with NCDs declined by 25% in peripheral health units, 91% in the secondary hospitals and 70% in the tertiary hospital between the pre-Ebola and the Ebola outbreak periods. Conclusion: Comprehensive reporting of NCDs was suboptimal, and declined during the Ebola epidemic. There were decreases in reported attendances for NCDs between the pre-Ebola and the Ebola outbreak periods, which were even more marked in the hospitals. This study has important policy implications.


Contexte : Vingt-sept unités de soins de santé primaires, cinq hôpitaux secondaires et un hôpital tertiaire, District de la Zone Ouest, Sierra Leone.Objectifs : Décrire les systèmes de reportage, la fréquentation mensuelle et les profils dans les structures de santé de six maladies non transmissibles (MNT) dans les périodes avant Ebola et après Ebola.Schéma : Etude transversale basée sur les données du programme.Résultats : Pour les six MNT sélectionnées, les rapports ont été complets à 89% avant Ebola et à 86% pendant la période Ebola (P < 0,01). Dans l'ensemble, il y a eu des tendances marquées au déclin des MNT signalées dans la période Ebola, avec un nombre mensuel moyen de 342 avant Ebola et 164 pendant Ebola. Le nombre mensuel moyen de MNT signalées pendant les périodes avant Ebola et pendant Ebola a été le suivant : hypertension 228 contre 85 ; maladies cardiovasculaires 43 contre 27 ; diabète 36 contre 18 ; et ulcère gastrique, qui a augmenté de 25 à 29. Des proportions plus élevées de femmes ont eu des MNT pendant Ebola comparé à la période avant Ebola. Le nombre de patients avec MNT (sauf l'ulcère gastrique) a décliné de 25% dans les unités de soins de santé primaires, de 91% dans les hôpitaux secondaires et de 70% dans des hôpitaux tertiaires entre les périodes avant Ebola et pendant Ebola.Conclusion : Le reportage complet des MNT a été sous-optimal et a diminué pendant l'épidémie d'Ebola. Il y a eu dans les hôpitaux des déclins marqués dans la fréquentation rapportée en matière de MNT entre les périodes avant Ebola et pendant Ebola. Il y a des implications majeures de cette étude en termes de politique, qui incluent le renforcement du diagnostic et de la prise en charge des MNT dans des unités de santé périphériques et des rapports réguliers et complets des MNT à tous les niveaux du système de soins de santé.


Marco de referencia: Veintisiete unidades primarias de atención de salud, cinco hospitales de atención secundaria y un hospital de atención terciaria en el Distrito de la Región Occidental de Sierra Leona.Objetivos: Describir los sistemas de notificación, las consultas mensuales y la distribución de seis enfermedades no transmisibles (NCD) en los establecimientos sanitarios durante el período del brote epidémico de enfermedad del Ébola y antes del mismo.Método: Fue este un estudio transversal a partir de los datos programáticos.Resultados: La notificación con respecto a las seis NCD escogidas fue completa en un 89% antes del brote epidémico y en 86% durante el período del brote por el virus del Ébola (P < 0,01). En general, se observó una notable tendencia decreciente de las NCD durante el período del brote, con cifras mensuales promedio de 342 antes del brote y 164 durante el mismo. Las cifras mensuales promedio del período anterior al brote del Ébola y durante el mismo fueron las siguientes: hipertensión arterial 228 contra 85; enfermedades cardiovasculares 43 contra 27; diabetes 36 contra 18; y la úlcera péptica aumentó de 25 a 29. Una mayor proporción de mujeres presentó NCD durante el brote por el virus del Ébola, en comparación con el período anterior. El número de casos de NCD (con la excepción de la enfermedad ulcerosa péptica) disminuyó un 25% en las unidades de atención primaria, un 91% en los establecimientos de atención secundaria y un 70% en los hospitales terciarios entre el período anterior al brote epidémico de Ébola y durante el mismo.Conclusión: La exhaustividad de la notificación de las NCD era deficiente y disminuyó durante la epidemia de la enfermedad del Ébola. Se observó también una disminución de las consultas notificadas por NCD entre el período anterior al brote y durante el mismo y la disminución fue más notable en los hospitales. De los resultados del presente estudio se deducen importantes implicaciones en materia de políticas, como la necesidad de fortalecer el diagnóstico y el tratamiento de las NCD en las unidades periféricas de atención de salud y de fomentar la notificación periódica y exhaustiva de NCD en todos los niveles del sistema de atención de salud.

