ABSTRACT
The practice of microdosing, which consists of ingesting a hallucinogen at 5-10% of a dose that would induce a psychedelic effect, has recently been the subject of growing interest by the media. The craze for microdosing has been relayed by the supposed effects of increased performance and creativity reported by professionals, especially in Silicon Valley. Despite this strong public interest, the evidence supporting this practice remains preliminary. Available studies are mostly based on single doses, leaving open the question of a possible stronger effect with regular doses. LSD's main effect is on the serotonin system, in particular on 5-HT2A receptors, a receptor involved in neurobiological processes underlying learning.
La pratique du microdosage, qui consiste à ingérer un hallucinogène à 5-10 % d'une dose qui induirait un effet psychédélique, a récemment fait l'objet d'un intérêt croissant par les médias. L'engouement constaté pour le microdosage a été relayé par des effets d'augmentation de performance et de créativité rapportés par les milieux professionnels, notamment de la Silicon Valley. Malgré ce vif intérêt public, les évidences soutenant cette pratique restent préliminaires. Les études disponibles sont pour la plupart basées sur des prises uniques, laissant ouverte la question d'un effet éventuel plus marqué avec la prise de doses régulières. Le LSD exerce ses principaux effets sur le système sérotoninergique, en particulier sur les récepteurs 5-HT2A, impliqués dans des processus neurobiologiques sous-tendant l'apprentissage.