20.
Public Health Action ; 7(Suppl 1): S70-S75, 2017 Jun 21.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-28744442

ABSTRACT

Setting: Health facilities providing human immunodeficiency virus (HIV) testing, care and treatment in Liberia. Objective: To evaluate individuals aged ⩾15 years who were tested, diagnosed and enrolled into HIV care before (2013), during (2014) and after the Ebola outbreak (2015). Design: A cross-sectional descriptive study. Results: A median of 6930 individuals aged ⩾15 years per county were tested for HIV before the Ebola outbreak; this number declined by 35% (2444/6930) during the outbreak. HIV positivity remained similar before (7028/207 314, 3.4%) and during the outbreak (4146/121 592, 3.5%). During Ebola, HIV testing declined more in highly affected counties (68 035/127 468, 47%) than in counties that were less affected (16 444/23 955, 31%, P < 0.001). Compared to the pre-Ebola period, HIV testing in less-affected counties recovered more quickly during the post-outbreak period, with a 19% increase in testing, while medium and highly affected counties remained at respectively 38% and 48% below pre-outbreak levels. Enrolment for HIV care increased during and after the outbreak compared to the pre-Ebola period. Conclusion: HIV testing and diagnosis were significantly limited during the Ebola outbreak, with the most severe effects occurring in highly affected counties. However, enrolment for HIV care and treatment were resilient throughout the outbreak. Pro-active measures are needed to sustain HIV testing rates in future epidemics.


Contexte : Structures de santé offrant des tests et une prise en charge de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Liberia.Objectif : Evaluer les personnes âgées de ⩾15 ans qui sont testées, diagnostiquées et enrôlées dans la prise en charge du VIH avant (2013), pendant (2014) et après la flambée d'Ebola (2015).Schéma : Étude descriptive transversale.Résultats : Une médiane de 6930 personnes âgées de ⩾15 ans par comté ont eu un test VIH avant la flambée d' Ebola ; ce nombre a décliné de 35% (2444/6930) pendant la flambée. La positivité du VIH est restée similaire avant (7028/207 314 ; 3,4%) et pendant la flambée d'Ebola (4146/121 592 ; 3,5%). Pendant Ebola, les tests VIH ont diminué davantage dans les comtés les plus affectés (68 035/127 468 ; 47%) comparés aux comtés moins affectés (16 444/23 955 ; 31% ; P < 0,001). Comparés à la période pré Ebola, les tests VIH dans les comtés les moins affectés ont récupéré plus rapidement pendant la période post flambée, avec une augmentation de 19% des tests, tandis que les comtés moyennement ou très affectés sont restés à 38% et à 48%, respectivement, sous les niveaux d'avant la flambée. L'enrôlement dans la prise en charge du VIH a augmenté pendant et après la flambée par rapport à la période pré Ebola.Conclusion : Le test et le diagnostic du VIH ont été significativement limités pendant la flambée d'Ebola, avec l'impact le plus grave dans les comtés les plus affectés. L'enrôlement dans la prise en charge du VIH a toutefois été résilient tout au long de la flambée. Des mesures proactives sont requises pour maintenir le taux des tests VIH lors de futures épidémies.


Marco de referencia: Los establecimientos de salud que prestan servicios de diagnóstico, atención y tratamiento de la infección por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) en Liberia.Objetivo: Evaluar el número de personas de edad de ⩾15 años en quienes se practicó la prueba del VIH, se estableció el diagnóstico de infección por el virus y se inscribieron en el servicio de atención antes la epidemia de fiebre hemorrágica del Ébola (2013), durante el brote (2014) y después del mismo (2015).Método: Fue este un estudio transversal descriptivo.Resultados: La mediana del número de personas de edad de ⩾15 años en quienes se practicó la prueba del VIH antes del brote del Ébola por condado fue 6930; esta cifra disminuyó un 35% (2444/6930) durante el brote. La proporción de resultados positivos de la prueba permaneció estable antes del brote epidémico (7028/207 314 ; 3,4%) y durante el mismo (4146/121 592 ; 3,5%). Durante la epidemia del Ébola, la práctica de la prueba del VIH disminuyó más en los condados más afectados (68 035/127 468; −47%) que en los condados con una epidemia de menor nivel (16 444/23 955; −31%; P < 0,001). En comparación con el período pre-Ébola, la recuperación de la práctica de la prueba del VIH después de la epidemia en los condados menos afectados fue más rápida, con un aumento del 19%, pero en los condados donde la epidemia alcanzó un nivel intermedio o alto, las cifras permanecieron un 38% y un 48% inferiores al período pre-Ébola, respectivamente. La inscripción al programa de atención de la infección por el VIH aumentó durante el brote y después del mismo, en comparación con el período pre-Ébola.Conclusión: Los resultados del presente estudio revelan que las pruebas y el diagnóstico de la infección por el VIH se redujeron de manera notable durante el brote epidémico del Ébola y los efectos fueron más acentuados en los condados donde la epidemia alcanzó un alto nivel. Sin embargo, la inscripción al programa de atención y tratamiento resistió durante toda la epidemia. Se precisan medidas anticipatorias que favorezcan la estabilidad de la práctica de la prueba diagnóstica del VIH durante las epidemias futuras.

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